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    Pris ici: http://www.hygienisme.org/


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  • Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

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    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    http://frphoto500x500.mnstatic.com/la-maison-de-rubens_421534.jpg

     

     

    http://lh6.ggpht.com/_60hl5pwOqMY/SXxHBzzq8sI/AAAAAAAAAek/YSadanM9_QA/Anvers+Janvier+2009+053.jpg

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

    Promenade à Anvers

     

     

     


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  •  http://www.mafamillezen.com/wp-content/uploads/2012/03/Femme-triste-lu-photo-Fotolia.com_.jpg

     

     

     

     

    Le son n'étant pas très bon, j'ai trouvé la retranscription de la vidéo chez BlogBug (Merci!)

     Généralement  l'émotion est ajournée, bloquée, car dans une émotion, il n'y a pas de personne. L'émotion détruit la sécurité, détruit la référence. Les gens ne supportent pas d'avoir peur, ne supportent pas d'être en colère, ne supportent pas d'être joyeux, ne supportent pas d'être malheureux, car lorsque l'émotion est forte, on perd ses références.

    Quand il y a l'émotion, il n'y a pas d'égo. L'égo bloque l'émotion. Donc quand une émotion surgit, l'ego refuse l'émotion. Quand la peur apparaît, l'égo ne veut pas avoir peur. Quand la tristesse apparait, l'ego ne veut pas être triste. Je passe mon temps à refuser l'émotion. Quand une bulle de tristesse monte en moi et que je décide de me marier pour ne pas être triste ou de divorcer pour ne pas être triste ou de faire du yoga pour ne pas être triste, la bulle reste là. Et dans un moment de "non fabrication", de nouveau la bulle va monter. A ce moment-là je vais décider d'acheter un appartement, d'acheter un chien, d'apprendre le russe pour être moins triste. Mais la bulle est toujours là jusqu'au moment où je me rends compte que la bulle de tristesse qui monte, monte pour s'éliminer. Elle ne monte pas parce que je suis triste. Je ne suis pas triste mais il y a la notion de tristesse en moi.

    Donc au lieu de refuser l'émotion de tristesse, je vais laisser vivre cette émotion qui est purement tactile et non conceptuelle. On ressent la tristesse et quand on laisse vivre cette émotion de tristesse, elle passe par un certain nombre de transformations tactiles, sensorielles. Comme une fleur qui s'ouvre. Quand la fleur, s'ouvre, s'ouvre, à un moment donné elle meurt. Quand l'émotion est vraiment laissée libre, elle s'élimine naturellement. C'est un processus organique, on n'a pas à le fabriquer, il s'impose naturellement quand je vois que l'émotion vient pour me quitter. Mais tant que je m'approprie l'émotion, tant que je prétends être triste… et puis quand je suis triste, bien sûr je refuse la tristesse, quand j'ai peur, je refuse la peur… Et quand je me rends compte que je n'ai pas peur mais que je sens la peur, la peur peut monter…une peur qui monte est une peur qui se libère.

    A ce moment-là l'émotion devient fonctionnelle, elle devient richesse et toutes les émotions deviennent positives. Il n'y a pas d'émotions négatives, c'est pour cela que les enfants jouent à se faire peur, c'est pour ça qu'on va dans les montagnes russes, pour avoir peur, c'est pour ça qu'on saute d'un pont à l'élastique, pour avoir peur. La peur est joyeuse quand on n'a pas peur. La tristesse est joyeuse quand on n'est pas triste, comme quand vous allez voir Rigoletto à l'opéra, à la fin vous êtes triste quand sa fille est assassinée, vous pleurez et quand vous sortez vous dites que c'était magnifique.

    C'est magnifique de sentir la tristesse quand on n'est pas triste. Toutes les émotions sont ultimement positives, elles ramènent toujours à la tranquillité,  à l'écoute, sauf quand on s'approprie l'émotion. Car quand je suis triste, je refuse la tristesse donc je la bloque. Et puis quand je sens la tristesse, la tristesse monte, se libère et nous ramène à la joie. Quand je sens la peur, la peur monte, se libère et nous ramène à la joie. C'est pour ça qu'on aime prendre des risques physiques, etc., parce que la peur est belle quand nous n'avons pas peur. C'est la même émotion. Si je m'approprie la peur je ne peux plus bouger, si je sens la peur je suis plus rapide. C'est la même peur. Quand l'émotion de la peur est rattrapée par l'ego, c'est une émotion qui fige, qui bloque, qui ne libère pas. L'émotion ressentie est une émotion qui se libère et qui ne laisse pas de traces.

