• Bonjour,

    En tant qu’association tibétaine, nous organisons une tournée nationale de Chants et danses du Tibet et de l’himalaya.

     

    Serait-il possible de vous envoyer des flyers et affiches concernant cet évènement ou bien si nous pouvions échanger nos liens ou encore mieux, envoyer ce message à vos contacts ?

     

     



    “Le Tibet s’invite en France : Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Chambéry, Agen, Angoulême, Bourges, Quimper, Agde, Millau, Toulouse, Grasse, Sisteron, Rennes, Le Mans,... :


    Une troupe de 12 chanteurs et danseurs composée de nonnes, de moines et de laïcs venus de l'Himalaya (Ladakh) nous feront découvrir leur culture par l’intermédiaire d’un unique spectacle de trois heures de danses costumées et de chants destinés à la paix dans le monde. Haut en couleur, musicalité, gaité et joie, rire, bonheur et spiritualité, ce spectacle de trois heures est d'une grande richesse et d'une grande beauté car il allie, pour la première fois en France, les danses et chants sacrés, les danses folkloriques tibétaines et comporte un volet humoristique.

    Unique en France, ce spectacle est un voyage au Tibet !

    Les bénéfices sont intégralement destinés au projet de construction d'une école tibétaine. La troupe himalayenne se produit gracieusement pour cette noble cause.

    Achat des places à la FNAC, CARREFOUR, INTERMARCHE, MAGASINS U, GEANT & BILLET REDUC.COM OU sur http://dansesdutibet.free.fr

    Merci de votre réponse. Nous vous souhaitons une très belle journée.

     

    Padma

     

     

     


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    http://prix.unblog.fr/files/2008/03/caddy.jpg 

     

    Avec ma carte

    Ma carte fi

    Ma carte fidé

    Ma carte fidéli

     

    Je fais la queue

    A une caisse pri

    A une caisse prio

    A une caisse priori

     

    Et je gagne du temps

    Et le temps c’est de

    C’est de

    C’est de

     

     

    Je ne sais plus de qui c'est

     

     

     

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    Bienvenue à tous, aux 300 à 400 lecteurs quotidien et au 200ème abonné!

     

     

    Suite aux commentaires, je rajoute les preuves! Ah mais!

     

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  • http://theshala.com/images/room.jpg

     

    J'ai découvert un site: Yoga chez moi

     

    Alternative intéressante pour ceux qui n'ont pas de cours de yoga à proximité de chez eux, ou pas de voiture ou qui ont des enfants à la maison,... Cette année, je ne prends pas de cours personnels. La raison est que je suis déjà sur la route 5 fois par semaine pour donner mes cours, que cela prend du temps (50 km aller-retour pour 1h30 de cours) et que ce ne serait ni écologique, ni économique d'en rajouter.

     

    On trouve beaucoup de vidéos de yoga sur internet mais la plupart sont en anglais. Ayant perdu mon niveau scolaire, je regarde, je dessine les postures et ensuite, je fais à mon rythme. L'inconvénient est de ne pas être guidé et ça pourrait finir par ressembler à de la gymnastique.

     

    J'ai donc essayé le yoga en ligne en français avec la séance gratuite de vendredi dernier (c'est gratuit tous les vendredi jusqu'au dimanche soir) sur l'ouverture du coeur, que j'ai beaucoup apprécié.

    Il suffit que vous vous inscriviez (mail + un mot de passe).

    Vous avez accès aux séances payantes (paiement par carte bleue) Ça fonctionne sous forme de crédits. Pour 12 euros, par exemple, vous avez droit à 15 crédits, soit 0,80 euros le crédit. Pour regarder une vidéo d'une heure, c'est environ 4 crédits, soit 3,20 euros. Vous ne pouvez y accéder que pendant 24 h. Si vous voulez la télécharger (donc l'acheter définitivement) c'est 10 crédits soit 8 euros.

