• Les mots anonymes

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    Je viens de lire des mots chez Coumarine. Je suis d'accord avec tout ce qui est dit. Il m'est arrivé de temps en temps (très rarement heureusement) que des anonymes viennent déposer leur agressivité en commentaire, me faisant l'effet d'un poignard dans la poitrine. Qu'avais-je donc dit pour en arriver là?  Davantage perturbée par l'anonymat que les propos, aujourd'hui, même si je sais que je peux encore être ébranlée par ce genre d'attitude,  j'arrive à l'enrayer assez rapidement (Merci Eric Baret!). J'ai compris que pour en arriver là, il faut porter une grande souffrance en soi et que le problème de l'autre ne m'appartenait pas. 

     

     

    Un jour on m'a dit (un 31 décembre):

     

     

    "L'expérience humaine s'éveille et se construit à l'éclairage de ses erreurs, de ses peurs et de ses horreurs!

    Ah qu'il serait bon, qu'il serait doux que les réveillons réveillent, éveillent!

    Réveillons donc, à l'aube de chaque réveils, éveillons éveillés à s'en enluminer de rires jusqu'aux cœurs de nos veillées.

    Chaque instant est important, même et, peut-être aussi, le plus blessant"


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  • Commentaires

    13
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    danielleg

    l'instant  le plus blessant de la Vie, que j'ai vécu Est celui qui m'a fait le plus de bien!

    Le problème de l'autre ne m'appartient pas, c'Est une prise de Conscience!

    Chaque fois,  de rétorquer  ' cela ne me regarde pas',  a chacun ses pensées et ses comportements.

    Imagine toi, que ce n'Est pas a toi que l'on s'adresse, tu ne pourra pas etre perturbée par autrui.

    Bises.

     

     

                   

    12
    sansobjet
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    sansobjet
    Bonjour Madame Yog, bonjour Danielle, /// L’agression est toujours l’expression d’un déficit identitaire de l’agresseur./ Dès l’instant où nous nous sentons agressé verbalement, à l'oral ou à l'écrit, demeurons, instantanément, complètement silencieux, en adoptant une attitude respectueuse et attentive envers l’autre, en reconnaissant en lui nature humaine et racine de la souffrance identiques à la nôtre. / Dans le décalage qui ne tarde pas à se créer entre les deux comportements observés aménageons en nous-même cet espace vide et disponible pour l’ accueillir afin qu’il puisse y faire, s’il le souhaite, l’expérience de son identité. / Ce vide, tenu en nous disponible, est comme une chambre d’ami, qu’elle soit libre ou utilisée, nous n’y sommes jamais seul. / Il n’y a plus qu’à inviter l’autre à y entrer ou par un sourire sur notre visage, ou par un mot doux,ou dit pour son oreille, ou écrit pour ses yeux / Namasté
    11
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    danielleg

    Bonjour Sans Objet!

    entièrement d'accord, l'on peut rajouter aussi, c'Est une citations d'un livre fantastique " Noos la naissance a l' Esprit "

     

    N'oublie pas que l'on n'est pas ce que l'on fait.( ou dit )

    Ne t'identifie jamais à ce que tu fais, fais plutot ce que tu es.

    -Je ne m'identifie pas à ce que je fais.

    -Quand ton patron te critique, comment le prend- tu?

    -Mal

    -Pourquoi?

    -parce qu'il m'est désagréable d'etre critiqué.

    -Tu ne t'es jamais dit que ce n'était pas toi qu'il critiquait.

    -Qui serait-ce puisque c'est à moi qu'il s'adresse?

    -Il critique l'employé et non l'individu.

    -Facile...c'est quand meme une seule et meme personne.

    -Toi, tu es l'individu et tu remplis une fonction d'employé.Si tu peux intégrer cela, tu  t 'éviteras bien des douleurs.Dans la plupart des cas, l'agressivité ne s'adresse pas à une personne mais a une situation, à une fonction.

    Il se fait que des personnes sont melées à des fonctions et donc vivent l'agressivité des autres.Mais en fait cette agressivité ne leur est pas destinée, elle est émise contre la situation dans laquelle leur role est joué.Le conducteur qui injurie un autre conducteur n'injurie pas la personne, il injurie un obstacle ou une peur. Il se fait qu'une personne a joué le role de cet obstacle ou de cette peur.

    Le patron qui engueule un de ses subordonnés n'engueule pas l'homme, il engueule le travail mal fait ou l'absence ou la maladresse.

    Mais comme vous ignorez cette loi, vos problèmes de situations deviennent des problèmes d'individus et alors, les arguments personnels sont utilisés et la rancoeur s'installe car on a toujours, sans comprendre pourquoi, un profond sentiment d'injustice.

