• Le yoga traditionnel

     

    http://www.miracosta.edu/home/aocain/23/image04.gif

    Jean Louis Bernard, auteur spiritualiste, ésotériste réputé et fin connaisseur du yoga des derviches et du tantrisme, propose une définition traditionnelle du yoga et n'hésite pas à déclarer : « Le maître qui se laisse déifier est toujours un faux maître ». Très éloigné du spiritualisme mercantile et racoleur d'aujourd'hui, le texte signale les principaux dangers inhérents à la pratique yogique.

    Le yoga, du sanscrit « yuj », joindre – même origine que « joug » – est une ascèse qui vise à créer une union consciente entre le yogi et Dieu, à soumettre ses divers états d'existence (dont le mot) à son esprit. Il se placera en somme sous le joug divin ! Dans l'Inde très antique, le yoga réalisait de hauts états de conscience que l'évolution régressive, valable aussi pour l'Inde, n'autorise plus qu'exceptionnellement. La « matérialisation » de l'humanité a endormi les chakras et stoppé certaines glandes endocrines qui sont des clefs psychosomatiques. En Occident, le yoga ne dépasse pas le niveau d'une éducation physique (la meilleure)

    Le yoga s'accompagne d'une introspection : le sujet doit découvrir sa nature profonde, en grande partie inconsciente ; il ne pourra saisir le divin qu'à travers elle, c'est-à-dire d'abord à travers son double. La stagnation du yoga en Occident est à imputer à l'oubli de cette évidence ; on y commet une erreur typiquement occidentale en faisant reposer sur le moi seul toute l'équation psychosomatique et spirituelle. La notion de double, les maîtres hindous l'expriment indirectement par leur notion de « dharma », c'est-à-dire la nature cachée de l'individu, son destin, sa mission éventuelle. Pour dégager en soi le double, porteur du dharma, l'hermétisme oblige le moi à s'effacer – par la pratique de l'a-penser et du mentalisme.

    Le maître hindou Shri Aurobindo codifia le yoga millénaire à l'usage des Occidentaux, au sein de son « ashram » (communauté) de Pondichéry. En Occident, maître signifie professeur, celui qui transmet une technique. En Orient, le personnage doit de surcroît posséder des qualifications psychiques : il doit être à même d'aimanter vers lui le transfert des résidus psychiques de son élève ; car toute effervescence de l'âme les multiplie. En cas de non-projection de cette « vase vibratoire », de dangereuses névroses germeront spontanément, sclérosant le psychisme de l'élève – la moins nocive étant la mythomanie. Un maître qualifié « brûlera » ces résidus sur son propre organisme par le jeu dé certaines énergies que le yoga aura éveillées et canalisées en lui. Il disposera aussi des vrais diplômes du yoga qui ne sont pas un vain parchemin, mais les pouvoirs paranormaux, au moins l'intuition et la voyance qui l'autoriseront à « voir » l'état réel de son élève. Le maître aidera l'élève à se prendre en main par le mental et à pratiquer les exercices (postures, respiration contrôlée) ; il le poussera vers une autonomie croissante, sachant bien — s'il est honnête! — que seules comptent sa faculté de transfert et son expérience pratique ; pour le reste, il ne sera que professeur et surveillant. Le vrai maître personnel est le double. Dans l'initiation égyptienne, il n'y avait du reste pas de maître extérieur, corporel, l'initié était formé par son double, en certains cas spéciaux de sommeil, ceux-ci favorisés par l'ambiance d'un temple. Le maître qui se laisse déifier est toujours un faux maître !

