• Réflexions sur les personnes abandonnant les cours de yoga

     

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    J'aimerais avoir les avis des enseignants de yoga, sur le fait que les élèves ne soient pas assidus ou arrêtent totalement de venir aux cours avant la fin de l'année. J'avais déjà évoqué cette question ici.

    (Je donnes des cours depuis trois ans et fini l'École depuis un an, je me sens parfois seule avec mes questionnements).

     

    Chaque année c'est pareil. En septembre, les salles sont remplies de bonnes volontés. Vers Noël, une baisse de fréquentation se fait déjà sentir et celle-ci continue de décliner pour arriver,  au mois de mai, à un effectif  de 20%. Il ne reste que le "noyau dur" qui sont des personnes qui pratiquent le yoga, pour la plupart, depuis de nombreuses années. Les plus assidus, (de ce que j'ai pu observer dans mes cours) sont les personnes retraitées qui viennent le matin et celles en activité qui ont cours à 18h30. Le cours le plus déserté est celui de 15h30 où sont mélangés les retraités et les personnes plus jeunes sans activité professionnelle.

     

    Cette constatation n'est pas juste le fait du yoga puisque dans les associations les plus diverses, on retrouve la même tendance. Ce qui me rassure que cette attitude ne vient généralement pas de l'enseignant ou de l'animateur.

     

    Si j'en parle, c'est que je vois le yoga comme une méthode de travail sur soi et donc de transformation. Venir une heure par semaine est déjà très peu, alors que dire d'une ou deux fois en l'espace d'un mois? Le résultat sera peut-être juste une détente momentanée.

     

    Parmi ceux qui ont essayé et qui ont abandonné, j'ai pu entendre que ces personnes s'ennuyaient. J'en déduis qu'elles s'attendent à travailler uniquement sur le corps physique et ne sont pas prêtes à l'immobilité dans les postures et les respirations pour expérimenter la conscience de soi. Regarder l'intérieur d'elles mêmes est peut-être dérangeant, voire angoissant. Nous sommes également dans une société où tout doit aller vite, où il faut un résultat immédiat et où le yoga est devenu un produit de consommation comme un autre.

     

    J'en déduis -et bien sur, je ne peux que me référer à ma propre expérience- que pour un grand nombre, il est difficile de persévérer sur un tapis de yoga s'il n'a pas déjà, au fond, intégré les prémices d'une connaissance des yama et niyama, ou d'une tout autre philosophie s'en approchant, ou d'avoir connu certains états de présence intense.

     

    « Jean Ferrat - Restera t-il un chant D'oiseau?Il ne tient qu'à nous »

  • Commentaires

    23
    marie-claire
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    marie-claire
    Je trouve que tu poses bien la question... et que tu fournis aussi la réponse, en particulier quand tu écris : "J'en déduis qu'elles s'attendent à travailler uniquement sur le corps physique et ne sont pas prêtes à l'immobilité dans les postures et les respirations pour expérimenter la conscience de soi. Regarder l'intérieur d'elles mêmes est peut-être dérangeant, voire angoissant. Nous sommes également dans une société où tout doit aller vite, où il faut un résultat immédiat et où le yoga est devenu un produit de consommation comme un autre."
    Il est certain qu'on est dans une société de zapping, de recherche de résultats immédiats, de course à la surface des choses...
    Les absences peuvent parfois aussi être liées à des horaires inadaptés, mais ça ne semble pas être le cas pour tes cours, puisque tu évoques divers horaires (matin, 15h30, 18h...). Chez nous, les seuls horaires proposés sont ceux du soir et, personnellement, ça ne me convient pas du tout : impossible d'envisager de dormir dans les heures suivantes. J'aime le yoga du matin (que je pratique parfois en stage).
    22
    Suzame
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    Suzame
    Tu sais Marie-Yog c'est comme ça dans toutes les activités. Que ce soit un club photo, une chorale, un cours de gym, un atelier d'art plastique, un cours de danse.. un cours de yoga.

    Il m'est arrivé de faire cela abandonner au printemps.
    Une fois c'était la chorale. Le chapitre d'Alto dont je faisais partie avait changé par rapport à l'année précédente. Il y avait des éléments perturbateurs d'un bavardage envahissant. Je ne les supportais plus. Il y avait un concert auquel notre maître de choeur tenait beaucoup. J'ai fait le concerte. La séance suivante notre maître de choeur étant malade avait été annulée, je ne suis jamais retournée.