     

    Pour pouvoir profiter des séances sur le long terme et à moindre coût, hier j'ai enregistré la séance Intelligence du Corps – la Respiration avec un dictaphone et j'ai fait en même temps les petits dessins des postures. Ensuite, j'ai refait la séance complète avec la vidéo pour vérifier que je comprenais bien les enchaînements, placements du corps, etc.

    Ce matin, ne pouvant plus y accéder, j'ai refait la séance avec seulement le son et les dessins et c'était très bien. Ça oblige à rester concentrer, de ne pas se tordre le cou pour regarder l'écran en faisant  les postures.

     

    Évidemment, ensuite nous sommes sollicités par mail pour de nouvelles séances. Attention à ne pas tomber dans ce consumérisme. Il me semble qu'une séance d'une heure est très riche en enseignements et la répéter pendant deux semaines ou un mois permet vraiment de progresser et de s'approprier les postures et les enchaînements.

     

    Je fais ces séances pour moi, pour découvrir d'autres façons, très différentes les unes des autres en fonction des enseignants, d'aborder le yoga, mais aussi parce que uniquement donner des cours, on peut finir par se dessécher que ce soit au niveau de l'énergie ou de l'inspiration. Pour donner il faut aussi recevoir.

     

    Je suis satisfaire de la qualité de ces cours et me crois vraiment dans une salle avec un vrai prof.

     

    Je fais aussi ces séances pour pouvoir ensuite les transmettre. Dans ces séances j'entends un nouveau vocabulaire, de nouveaux enchaînements ou d'autres manières d'appréhender la respiration. Ce ne sera pas du copié/collé mais une ouverture où j'intégrerai mes propres couleurs.

     

    Voilà, je pense que pour utiliser ces vidéos, c'est mieux d'avoir déjà eu des cours avec un professeur qui corrige les postures. Mais j'ai vu qu'il y avait aussi des vidéos pour débutants....à voir.

     

    J'ai terminé ma formation, j'ai alors maintenant tout le loisir de me plonger dans de nouvelles pratiques. Aaaaaahhhh!

     

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  • Banc

    Souvent je me pose la question de ce que c'est qu'aimer vraiment quelqu'un...

     


    C'est un concept. On ne peut pas aimer quelqu'un. C'est un fantasme. La personnalité ne peut pas aimer. Aimer, c'est ce qui est essentiel, ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire ou non. Quand on arrête de faire, il reste l'amour. Mais aimer quelqu'un... On aime quelqu'un s'il correspond à son fantasme. La personne que vous aimez, si elle fait ceci ou cela, vous ne l'aimerez plus. Un amour qui commence et qui finit, ce n'est pas vraiment un amour. Aimer, c'est écouter, c'est être présent.

    Aimer vos enfants, c'est ne rien leur demander et tout leur donner. Un jour, ils disparaîtront, ils ne seront plus en contact avec vous. Demander à votre enfant de vous téléphoner, de vous donner des nouvelles, ce n'est pas de l'amour. L'enfant fait ce qu'il sent le besoin de faire ; on ne demande rien à un enfant. Mais aimer quelqu'un sur un plan humain, c'est un fantasme. L'ego ne peut pas aimer. Il utilise, prétend, se sécurise.

    Quand vous trouvez quelqu'un qui correspond à votre fantasme physique, psychologique, intellectuel, affectif, vous dites l'aimer profondément. Quand cette personne fait ensuite ceci ou cela, vous dites que c'est quelqu'un de détestable.

    On ne peut pas aimer quelqu'un. Ressentir une forme d'amour est profondément juste. C'est avant le fantasme du « j'aime quelqu'un ». Le sentiment d'amour est profond, essentiel. Mais, par manque de maturité, on pense aimer quelqu'un. On n'aime pas quelqu'un ; on aime tout court, parce que l'amour est sans direction. Ce que j'aime, c'est ce qui est présent devant moi. Il n'y a rien d'autre. Que pourrait-il y avoir de plus beau, de plus extraordinaire que ce qui se présente à moi dans l'instant si je n'ai pas l'idée que la beauté, la sagesse sont là-bas ?