    Le yoga « implique une réunion, écrit le lama Kazi Dawa Samdup, un couplage de la nature humaine inférieure avec la nature plus élevée ou divine, afin que la supérieure puisse diriger l'inférieure, et cette condition doit être obtenue par le contrôle du processus mental. Tant que le champ de l'esprit est occupé par des formes, pensées ou raisonnements, nés de ce concept faux (qui domine l'humanité) que les phénomènes et les apparences sont réels, il existe un état d'obscurité mentale, appelé ignorance. » Et précisons que le véritable « mental » relève de l'inconscient, non du conscient. En cours de yoga, il y aura lutte de la nature inférieure (composée de plusieurs entités) avec la nature supérieure. Et cette lutte s'intensifiera, dès qu'aura été stimulé le chakra suprême (sommet du crâne) = lien télépathique possible avec le centre-Dieu suprême (que les Égyptiens appelaient Amon). Son activation prématurée risque de perturber le cerveau.

    Méditation

    Les vrais problèmes du yoga ne sont ni les difficiles postures, ni la respiration différemment rythmée — double éducation physique qui doit soumettre le corps à l'esprit. Ces vrais problèmes s'étagent comme suit :

    Il faut une mentalité mystique, même sans religion précise ! Le mieux, pour l'élève est de construire ou reconstruire lui-même la religion qui correspond à sa nature profonde, mais en fonction de l'expérience du yoga. « Quand un être me cherche dans la sincérité de son cœur, dit le dieu Shiva, je fais que sa religion soit juste ! » Sans une nature mystique, l'être humain n'est que machine. Le yoga n'aboutirait qu'à le mécaniser davantage. Il ne supporterait pas le dynamisme de ses chakras, de celui du cœur notamment. On cite le cas de ce professeur d'éducation physique, recyclé en maître de yoga, qui mourut de crise cardiaque, dès que fut stimulé son chakra du cœur. Il faut apprendre à interpréter ses rêves, non en fonction d'une école à idéologie, mais en découvrant son propre symbolisme. Partir de la méthode de Jung. Il n'y a pas d'autre moyen de se contacter soi-même, c'est-à-dire de pénétrer son inconscient, donc de toucher ses autres états d'existence. Dès que l'élève s'intéresse à ses rêves, la nature de ceux-ci change : son double tendra aussitôt à communiquer avec lui par des « messages » courts, que l'ombre cherchera à intercepter et compliquer. Or, trouver le double c'est trouver le maître !

    Il faut pratiquer l'a-penser et le mentalisme en plus des exercices directs. La pensée, devenue outil, sera l'agent de métamorphoses psycho-biologiques touchant jusqu'aux glandes endocrines. Les écoles hindouistes préconisent la fixation mentale sur un symbole ou la concentration sur un chakra (pratique risquée, celui-ci peut « entrer en éruption » à contretemps). Les Tibétains conseillent l'a-penser (le vide mental), valable surtout pour l'homme. Ces exercices mentaux doivent se pratiquer dans la relaxation totale ou avec les postures.

    Le rythme de la respiration ne s'improvise pas (danger). Les instructions du maître seront respectées à la lettre. A défaut, on consultera un médecin. De tous nos circuits d'énergie, la respiration est le seul qu'il soit possible de contrôler et conduire ; un autre circuit peut, à la rigueur, être soumis à la volonté, celui de l'énergie érotique. Pour cette raison existent deux types fondamentaux de yoga — le second étant le tantrisme. Yoga signifiant aussi métamorphose, celle-ci ne se fera qu'en prenant appui sur une énergie précise : prâna dans le premier cas, le fluide érotique dans le second. Prâna (en sanscrit = souffle de vie) est une vitalité diffuse, de source solaire, que nous absorbons avec l'air. Miraculeux, prâna peut reconstruire un organe déficient et accélérer la croissance des chakras. Certains maîtres conseillent de retenir l'air inspiré, si les battements du cœur n'en sont pas modifiés. Quelques-uns préconisent le régime « équilatéral », c'est-à-dire un temps pour les trois actes (aspiration, rétention, expiration), ces actes devant être lents. On pourra, par la simple volonté imaginative, concentrer prâna sur l'un ou l'autre point déficient du corps.