    Idem pour un cours de yoga... dans lequel je ne me retrouvais pas vraiment... d'abord parce que les nouveaux arrivants dont je faisais partie n'avaient pas été très bien intégrée par les "anciens"... puisque parce que cette forme de yoga ne me convenait pas vraiment... là aussi j'ai "profité" d'une absence de l'animateur pour ne jamais y retourner.

    Le printemps est une période où la lassitude se fait sentir et où la première occasion on se permet de "tourner la page".
    L'être humain est ainsi, inconstant...
    21
    amandine
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    amandine
    merci pour la photo ! et surtout merci pour tes choix de textes.. j'ai adoré celui de Alexandre Jollien!
    20
    claire
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    claire
    Cela questionne en effet. Mon d'avis d'élève pratiquant depuis des années et pas toute jeune. Le travail sur le corps sensoriel, réveille des ressentis multiples et pas toujours gratifiants.
    Là commence le travail sur soi à un autre niveau.
    Parfois les cours peuvent paraître "ascétiques" sans possibilité de partager ses ressentis; la peur du jugement existe comme dans toute relation d'enseignement, et la confiance pour "laisser faire" pas n'est pas toujours accessible...Peut être l'enseignant peut -il se questionner sur l'atmosphère" globale" du "groupe".
    C'est un bon baromètre.
    19
    Suzame
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    Suzame
    Le "on" est toi, moi, ta voisine, ton voisin, la personne à côté de toi à la boulangerie, mes collègues de bureau, le chauffeur de bus...

    Le printemps est une période de renouveau, et peut-être que- peut-être - au printemps "on" a envie de "redémarrer" et de passer à autre chose... et l'"on" a envie de cesser ces activités dans lesquelles on s'était engagée pendant la période "sombre" de l'année.

    Anecdote perso : à l'automne j'ai fait un trimestre de MLC - je trouve cela bien cette possibilité d'avoir la possibilité de s'engager uniquement pour un trimestre - cet hiver je ne suis pas retournée... Et là avec l'énergie du printemps qui est présente, je viens de recommencer un cycle de MLC.

    Peut-être une solution. Ne s'engager que pour un trimestre.. et renouveler selon l'énergie, les envies qui nous viennent.
    ______

    PS : il y a quelque chose que je déplore beaucoup dans toutes les activités "associatives". Dès qu'il y a des vacances scolaires tout s'arrête... et les personnes seules sont encore plus seules...

    Heureusement, en ce qui me concerne, il reste la biodanza puisque la personne avec laquelle je biodanse de temps en temps, propose des séances pendant les vacances scolaires... Une soirée festive et de douceur pendant le désert des vacances scolaires.
    18
    Suzame
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    Suzame
    PS : en ce qui concerne une pratique personnelle sur le corps et l'être intérieur... il y a des personnes qui vont à ces activités par "hygiène", par souci de faire de l'exercice physique qui soit plus doux que de la gymnastique, ou du footing, histoire de faire quelque chose.

    Demande à tes élèves si ils pratiquent un peu à la maison (ne serait-ce qu'une fois par semaine)...

    Ceux qui sont, comme à toi, à la recherche d'une autre dimension doivent certainement pratiquer à la maison...

    PS : quand je faisais du yoga (il y a 30 ans) je pratiquais à la maison.
    Depuis que je fais de la MLC, je pratique à la maison.
    Parfois j'ai l'air d'une personne qui ne se prend pas beaucoup en main.. Mais si, mais si. Le cas n'est pas si désespéré que les apparences veulent le faire croire.... :-)

