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Mélodrame personnel
La plupart des gens adorent leur mélodrame personnel, car leur histoire constitue leur identité. Leur ego mène leur vie. Leur identité tout entière y est investie. Même la quête qu'ils mènent – en général infructueuse – pour trouver une réponse, une solution ou la guérison émane de l'ego. Ce qu'ils craignent le plus et ce à quoi ils résistent le plus, c'est la fin de leur mélodrame personnel. Aussi longtemps qu'ils sont leur mental, ce qu'ils redoutent et ce à quoi ils résistent le plus, c'est leur propre éveil.
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Commentaires
Je suis d'accord sur le mélodrame personnel et la litanie des plaintes associée au fait de ne pas perdre son identité constitutive. Et pourtant... ce qu'il écrit, comme de nombreux autres sur l'ego et plus particulièrement sur le mental ne me convaint pas; plus que cela même, je ne le sens pas juste.
Si j'observe attentivement ce qui fait une posture stable, immobile, intense, associée à un souflle lent puis, progressivement, à l'arrêt du souflle, je constate - c'est un fait qui ne fait que me concerner - que le mental est là, pas sous la forme des pensées et du sens de l'autoattribution, mais il est là. Toute la manifestation, la démarche même de pratiquer, la pratique dépouillée de la pensée, le corps lui-même, la vibration, l'implntation des cheveux, les raideurs ou la souplesse, les canaux énergétiques qui relient tous les mondes dans une gigantesque toile d'araignée sont l'expression du Mental. La pierre est une forme de mental particulière, de même que l'éveil, le jaguar, la taupe, la brindille... Sans le principe même du mental, ces expressions n'existeraient pas. Sans le mental pas de monde, pas de cosmos, pas de yoga. Juste un point.
Sans doute tout cela est il question de degré plutôt que de nature. Il n'y a pas le mental et le non mental. Je ne suis pas sûr de me suivre... :))
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C'est peut-être juste une question de vocabulaire. Le mental ou l'ego sont utiles, oui comme tu dis, sinon rien.
Dans ce que tu dis, je pourrais aussi comprendre le mot "énergie". Et comme on sait "Là où la pensée va, l'énergie va". Utile mais si fluctuante, existante mais si irréelle. L'inconvénient de l'humain est de vouloir attrapper et garder les nuages.
Et moi, suis-je bien comprise?