    Celui qui a peur, va toujours se souvenir de quand il a eu peur, celui qui sent la peur ne va jamais y repenser quand l'émotion est finie. Celui qui saute d'un pont avec un élastique en payant pour ça, va hurler quand il descend en ressentant la peur. Le soir quand il rentre chez lui, il n'y pense plus. Celui qu'on va jeter du pont, si il ne s'écrase pas en bas, 30 ans après il va encore y penser parce qu'il a tout fait pour se bloquer.

    Donc ce qui crée le blocage c'est le refus de la situation sensorielle et pas de la situation. C'est dans ce sens là que nous disons, sur un certain plan, de nous laisser vivre l'émotion. Ce n'est pas du tout pour se réjouir de l'émotion comme dans les thérapies hédonistes ou imaginaires, non, laisser vivre l'émotion pour qu'elle meure. C'est très différent de tous les imaginaires d'exploration tactiles, sensuelles ou sensuelles de l'émotion. On se perd dans l'émotion et c'est aussi stupide que de la refuser, c'est la même chose. C'est un peu plus pédagogique, parce que quand on dit oui, on est moins tendu que quand on dit non mais celui qui cherche à sentir, s'éloigne autant de lui-même que celui qui refuse de sentir. Il s'éloigne de lui-même mais c'est plus agréable pour lui, mais c'est la même fuite. Celui qui veut sentir va dans l'imaginaire. Il n'y a rien à sentir. Et quand on laisse vivre le senti, le senti se meurt. C'est la méthode traditionnelle.

     


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  • Des ONG affirment que la guerre civile en République démocratique du Congo est en partie financée grâce au trafic du coltan, un minerai qui entre dans la fabrication des téléphones portables.

    20081112 cobalt T

    Alors que les combats ont repris depuis le 25 octobre entre les troupes de Laurent Nkunda, ancien membre du Front patriotique rwandais (tutsi), et l’armée régulière congolaise, nos Observateurs s’interrogent sur les responsabilités des fabriquants de téléphones portables dans ce conflit. Selon Carina Tertsakian, de Global Witness, et Colette Braeckman, spécialiste de l’Afrique, il est temps d’enquêter sur le trafic du coltan et d’autres minerais exploités dans des conditions déplorables dans l’est du pays et qui participerait, avec l’or et la cassitérite (composant de l’étain), au financement des belligérants. Après les diamants de sang du Libéria, voici donc les minerais de sang du Congo.

     

    « L’argent sert à acheter des armes, (…) mais aussi à payer des villas »

    Colette Braeckman est une journaliste, spécialisée sur l’Afrique, du quotidien belge Le Soir. Son blog.

    A Kivu, une vingtaine d’avions chargés de minerais décollent chaque jour pour le Rwanda. On peut y croiser des enfants qui travaillaient dans les mines et qui se sont échappés. Ils vous racontent comment ils se sont fait kidnapper sur le chemin de l’école. Tout le monde le sait, mais personne ne fait rien, même les Nations unies.

    Ce trafic ne va pas s’arrêter de sitôt. L’armée congolaise n’est pas efficace – c’est un héritage de Mobutu – et les généraux bénéficient aussi de ce business. Ils disent aller à Kivu pour faire la guerre, mais ils y vont aussi pour s’enrichir. Chaque faction, l’armée congolaise, les milices tutsies, etc, tous profitent de cette situation et n’ont pas intérêt à la changer.

    Difficile de dire combien ce trafic rapporte aux généraux et aux rebelles. L’argent sert en tout cas à acheter des armes, à financer les deux camps, mais aussi à payer des villas et des produits de luxe.

    Il faudrait que l’armée congolaise contrôle ce commerce et taxe les minerais à la frontière, ou alors que les pays étrangers mettent en place un embargo sur ces produits. Pour l’instant, le trafic prospère grâce à l’intervention du Rwanda, qui ferme les yeux sur les méthodes de recrutement de  Laurent Nkunda et qui lui fournit même des recrues. Ce dernier bénéficie d’ailleurs également de soutiens aux Etats-Unis. »

     

    « [Les entreprises] ne posent jamais de question »

    Carina Tertsakian travaille pour l’ONG Global Witness, qui enquête sur les trafics liés aux ressources naturelles. Elle est spécialiste de la République démocratique du Congo.