    Bises Marie Yog.
    Passe un joli dimanche.
    17
    amandine
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:39
    amandine
    bonjour! :-)
    jusqu'à présent , je me disais que les personnes qui arrêtaient de venir , partaient faire leur jardin potager ou des balades..:-D maintenant je me dis que pour certains la rencontre avec le Yoga s'est faite ou ne s'est pas faite. c'est tout de même bien exigeant tout ça..ces postures, ce silence , ce souffle , l'immobilité.. , magnifique quand on y est sensible, mais je me dis que peut être tout le monde n'est pas prêt à ce changement de perspective qui se fait petit a petit (en plus d'avoir moins mal au dos et de mieux dormir ;-) ).
    autre chose que j'ai remarqué , c'est que finalement des personnes qui avaient l'air tres touchées , enthousiastes au début , disparaissent parfois d'un seul coup (sans expliquer pourquoi) alors que d'autres qui avaient l'air d'avoir beaucoup de mal , vont venir et ne plus arrêter .
    je regarde comme toi ,parfois un peu étonnée .
    je sens que (même si ça ne m'empêche pas de me remettre en question ) c'est indépendant de moi, comme une danse d'énergie, avec ces flux.
    je trouve aussi que le lieu est important. les cours en salle de type MJC, plus anonymes suscitent moins la fidèlité. il faut vraiment un lieu cocon .
    bonne journée a toi :-)
    16
    Lundi 20 Mai 2013 à 10:47
    Yog' La Vie

    Le site d'Alexandre Jollien: http://www.alexandre-jollien.ch/

    15
    Mercredi 15 Mai 2013 à 09:51
    Daniel
    La réflexion de la dame à la fin du cours réchauffe le coeur. Les graines que tu sèmes portent donc leurs fruits.
    14
    Mercredi 15 Mai 2013 à 09:23
    Yog' La Vie

    Oui pour ceux qui abandonnent au bout d'un trimestre, certainement qu'ils n'y voient pas d'intérêt. Exigence sans l'être, puisque le yoga se module en fonction de ses ressentis.

     

    J'ai eu aussi ce cas de figure de personne très enthousiasmée. Je pense qu'elles sont dans la représentation mais n'ont pas vraiment eu de ressentis. Je me souviens d'une jeune fille à la sortie d'un cours: "Oh la la quand je vais dire a mes copines que j'ai fait du yoga!". Elle avait des étoiles dans les yeux mais je ne l'ai jamais revue.  Alors que les personnes qui souffrent savent qu'elles auront un soulagement à leurs maux.

     

    La danse des flux, je sens aussi comme ça. Je fais d'ailleurs de plus en plus d'enchainements et les "anciens" ont l'air d'apprécier.

     

    Les salles ne sont pas très belles pour la plupart, certaines mal chauffées sauf celle-ci dans laquelle j'ai donné mon 1er cours (et j'y suis toujours).

     

     

    Merci Amandine!

    13
    Mercredi 15 Mai 2013 à 09:12
    Yog' La Vie

    Question ego, c'est vrai qu'au début je me posais la question. Mais je me rends compte qu'il pourrait bien y avoir un grand maître que cela n'y changerait rien. C'est une question de volonté et de persévérance avant tout.

    De la même façon, je varie d'une séance à l'autre en fonction des personnes présentes et je ne réutilise pas mes fiches.

    Pour la recherche de reconnaissance, je n'y pense même pas. Oui, nous y trouvons aussi notre plaisir, et c'est déjà beaucoup.

    Hier, à la fin du cours une dame m'a dit: "C'était une belle séance, je suis allée très loin". De temps en temps un cadeau ça se prend aussi.

     

    12
    Lundi 13 Mai 2013 à 15:32
    Daniel
    Je pense que globalement toutes les activités sont soumises à des désistements tout au long de l'année. Comme toi je suis professeur de yoga et comme toi je suis confronté à ce problème. Il n'y a pas grand chose à faire, il faut accepter la situation. Cette situation me fait toujours réfléchir: Si je suis affecté par cela , c'est sans doute aussi parce que mon égo en prend un coup.
    Cela me peine mais en même temps cela me stimule et j'essaie de susciter plus d'intérêt au près de mes élèves en leur proposant des exercices nouveaux. Je tente de les maintenir en éveille et de les surprendre. Je pense qu'il faut établir dans les cours une progression constante et ne pas trop répéter les mêmes exercices. Tout est question de dosage et de ressenti. C'est pas toujours facile de proposer un enseignement vivant. J'essaie donc de me renouveler tout en suivant une ligne directrice et pour cela je fais souvent appel à mon ressenti plutôt qu'à ce que l'on m'a appris.Ce n'est que mon expérience et elle vaut ce qu'elle vaut....En conclusion tout cela demande beaucoup d'abnégation et peu de reconnaissance. C'est aussi une formation pour nous......
    11
    Lundi 13 Mai 2013 à 14:02
    Yog' La Vie

    Dans la philosophie du yoga: "Semer sans attendre les fruits". Pas facile pour des nouveaux! L'idée de réussite est tellement ancrée dans les mentalités.

