-
Le paradoxe du sport
De nos jours, l’activité sportive est considérée comme la clé du bien être et de la beauté. C’est pourquoi on se retrouve dans des salles de sport pendant les pauses déjeuners, on participe à des séances après le travail, on fait du sport le weekend et on regarde des vidéos de sport chez soi. Ceux qui suivent ce régime dépensent énormément de temps et d’énergie, quand aux autres, ils peuvent ressentir un « sentiment de culpabilité à ne pas pratiquer de sport » qui peut devenir une obsession paralysante qui ne fait que diminuer leur amour-propre.
Etant donné que le sentiment de culpabilité est difficile à supporter, on peut être tenté de croire que la pratique d’un sport est la meilleure voie. La plupart des mordus de sport prétendent qu’ils détiennent la clé de la relaxation et que les exercices physiques sont un moyen sûr de relâcher les tensions et de chasser le stress. D’un certain côté, ils n’ont pas tord : l’activité sportive entraîne l’augmentation du niveau d’adrénaline ce qui au début améliore nos performances. Mais le paradoxe est qu’en infligeant une activité soutenue au corps, on fatigue les muscles et on les prive d’oxygène. Cette imperfection fondamentale nous oblige en fin de compte à nous relaxer puisque notre corps est complètement épuisé. Mais il n’y a aucun mérite ni aucun bénéfice à retirer d’une telle fatigue. Car c’est contre nature de forcer son corps à subir un manque d’oxygène et des niveaux de toxines élevées ;
Pour beaucoup de gens la paradoxe du sport et le culte de la beauté sont étroitement liés. C’est pourquoi ils s’attachent au syllogisme qui dit : « Si je fais attention à mon corps, je serai plus séduisant. Si je suis séduisant, je réussirai mieux ma vie privée et professionnelle. Si je réussis, je serai heureux ». Cependant, l’activité sportive peut quand même aider à se sentir mieux car c’est un excellent moyen d’entretenir le temple qui abrite notre esprit.
Travailler sa souplesse, éviter l’obésité et rester en forme ont des bienfaits évidents aussi bien sur le plan médical que psychologique. Cependant, il n’est nul besoin de pousser son corps au-delà de ses limites pour récolter les lauriers du bien-être. Il faudrait quitter nos appareils de torture pour réfléchir à une réaction moins dynamique où le corps et l’esprit pourraient participer ensemble à un sentiment de relâchement, de libération et de relaxation ; La marche, la natation et le cyclo-tourisme, par exemple, invite le corps et l’esprit à travailler ensemble et non plus séparément.
Pour parvenir à un réel bien-être, il faut faire autant attention à la santé de notre être intérieur qu’à notre condition physique.
Car si on néglige notre santé mentale, on devient tendu et se sentir très mal. Cela ne sert pas à grand-chose d’entretenir le temple si le sanctuaire intérieur est en ruine.
Extrait de "La relaxation" de Mike George
-
Commentaires
10NoisetteMercredi 13 Novembre 2013 à 13:36Répondre
Bonne nuit!
La souplesse du corps donne de la souplesse à l'esprit.
Bravo pour la persévérance!
Passe de belles journées
Ajouter un commentaire