    L'amour est ce qui est quand on arrête de prétendre aimer quelqu'un. Aimer quelqu'un, vouloir être aimé, c'est une histoire. Que veut dire être aimé ? Personne ne vous aime, personne ne vous aimera jamais, personne ne vous a jamais aimé et c'est merveilleux ainsi. Les gens ne peuvent que prétendre. Si vous correspondez à leurs critères psychologiques, physiques, affectifs, ils vous aiment quand ils vous rencontrent. Si vous correspondez à l'inverse, ils vous détestent. Et alors ? Il y a des chiens qui vous aiment, d'autres qui ne vous aiment pas. C'est biologique. Pourquoi s'occuper de ces choses-là ? Que signifie être aimé ? C'est un fantasme. Qu'est-ce que cela peut faire que quelqu'un projette sur moi quelque chose d'attirant ou de repoussant ? C'est complètement fantasmatique ! À un moment donné, vous vous rendez compte que vous n'avez pas besoin d'aimer, pas plus que d'être aimé. Que reste-t-il ? Il reste le sentiment d'amour, cette communion qu'on a entre tous les êtres et qui n'est pas directionnelle.

    Vous vous rendez compte que c'est à vous d'aimer. Ce qui vous rend heureux, c'est d'aimer. Si quelqu'un vous dit vous aimer profondément mais que vous ne l'aimez pas, cela ne vous fait rien. Par contre, quand vous aimez, cela vous rend heureux. Les choses étaient vues à l'envers : c'est à moi d'aimer. Quand j'aime mon corps, mon psychisme, mon environnement, il y a tranquillité. Mais vouloir être aimé est un concept.

    Quand vous aimez, vous n'aimez pas quelqu'un, vous aimez tout court. La personne avec laquelle vous vivez, couchez ou allez au cinéma, c'est autre chose. Vous ne pouvez pas coucher avec tout le monde, habiter avec tout le monde. Une sélection organique se fait. Mais l'amour ne se situe pas là. Ce n'est pas parce que vous couchez avec un homme que vous l'aimez plus qu'un autre avec qui vous ne couchez pas ! Ce n'est pas parce que vous vivez avec une femme que vous l'aimez plus qu'une autre avec qui vous ne vivez pas. C'est fonctionnel. Il y a des gens que l'on aime profondément et l'on ne vit pas avec eux, on ne couche pas avec eux. Les circonstances ne sont pas là. Je n'ai pas besoin d'aimer quelqu'un pour vivre avec lui, coucher avec lui, partir en voyage avec lui. Cela se passe à un autre niveau. Mais aimer quelqu'un, tôt ou tard vous verrez que cela ne veut rien dire. C'est comme se prendre pour quoi que ce soit, se prendre pour un Français, par exemple ; c'est une image.

    Je peux être stimulé par quelqu'un. Lorsque mon corps passe à trente mètres de tel autre corps, une forme d'intensité se manifeste, et à dix mètres c'est encore plus intense, et dès que l'on s'effleure c'est comme une folie qui vient : son odeur, la forme de son corps, le son de sa voix, sa manière de bouger, sa douceur ou sa violence, sa richesse ou sa pauvreté font que je suis touché. Mais pourquoi mettre le mot « amour » là-dessus ? C'est purement chimique. Selon ce à quoi ressemblait votre père, votre grand-père, si à trois ans vous avez été battu ou caressé, vous allez aimer telle ou telle forme de corps, telle ou telle odeur, tel ou tel mouvement. Tel homme vous attire, tel autre pas du tout. Cela remonte à très, très loin. Il n'y a pas à mettre le mot « amour » là-dessus. Ce n'est que lorsque vous voyez cela que vous pouvez vivre avec quelqu'un, vous marier, avoir des enfants, tout cela sans besoin de jouer la comédie. Vous vivez fonctionnellement avec quelqu'un, avec tout le respect et l'écoute que cela implique. Mais vous n'êtes pas obligé de croire que vos enfants sont vos enfants, que vos parents sont vos parents, que votre mari est votre mari. Ils le sont aussi, bien sûr, occasionnellement.