    Il faut trouver sa posture idéale, celle qui fait oublier le corps sans le déformer et ramène l'être à son seul dynamisme mental et respiratoire. Le mieux est de fréquenter un cours de yoga et d'y profiter des techniques de l'Inde.

    Quant au régime alimentaire et sexuel, il donne lieu à controverse. Les excès sont également nocifs. La sagesse recommande de ne pas rompre inconsidérément avec le régime alimentaire de nos ancêtres. L'abstinence totale de viande peut aboutir à une auto-castration quant à l'agressivité, celle-ci étant nécessaire dans la lutte pour la vie. Les vapeurs d'alcool « paralysent » le psychisme (mais un petit verre d'alcool après un bon repas est tout de même recommandé par les Japonais parce qu'il dégage l'esprit que « paralyse » la digestion — comme par homéopathie). Le vin détend le psychisme (les buveurs de vin ne sont jamais fanatiques) ; la bière agissant favorablement sur le teint, agit de même sur le psychisme (à cause d'un rapport existant entre l'un et l'autre). La viande de chasse paraît toxique pour le psychisme — comme si elle contenait la haine et l'effroi de l'animal traqué ! Les pratiquants stricts du yoga abandonnent en général toute viande, sauf le poisson et la volaille; ils prétendent que la viande « animalise » l'âme... Mais l'ascétisme engendre l'orgueil et l'intolérance. Le mieux est de pratiquer l'alternance en « brisant » de temps en temps son rythme alimentaire. Ne jamais se singulariser à ce propos, au milieu d'amis non pratiquants ! Quant à la chasteté systématique, elle produit des « castrats » ou des hypocrites, sauf exceptions rares ! L'acte sexuel brûle à sa façon les résidus psychiques, dégageant le psychisme ; sur ce point, Freud avait raison. Mais l'abus de la sexualité engendre l'obsession...

    Jean Louis Bernard



    Le yoga & France Inter

    Selon Jean Louis Bernard, sans véritable spiritualité, le yoga n'aboutira qu'à mécaniser d'avantage l'être humain. Est-ce pour cette raison que France Inter fait insidieusement la promotion du yoga ?


    Yoga, esprit de corps :
    http://www.franceinter.fr/emission-interception-yoga-esprit-de-corps

    Choisir son maître yoga :
    http://www.franceinter.fr/emission-service-public-choisir-son-maitre-yoga

     

    Source 


    « Art de Yasmina RezaChimène (René Joly) »

  • Commentaires

    8
    nat
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    nat

    Bonjour,

    très intéressant article dont j'ai apprécié la lecture. Ne pratique le nathayoga quotidiennement depuis plus de 6 ans. L'intensité des pratiques génèrent des "crises" psychiques qui sont des portes d'accès à des états d'esprit plus élevés. Elles sont à traverser, avec bienveillance et une certaine indifférence. Les Occidentaux ont du mal, me semble-t-il, à accepter de ne pas aller bien. J'ai connu de nombreux pratiquants qui ont arrêté parce que ce qu'ils pratiquaient les a éjecté de cette voie là. Ce n'est pas une critique, juste un constat. Le yogi, dans les voies traditionnelles, est celui qui est aussi capable d'accueillir kali.

    Dans cette voie, il s'agit d'allumer le feu en prenant bien garde de le situer en bas, à la base et dans le ventre. Le feu dans le coeur chez un débutant est la promesse d'une traversée où il faudra beaucoup écoper...

    Merci encore.

    Namaste

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    7
    nat
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    nat

    Mince!!

    j'avais déjà commenté..

    Bon ça va, je tiens la ligne :)

    6
    Jeudi 10 Mai 2012 à 23:05
    Yog' La Vie

    Je n'ai pas dû pousser bien loin le pranayama! Il faut dire que je manque aussi d'accompagnement. Dans les écoles nous n'avons pas de double mais des formateurs. De la bonne culture physique certes, de la théorie anatomique et philosophique aussi....Pas de double et ça me manque de ne pas aller plus loin. Mais dit-on "Quand le disciple est prêt....."