     

    Le prof ne devrait pas avoir d'attentes. Il peut juste constater le chemin parcouru par les élèves.C'est assez sympa de voir que des personnes qui avaient du mal à rester en place, arrivent tout doucement à s'intérioriser...et tout ce que cela a ensuite commme répercutions dans le quotidien.

     

    Il faudrait que je prenne le temps de faire un questionnaire pour leur demander ce qui a changé chez eux. 

     

    Merci Miche

     

     

     

    10
    Lundi 13 Mai 2013 à 13:56
    Yog' La Vie

    L'idée de résolution est paradoxale. S'imposer et en même temps trouver la justesse entre le désir, le plaisir et la régularité.

     

    Un prof qui ne pratique pas est-il un bon prof? Dire aux autres ce qu'il faut faire alors que soit-même ne pratiquons pas a t-il un sens?

     

    Mes séances évoluent en même temps que moi. Je ne fais faire uniquement que ce que j'ai intégré. Les élèves que j'ai depuis 3 ans voient le changement.

     

    9
    Lundi 13 Mai 2013 à 13:45
    Yog' La Vie

    Oui, j'ai bien conscience que la plupart des personnes qui vont au yoga ont simplement une démarche bien-être. C'est déjà ça. Je constate que leur intérêt n'est pas très grand concernant la philosophie, les chakras, les bandhas,....Ils ne font pas de recherches par eux-mêmes.

    Concernant la pratique à la maison, c'est une question que je pose de temps en temps: 99% ne pratiquent pas.

    Moi, je pratique tous les jours. Passage un peu obligé pour la préparation des séances puisque si je ne montre pas la posture, il faut l'avoir pratiquée pour l'expliquer. Mais je pratique aussi pendant les vacances parce que ça ne peut pas être autrement, ça fait du bien et c'est joyeux.

    8
    Lundi 13 Mai 2013 à 13:36
    Yog' La Vie

    Le "on" est souvent utilisé pour ne pas dire "je". Et même si ce sont toutes ces personnes, notre vision est en fonction de nous-mêmes. A chaque fois que je parle des autres, je me définis à quelque part.

     

    Chez certains, le printemps commence à Noël!

     

    En fait, je ne juge personne, chacun est libre mais je trouve dommage d'entreprendre puis de délaisser. En ce qui me concerne, à chaque fois que j'ai démarré quelque chose, je suis allée jusqu'au bout et je trouve les résultats plutôt satisfaisants. Ce serait comme vouloir faire le Mont xyz, et de rabattre chemin à mi-parcours. Il restera l'insatisfaction de l'inachevé.

     

    Pendant les vacances scolaires, la plupart du temps les salles sont occupées par les centres aérés ou autres activités. Les profs prennent aussi des vacances mais certains proposent  d'autres crénaux hors assos dans des salles libres. 

     

    7
    Lundi 13 Mai 2013 à 13:27
    Yog' La Vie

    "Le travail sur le corps sensoriel, réveille des ressentis multiples et pas toujours gratifiants."

     

    Oui, simplement être là et constater. Gratifiant par rapport à quoi, à qui? Certes, c'est une démarche que d'accepter ses difficultés, ses limites...et ne rien attendre.

     

    Pour l'amosphère des cours ou le partage des ressentis: moi-même, alors que je suis la même personne d'un cours à l'autre, je constate que tous mes cours (8) ont une atmosphère différente. Le moment de la journée donne les principales différences. Mais aussi, l'âge des personnes, leurs lieux d'habitation (ville ou campagne) si elles se connaissent ou pas, leurs activités, le nombre d'élèves,...

     

    La peur du jugement est un reste de scolarité ou vient des parents mais qui ne devrait pas avoir lieu en yoga puisque la recherche de performance est exclue. C'est le yoga qui doit s'adapter et non la personne.