    Aimer, c'est écouter. Vous êtes en face d'une situation, avec un homme ? Vous l'écoutez. Vous écoutez ce qu'il est, pas uniquement ce qu'il prétend être. Vous écoutez profondément, sans commentaire. Quand vous écoutez, vos enfants sont parfaits, votre mari est parfait, vos parents sont parfaits, votre corps est parfait, votre psychisme est parfait. Telle est la vision claire qui vient de l'écoute.

    Lorsque je pense que mes enfants, mon mari, mon corps doivent changer, c'est que je n'écoute pas. Je parle, j'ai une idéologie à propos de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. C'est cela, le fascisme : vouloir que les autres soient comme je décide qu'ils devraient être. Ce fascisme psychologique n'a pas de sens.

    Aimer, c'est respecter. Je respecte mon environnement, mon enfant, mon mari, mon père, la société et toutes les violences que j'ai subies. Je respecte ce qui est là. Cela ne justifie rien, je n'ai pas à justifier. La vie n'a pas à être justifiée ; elle est ce qu'elle est. Je fais face à la réalité, non pas à ce que la réalité devrait être selon ma fantaisie intellectuelle. Le voisin est exactement comme il doit être, il ne peut pas être autrement. Quand je vois clairement comment il fonctionne, j'ai de bons rapports de voisinage. Quand mon voisin bat sa femme, je comprends profondément que sa terrible souffrance l'amène à battre sa femme. Cela ne veut pas dire que, dans certains cas, je ne vais pas appeler la police, faire une remarque ou intervenir physiquement. Cela veut dire que je sais que quand on bat sa femme on le fait par souffrance, que quand on est violent c'est que l'on se sent agressé. On peut se sentir agressé par un sourire...

    Dans une absence totale de critique, il y a une compréhension de la situation. J'appelle cela respect. Certains l'appellent amour. Mais aimer quelqu'un, quelle histoire extraordinaire ! Et être aimé, c'est encore plus merveilleux comme histoire ! Souffrir de ne pas être aimé, c'est le summum ! Voir comment on fonctionne.

    Si je donne un biscuit au chien, le chien m'aime. Si je tape sur le museau du chien, le chien ne m'aime pas. Je fais ceci, mon mari m'aime. Je couche avec son frère, mon mari ne m'aime plus. Et alors ?... Laisser les gens libres. Les gens m'aiment, les gens ne m'aiment pas, c'est merveilleux ainsi. Avoir besoin d'être aimé est une mode qui va passer. Elle est le fruit d'une époque un peu décadente.

    Avoir besoin d'être aimé est une forme de maladie très intense sur le plan somatique. C'est terrible, tout comme la jalousie. Cela détruit le système hormonal, le système cellulaire. Ce besoin d'amour est un poison. Le remède, c'est d'aimer. On ne peut qu'aimer. Quand on dit : « Je n'aime pas », on nie l'essentiel en soi-même, parce qu'il n'y a rien que l'on puisse ne pas aimer. Quand je dis ne pas aimer telle personne, je nie l'amour qui est en moi. Alors, je souffre.

    C'est merveilleux d'aimer, d'être totalement attentif à quelqu'un. Comme avec un enfant. Est-ce que l'on peut empêcher l'enfant de mourir, de se faire écraser ? Non. On aime l'enfant comme il est maintenant, à chaque instant. On ne sait pas si, l'instant d'après, il aura toujours cette forme. On est présent sans demande. Que peut-on demander à un enfant ? On fait tout ce que l'on peut, sans lendemain. C'est gratuit. Quand on vit avec un homme, c'est la même chose : vous faites tout ce que vous pouvez, sans rien demander. Là, une autonomie, une maturationse crée. Si, un jour, par la nature de la vie, il y a séparation d'avec la personne qui a vécu dix ans avec vous, d'abord vous verrez que cet amour ne vous quitte pas, et ensuite, si vous aimez profondément cette personne, il y aura une immense facilité pour vous de comprendre qu'elle a besoin de rencontrer quelqu'un d'autre et vous aussi (ou pas).