    Ou se trouve ton "enseignant"?

    Propose t'il des "stages"?

    Je remets ton article ici car très intéressant.....(j'ai lu quelque part que tu supprimais de temps en temps tes blogs. )

    sadhana

     

    La formation de hathayoga que je suis est une sadhana qui, littéralement, signifie préparation à l’état de yoga, à l’état d’unité. Celle-ci implique un travail quotidien qui associe les postures corporelles, l’art du souffle, diverses techniques de concentration du mental et l’étude de textes plus ou moins traditionnels en relation avec la pratique. La formation dure quatre ans ; elle a débuté en septembre. Elle est agrémentée d’un stage annuel d’une semaine l’été.
    Le schéma de formation est rigoureusement le même que celui qui a été transmis aux yogis du Nord de l’Inde depuis le IXe siècle de notre ère. Il n’a pas été modifié d’un iota et, surtout, n’a pas été adapté aux conditions de vie occidentales, comme c’est le cas pour la plupart des écoles institutionnelles de yoga. Dans cette voie, il n’y a ni institut, ni école, ni fédération, encore moins de maîtres, de gourous, de disciples. Un mec est allé chercher la voie à Bénarès il y a quarante ans, il est venu ici vingt ans plus tard et sème ce qu’il y a à semer. Rien de plus. On ne sait rien sur la lignée, rien sur les éveillés, à part qu’ils procèdent du tantrisme. Cette voie me correspond totalement. Elle est exigeante, radicale. Elle est aussi en rapport avec mon goût de naissance pour ce qui vient de la source. J’ai besoin d’aller à l’eau vive, à la braise.
    Les sessions de formation ont lieu tous les mois. Nous ne connaissons jamais le programme à l’avance et il n’y a rien d’intellectuel à préparer. Nous arrivons avec notre tapis et un plat à partager avec les autres le midi. On mange de tout, on boit du vin. On en chie, on se marre. L’ambiance est très légère, presque enfantine, puérile. E. est un incorrigible farceur malgré un âge semble-t-il avancé. Le yoga lui a fait perdre son âge. Il enseigne par l’exemple, pratique avec nous. L’arsenal conceptuel est quasiment absent ; il ne s’agit pas de faire philosophie et de discourir encore et encore sur la vie. Ses mots tiennent en quelques aphorismes sur l’énergie, sur les effets des postures et des souffles, sur le cosmos, le rêve, sur la conscience, etc. Pas de blabla, pas de rhétorique et surtout pas de polémique.
    Autant dire que l’essentiel de l’enseignement tient dans la pratique du tapis. Il n’y a grand-chose à dire sur le mental ou sur le psychisme, sur les contenus personnels, sur l’histoire, sur le bien-être et les apports du yoga pour la santé. On s’en fout, même s’ils sont là, de même qu’on se moque des effets des postures. Peu importe que cela mette un temps le cœur à l’envers, que cela lève des angoisses, des vides. Le travail doit se faire quoiqu’il en soit et, s’il est trop difficile et entravé par la peur, le pratiquant est éjecté par le souffle. 
    Pour être efficiente, la pratique personnelle doit comporter au moins trois gatikas quotidiens, soit trois fois vingt-cinq minutes. Le premier est consacré au pranayama, aux grands souffles pratiqués en assise ; le deuxième est consacré à la posture (à laquelle il est systématiquement associé une technique de pranayama, des visualisations et des concentrations). Enfin, le troisième correspond à dharana, la concentration du mental, le plus souvent en assise. Aucun exercice n’est consacré à la méditation, parce que la méditation en tant qu’action n’existe pas. Elle est un état qui procède de ce qui a été réalisé avant, ou pas.
    La sadhana est fondamentale chez un yogi. Elle est cet appel constant du tapis, permettant de s’extraire du déploiement permanent que constitue l’existence, ce déploiement qui est le référentiel du monde dans lequel on vit et tel qu’on le vit, dans lequel nous passons l’essentiel de notre temps à réaliser un ensemble de concepts sociaux (l’amour, la relation, la joie, le travail, etc), à nous déployer dans l’horizontalité. La sadhana, dans cette mesure, inverse progressivement les processus. Elle fonde la pratique de l’existence autour de l’axe vertébral ; tout le reste finit pas tourner autour, dans un gigantesque mouvement hélicoïdal. Et dans ce mouvement, il n’y a rien à rejeter. L’homme reste dans le monde, mais le monde tourne autour de lui. En ce sens, la pratique est égotique. Elle heurte les représentations mondaines de la vie qui culpabilisent systématiquement le fait d’être soi, la connaissance de soi, connaissance qui ne peut s’articuler qu’autour d’un axe qui est ce que je suis, ce que je ressens, ce que je pense, ce que je fais. Elle est égotique, oui. La verticalité est égotique. Pour le meilleur. Ou pour le pire. Et on s’en fout.
    5
    Jeudi 10 Mai 2012 à 22:37
    Yog' La Vie