    Les entreprises qui fabriquent des téléphones portables sont protégées par les nombreux intermédiaires qui trempent dans ce trafic. Des dizaines de milliers de creuseurs travaillent dans les mines de coltan, de cassitérite et d’or. Certaines mines sont contrôlées par les rebelles, d’autres par l’armée. Il y a aussi des civils qui commencent à creuser pour leur compte, mais qui sont ensuite repérés par l’une des factions. Dans les zones tenues par les rebelles ou l’armée, le travail forcé est monnaie courante, et des enfants en sont victimes.

    Les minerais sont ensuite achetés par des hommes d’affaires congolais et vendus à des « comptoirs » de villes frontalières. Ils quittent le pays sous forme brute et ne sont  traités qu’ensuite dans des pays étrangers, en Malaisie par exemple. Une fois retravaillé, le coltan est acheté par les constructeurs de téléphone portable, d’ordinateurs et d’autres produits. Je ne peux pas dire que ces entreprises achètent directement ce minerai aux rebelles, mais je sais qu’elles ne se préoccupent pas de l’origine de la marchandise. Elles ne posent jamais de question.

    En ce moment, nous dépouillons les statistiques pour identifier les entreprises qui se fournissent en République démocratique du Congo. Mais il est difficile de remonter la chaîne de production. C’est pourtant ce que devraient faire les acheteurs de ces minerais. L’OCDE a d’ailleurs émis des directives en ce sens (Organisation de coopération et de développement économique), mais les entreprises ne sont pas forcées de les respecter. »

     

    Source : Fance24

     
    - See more at: http://actuwiki.fr/actu/38434/#sthash.UemCpJZz.dpuf

    Des ONG affirment que la guerre civile en République démocratique du Congo est en partie financée grâce au trafic du coltan, un minerai qui entre dans la fabrication des téléphones portables.

    20081112 cobalt T

    Alors que les combats ont repris depuis le 25 octobre entre les troupes de Laurent Nkunda, ancien membre du Front patriotique rwandais (tutsi), et l’armée régulière congolaise, nos Observateurs s’interrogent sur les responsabilités des fabriquants de téléphones portables dans ce conflit. Selon Carina Tertsakian, de Global Witness, et Colette Braeckman, spécialiste de l’Afrique, il est temps d’enquêter sur le trafic du coltan et d’autres minerais exploités dans des conditions déplorables dans l’est du pays et qui participerait, avec l’or et la cassitérite (composant de l’étain), au financement des belligérants. Après les diamants de sang du Libéria, voici donc les minerais de sang du Congo.

     

    « L’argent sert à acheter des armes, (…) mais aussi à payer des villas »

    Colette Braeckman est une journaliste, spécialisée sur l’Afrique, du quotidien belge Le Soir. Son blog.

    A Kivu, une vingtaine d’avions chargés de minerais décollent chaque jour pour le Rwanda. On peut y croiser des enfants qui travaillaient dans les mines et qui se sont échappés. Ils vous racontent comment ils se sont fait kidnapper sur le chemin de l’école. Tout le monde le sait, mais personne ne fait rien, même les Nations unies.

    Ce trafic ne va pas s’arrêter de sitôt. L’armée congolaise n’est pas efficace – c’est un héritage de Mobutu – et les généraux bénéficient aussi de ce business. Ils disent aller à Kivu pour faire la guerre, mais ils y vont aussi pour s’enrichir. Chaque faction, l’armée congolaise, les milices tutsies, etc, tous profitent de cette situation et n’ont pas intérêt à la changer.

    Difficile de dire combien ce trafic rapporte aux généraux et aux rebelles. L’argent sert en tout cas à acheter des armes, à financer les deux camps, mais aussi à payer des villas et des produits de luxe.