    L'amour, c'est la plasticité. Aucune demande possible. Plus vous vous familiarisez avec l'attitude de tout donner et de ne rien demander, plus vos relations affectives deviennent simples, faciles, harmonieuses. Dès l'instant où vous demandez la moindre chose, vous rencontrez l'amertume, la déception, les regrets, l'hésitation, l'agitation, le conflit.

    Cela se transpose à tous les niveaux. Tant que j'attends la moindre chose de mon corps, je serai déçu. Jusqu'au moment où je me rends compte que, au contraire, c'est moi qui dois donner, aimer. J'aime donc mon corps comme il est, avec ses maladies, ses limites, ses faiblesses, ses accidents. S'il est ainsi, c'est qu'il y a de très bonnes raisons. Il n'y a pas de hasard ? ce qui ne veut pas dire que cela ne changera pas. Je me rends disponible pour que mon corps puisse s'exprimer, dans la santé comme dans la maladie. Mais si je demande quelque chose à mon corps, si je veux utiliser mon corps, c'est encore la dictature, la volonté d'imposer la santé, le sport, un régime alimentaire, etc. C'est une forme de violence.

    J'écoute mon corps, qui transmet ce dont il a besoin. Tout ce que j'ai à faire, c'est d'être disponible. Chaque fois que mon corps a une faiblesse, je comprends que c'est un cadeau qui me permet d'en découvrir une qui est autrement plus importante : celle de croire que mon corps doit être sans faiblesse. C'est cela, la faiblesse. Quand je fais face clairement à cela, à un moment donné la faiblesse du corps reste ce qu'elle est : simple faiblesse du corps ; je ne me sens pas faible parce que mon corps est faible. Mais si la faiblesse du corps fait que je me sens faible, c'est à ma faiblesse psychologique que j'ai besoin de faire face. La faiblesse de mon corps m'aide à m'interroger.

    Ce qui me touche est ce qui me mûrit. Le fantasme de l'amour est une chose très ponctuelle dans la vie humaine. Cela ne dure qu'un moment, au milieu de la vie, pendant cette période où l'on entretient des voitures de course rouges. Un enfant de dix ans n'a pas ce fantasme ; il est très heureux sans être amoureux. À vingt-cinq ans, il se dit que, s'il n'est pas amoureux, la vie n'a pas d'intérêt ! Plus tard, à quatre-vingt-quinze ans, il n'a plus du tout envie que quelqu'un lui saute dessus pour le tripoter et il est très heureux quand même.

    L'amour tel qu'on l'entend habituellement est une absence d'amitié. C'est un troc, un échange, du business. Tu me donnes ceci, je fais cela. Je ne couche pas avec la voisine, tu ne couches pas avec le voisin ; nous sommes fidèles. L'amitié, c'est être disponible à tout ce qui est possible. On n'est pas obligé de savoir si l'on est l'amant, le mari, l'ami, le père, l'enfant. Il y a un tas de rôles humainement possibles. À un moment donné, on ne se situe plus en fonction de ces rôles. Tout est souple. Si on rencontre quelqu'un, on n'a pas de rôle. Le rôle se crée dans l'instant et il s'efface dans l'instant.

    Il faut trouver une créativité dans les relations humaines. Il n'y a pas une seule alternative -- faire l'amour ou ne pas faire l'amour -- il y a de multiples possibilités de rencontres humaines physiques, mentales, psychologiques. S'ouvrir à toutes ces couches, corporellement. Il n'y a pas que la tendresse ou la violence. Il y a toute une palette d'émotions. Par peur, par besoin de savoir quelque chose sur soi-même, on ne connaît généralement que l'un ou l'autre... et on néglige tout ce qui est au milieu.

    C'est facile, les relations humaines, très facile. Il suffit d'aimer ce que l'on rencontre. Aimer, c'est donner la liberté. Là où il ne peut pas y avoir de conflit psychologique, on ne peut pas se fâcher. Des gens se fâchent avec vous ? Vous respectez cela. À un certain moment, on ne peut plus être fâché.