     

    Merci Claire

     

    6
    Lundi 13 Mai 2013 à 05:12
    Miche
    Ton billet soulève la question de la pratique, et des attentes que l’on peut avoir vis-à-vis d’une pratique.
    C’est une question intéressante…
    Mais le yoga dans son essence, ne remet-il pas en cause le but, l’effort, la volonté dirigée pour une réussite ?

    Et le professeur de Yoga dans quelles attentes est-t-il ?

    Belle journée à toi, Yog.
    5
    Dimanche 12 Mai 2013 à 16:44
    Blandine
    Bonjour à toi,
    en ce qui me concerne, quand je prends une résolution, il m'est difficile de la tenir même si elle est excellente: tous les jours je pratiquerai mon yoga sur mon tapis, tous les jours ceci ou cela. Et bien je pense qu'il est tout aussi difficile pour chacun d'aller au bout de son projet. Sans cela le monde serait sûrement différent de ce qu'il est. On dit bien que l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est pas si stupide. Dans mes cours, il y a aussi cette tendance mais il y a aussi des rocs. J'en profite pour tester des choses et avoir une marge d'expérimentation avec les affictionados. Je note aussi, qu'il y a des gens qui arrivent même en ce moment dans les cours pour commencer quelque chose. Alors tout est là, et le nouveau aussi. Bises Blandine
    4
    Dimanche 12 Mai 2013 à 08:24
    Yog' La Vie

    "Pour faire du yoga je pense malgré tout que la constitution physique mince élancé et souple est un plus". Ceci n'est pas la bonne façon de voir puisque le yoga est adaptable pour tous...même pour des personnes très âgées ou en fauteuil roulant.Le yoga est avant tout un état d'esprit.

     

    3
    Dimanche 12 Mai 2013 à 08:20
    Yog' La Vie

    Oui, il y a diverses raisons de ne pas rester, et à quoi bon insister dans quelque chose qui ne nous convient pas. Il faut avoir le courage de dire à l'animateur ce qui nous a déplu, c'est une façon pour lui de s'ajuster.

    C'est étrange que tu dises que le printemps apporte la lassitude. Qui est le "on"?

    Comment être satisfait si la plupart du temps on abandonne ou on papillonne d'une activité à l'autre?

    "L'être humain est ainsi, inconstant", je dirais qu'il est toujours à la recherche de nouveautés à l'extérieur tant qu'il n'a pas trouvé la joie en lui. 

    Le yoga est une discipline qui demande du temps, de la régularité, ce qui va à contre sens de notre façon de vivre qui est le plus souvent la recherche du plaisir et un donc un style de vie consumériste.

    Voir Tapas

     

    2
    Samedi 11 Mai 2013 à 16:47
    catiechris
    Moi j'ai arrêté le yoga parce que ceci ou cela, mais uniquement parce que je souffrais trop mes os, mes ligaments, mes tendons, c'était horrible, plus un petit surpoids. Pour faire du yoga je pense malgré tout que la constitution physique mince élancé et souple est un plus. J'ai commencé le yoga j'avais 28 ans, après ma fille, j'ai arrêté et j'y suis revenue. Mais j'ai fait d'autres sports que j'ai arrêté aussi. Même marcher actuellement est un calvaire. Donc j'ai trouvé autre chose qui me convient. Ceci dit c'est vrai que j'ai du mal à comprendre que les gens s'inscrivent et viennent en dents de scie et ne font pas l'année, une copine m' a dit que certaines ne supportaient pas la régularité et l'obligation, voilà ! pour mon ressenti. L'année prochaine (en septembre je vais tester le pilates, je ne sais si cela me conviendra, mais le jour les horaires me conviendront mieux que mon cours de yoga, mais un jour je le sais j'y retournerai c'est certain. Un cour adapté à mes conditions physiques... Plus que morales.
    1
    Samedi 11 Mai 2013 à 15:21
    Yog' La Vie

    Bonjour Claire,

    Pour les horaires inadaptés, ce n'est pas la raison, puisque les personnes s'inscrivent en début d'année en connaissance de cause.

    Ceux qui viennent le soir me disent au contraire qu'ils dorment mieux. Moi je suis du soir également (ma meilleure heure est 18h) car le matin je suis "rouillée". Mais lorsque j'ai du temps le matin, en commençant très doucement, c'est vrai qu'ensuite je suis en forme pour la journée.

     

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