    Bonsoir, j'ai visité votre blog, beaucoup de belles photos....je m'autorise celle-ci.

     

    120410sabine.jpg

    4
    Jeudi 10 Mai 2012 à 21:09
    Durgalola
    je pratique le yoga depuis plus de 10 ans et c'est un chemin journalier.
    merci pour cet article
    bonne soirée
    3
    Samedi 7 Avril 2012 à 11:34
    Yog' La Vie

    Ouf!

    2
    nat
    Samedi 7 Avril 2012 à 08:15
    nat

    Bonjour Yog,

    merci pour cet article, intéressant, surtout la fin.

    Je me méfie de la psychologisation du yoga, de ce qu'on en dit, y compris de ce que j'en dis. Il n'y a pas de pire névrose que celle qui consiste à dormir en étant débout, à se traîner, à souffrir de ne pas comprendre pourquoi on est ici. Le pranayama par exemple, s'il est effectué dans les règles de l'art, engendre des troubles psychiques. C'est invitable. On ne passe pas - au minimum - 25 souffles sur un gatika sans que le mental perde radicalement ses habitudes de fonctionnement. En ce sens, le yoga peut générer des névroses. Et alors? Ce n'est qu'une étape, un cyclotron qui éveille, parfois brutalement, ce qui serait remonté dans d'autres circonstances. Mais qui veut bien prendre le risque d'y aller? de lever le feu, de s'incendier? Le héros. Terme honni ici. Notre culture n'éduque pas de héros. Elle nivelle tout, démocratise. Ce n'est d'ailleurs pas une provocation, ni un jugement. Le yoga français, l'immense majorité des yogas que j'ai pu rencontrer, est à l'image de ce que sont les individus dans la société. Il est accessible à tous, il est là pour tout le monde, tout de suite. Cela relaxe, détend. C'est bien si cela aide un peu. Mais il ne faut pas tenir les postures, pas se barater et surtout pas retenir le souffle trop longtemps. Ce serait trop dangereux... Cela n'a rien à voir avec le yoga pratiqué depuis Varanasi jusque dans les forêts du Nord de l'Inde, ni dans quelques coins d'Occident, par des microcommunautés qui, en réalité, n'ont pas de maîtres.

    Bon week-end.

    1
    Samedi 7 Janvier 2012 à 11:47
    Yog' La Vie

    Merci Nat.

    Me concernant, je me sens tout simplement très bien à la fin d'une séance, que ce soit celle que je fais pour moi ou celle que je donne. Certainement qu'il se passe des choses, mais pour l'heure, je ne sais pas les nommer.

    Bon weekend!

     

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