    Agressivité, colère, et méchanceté s'adresse presque toujours à la forme et non au fond.

    Et puis comme vous dites un sourire, un mot doux!

    Bisous a tous.

    10
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    danielleg

    On pourrait dire aussi, dégainer plus vite que l'égo!  

    Emmet Fox dirait " tendre l'autre joue "

    Lorsque quelqu'un agit de la sorte en notre présence, si, au lieu de penser a la faute commise, nous détournons immédiatement notre attention pour la fixer sur le divin, ou sur la réalité spirituelle de la personne en question, nous verrons un changement immédiat d'attitude, te est l'art de se conduire avec les personnes de caractère difficile.On appelle cela regarder en lui la vérité de l'être.

    C'Est la même chose, mais avec d'autres mots Sans Objet!

    9
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    danielleg

    Rigolo, donc il Est plus gras et moi plus douce?     

     

     

    8
    sans objet
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:10
    sans objet
    Bonjour Madame Yog, bonjour Danielle, bonjour à Tous,///"Lorsque quelqu'un agit de la sorte en notre présence, si, au lieu de penser a la faute commise, nous détournons immédiatement notre attention pour la fixer sur le divin, ou sur la réalité spirituelle de la personne en question, nous verrons un changement immédiat d'attitude, tel est l'art de se conduire avec les personnes de caractère difficile.On appelle cela regarder en lui la vérité de l'être."/// La vérité de l'être ne peut se révéler que lorsqu'il n'y a plus personne pour le "représenter". Qui peut alors encore s'identifier à ce qui a totalement disparu? Ainsi il est absurde de dire : " En vérité,je m'identifie à Marie, à Bouddha, à Jésus Christ, à Dieu..." puisque personne n'en connait l'exacte représentation. La Vérité c'est que "Je suis Marie, Je suis Bouddha, Je suis Dieu". Bien sûr dire cela en toute Conscience demande une grande humilité. C'est la raison pour laquelle ces paroles ne peuvent s'entendre que dans le silence intérieur de chacun. Petit à petit, le silence enfantant le Silence,la Parole ne faisant plus de bruit, seul demeure "Je Suis"/// Dès que "Je Suis" je suis l'Autre dès avant qu'Il commence à s'emporter et même à aimer,je suis déjà la paix qui Lui est disponible./// "La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle." Gustave Flaubert- Namasté
    7
    Lundi 28 Novembre 2011 à 17:00
    Yog' La Vie

    Pour un ch'ti, c'est norma!! 

    http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/50287_44350527349_4707611_n.jpg

    6
    Jeudi 24 Novembre 2011 à 22:37
    Yog' La Vie

    Oui, c'est la même chose. Lui, c'est le beurre et toi la confiture. L'essentiel dans tout ça c'est de manger une bonne tartine.

    5
    Jeudi 24 Novembre 2011 à 22:36
    Yog' La Vie

    Bien sûr, c'est l'idéal. Mais il existe des patrons crè crè méssants qui font que dire des méssancetés! Si si!!

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    4
    Jeudi 24 Novembre 2011 à 22:27
    Yog' La Vie

    Je suis bien d'accord avec cela....à condition de posséder déjà soi-même une bonne connaissance de soi et une certaine sagesse.

    En tous les cas, c'est très beau cette image de chambre d'ami.

    Merci.

    3
    Mardi 22 Novembre 2011 à 22:24
    Yog' La Vie

    Je ne suis pas d'avis à fuir systématiquement. Je dis au contraire: être conscient d'être perturbé pour ensuite aviser si c'est fondé et ce que ça signifie en soi.

    Bonne nuit Danielle.

    2
    Lundi 21 Novembre 2011 à 12:11
    Yog' La Vie

    Bonjour Didier. Je ne sais pas si c'est toujours pour quelque chose mais quoi qu'il en soit, il faut apprendre à faire face à tous les inconnus, toutes nos ombres. Oui, nous sommes responsables de nos ressentis. "Ce n'est pas la situation qui compte mais moi dans la situation". Merci.

    1
    Lundi 21 Novembre 2011 à 11:07
    Thiellet

    Bonjour. Je me permets simplement de dire que ce qui nous arrive n'est jamais pour rien et c'est toujours difficile, pour moi aussi, d'entendre où nous évitons et ce que nous évitons. La prise de responsabilisation fortifie la foi, c'est un chemin de tous les jours.

    Quand le problème de l'autre qui ne m'appartient pas me rencontre, c'est qu'il me touche dans ....? A moi de voir et d'aller ou non dns ma profondeur.

    Là commence mon chemin personnel.

    Avec amour et douceur.

    Didier

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