    Il y a des souffrances inévitables, des souffrances physiques : quand on est torturé, quand on a certains accidents terribles. Mais la souffrance psychologique -- souffrir parce que ma femme fait ceci, parce que mon mari fait cela, parce que telle personne est morte -- est une chose inutile. On a déjà suffisamment de souffrances inévitables à affronter pour réserver notre capacité de souffrance à ces moments-là. Souffrir parce qu'on n'est pas aimé, de cela au moins on peut se passer. Cela ne nie pas l'intensité des rapports humains, au contraire. C'est le fantasme d'aimer qui rend mièvres les rapports humains.

    On peut très bien vivre toute une vie avec quelqu'un dans un profond amour. Dans ce cas, ce n'est pas un fantasme d'aimer, c'est une résonance qui est là. Si vous n'avez pas l'idée d'aimer quelqu'un, vous n'avez pas non plus besoin de changer de mari tous les dix ans. Vous savez très bien qu'avec un autre ce sera pareil ; on rencontre uniquement sa propre problématique. On peut passer toute une vie dans un rapport merveilleux, on peut passer toute une vie à approfondir ce rapport ; c'est un rapport sans demande, un rapport d'amour, dans le sens où l'on aime profondément ce qui est là. Autrement, il y a toujours déception. On est déçu, amer. On a la lèvre supérieure légèrement rétractée, symptôme physiologique des gens amers. On s'énerve facilement, on sursaute avec le téléphone, on est acariâtre parce que l'on est déçu sans le savoir, parce que l'on a demandé quelque chose qui n'existait pas. Cette prise de conscience nous libère de toute demande. Que reste-t-il alors ? Il reste l'amour, le non-besoin.

     

     


     

    Eric Barret

     




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    Voilà au moins deux semaines qu'elle loge sous le lave-linge dans la salle-de-bains. Dès que la lumière s'allume, elle vient nous montrer ses papattes. Bon, je l'accepte à condition qu'elle ne me  grimpe pas sur la tête.

     

    L'an dernier, en décembre, nous avions eu une mouche pendant trois semaines.

     

    Finalement,  toutes les bêtes sont attachantes si on y prête attention. 

      (enfin,  presque)

    Une fois un oiseau, c'était moins zen.

     

    Des limaces (moins attachant) aussi qui sortaient la nuit de dessous la douche.

     

    Et puis la merlette...


     

    (Faites pas attention au ménage ....yoguer ou balayer, hein, bon...)

     


     

    (Pour les réponses  aux mails....patience, je ne suis pas des plus courageuses). 

     


     


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    Voici un excellent livre (découvert à la médiathèque) quand on est en mal d'inspiration.

     

     

    Jacques Choque, professeur de yoga et stretching, auteur d'une quarantaine de livres, vient de sortir un ouvrage, Le guide pratique des enchaînements. Vingt séries de postures pour le bien être au quotidien, sont décortiquées.

    Un ouvrage en couleurs, illustré par 1 100 photos. « C'est le premier qui existe consacré aux enchaînements, confirme Jacques Choque. Il représente deux ans de travail. Ce livre est destiné aussi bien aux pratiquants qu'aux encadrants ».

    On y trouvera des enchaînements incontournables comme la Salutation au soleil et la Salutation à la lune, ainsi qu'un grand nombre de versions originales. « Vous partirez sur les traces du yoga égyptien et explorerez l'art de la méditation par des exercices respiratoires ».

    Chaque mouvement est accompagné d'une photo en couleur et de consignes claires et précises. Les nombreux conseils des auteurs permettent de pratiquer ces enchaînements de manière efficace, agréable et sans risque de douleur.

    Un ouvrage très bien conçu, réalisé en collaboration avec Laurence Gaudin, professeur de yoga et sophrologie à Caen.

    Le guide pratique des enchaînements. Éditions Vigot. 29 €.

     

     

    A vous!

     

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    Beaucoup d'autres vidéos ici

     

     



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