    Il faudrait que l’armée congolaise contrôle ce commerce et taxe les minerais à la frontière, ou alors que les pays étrangers mettent en place un embargo sur ces produits. Pour l’instant, le trafic prospère grâce à l’intervention du Rwanda, qui ferme les yeux sur les méthodes de recrutement de  Laurent Nkunda et qui lui fournit même des recrues. Ce dernier bénéficie d’ailleurs également de soutiens aux Etats-Unis. »

     

    « [Les entreprises] ne posent jamais de question »

    Carina Tertsakian travaille pour l’ONG Global Witness, qui enquête sur les trafics liés aux ressources naturelles. Elle est spécialiste de la République démocratique du Congo.

    Les entreprises qui fabriquent des téléphones portables sont protégées par les nombreux intermédiaires qui trempent dans ce trafic. Des dizaines de milliers de creuseurs travaillent dans les mines de coltan, de cassitérite et d’or. Certaines mines sont contrôlées par les rebelles, d’autres par l’armée. Il y a aussi des civils qui commencent à creuser pour leur compte, mais qui sont ensuite repérés par l’une des factions. Dans les zones tenues par les rebelles ou l’armée, le travail forcé est monnaie courante, et des enfants en sont victimes.

    Les minerais sont ensuite achetés par des hommes d’affaires congolais et vendus à des « comptoirs » de villes frontalières. Ils quittent le pays sous forme brute et ne sont  traités qu’ensuite dans des pays étrangers, en Malaisie par exemple. Une fois retravaillé, le coltan est acheté par les constructeurs de téléphone portable, d’ordinateurs et d’autres produits. Je ne peux pas dire que ces entreprises achètent directement ce minerai aux rebelles, mais je sais qu’elles ne se préoccupent pas de l’origine de la marchandise. Elles ne posent jamais de question.

    En ce moment, nous dépouillons les statistiques pour identifier les entreprises qui se fournissent en République démocratique du Congo. Mais il est difficile de remonter la chaîne de production. C’est pourtant ce que devraient faire les acheteurs de ces minerais. L’OCDE a d’ailleurs émis des directives en ce sens (Organisation de coopération et de développement économique), mais les entreprises ne sont pas forcées de les respecter. »

     

    Source : Fance24

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    Des ONG affirment que la guerre civile en République démocratique du Congo est en partie financée grâce au trafic du coltan, un minerai qui entre dans la fabrication des téléphones portables.

    20081112 cobalt T

    Alors que les combats ont repris depuis le 25 octobre entre les troupes de Laurent Nkunda, ancien membre du Front patriotique rwandais (tutsi), et l’armée régulière congolaise, nos Observateurs s’interrogent sur les responsabilités des fabriquants de téléphones portables dans ce conflit. Selon Carina Tertsakian, de Global Witness, et Colette Braeckman, spécialiste de l’Afrique, il est temps d’enquêter sur le trafic du coltan et d’autres minerais exploités dans des conditions déplorables dans l’est du pays et qui participerait, avec l’or et la cassitérite (composant de l’étain), au financement des belligérants. Après les diamants de sang du Libéria, voici donc les minerais de sang du Congo.

     

    « L’argent sert à acheter des armes, (…) mais aussi à payer des villas »

    Colette Braeckman est une journaliste, spécialisée sur l’Afrique, du quotidien belge Le Soir. Son blog.

    A Kivu, une vingtaine d’avions chargés de minerais décollent chaque jour pour le Rwanda. On peut y croiser des enfants qui travaillaient dans les mines et qui se sont échappés. Ils vous racontent comment ils se sont fait kidnapper sur le chemin de l’école. Tout le monde le sait, mais personne ne fait rien, même les Nations unies.

    Ce trafic ne va pas s’arrêter de sitôt. L’armée congolaise n’est pas efficace – c’est un héritage de Mobutu – et les généraux bénéficient aussi de ce business. Ils disent aller à Kivu pour faire la guerre, mais ils y vont aussi pour s’enrichir. Chaque faction, l’armée congolaise, les milices tutsies, etc, tous profitent de cette situation et n’ont pas intérêt à la changer.

    Difficile de dire combien ce trafic rapporte aux généraux et aux rebelles. L’argent sert en tout cas à acheter des armes, à financer les deux camps, mais aussi à payer des villas et des produits de luxe.

    Il faudrait que l’armée congolaise contrôle ce commerce et taxe les minerais à la frontière, ou alors que les pays étrangers mettent en place un embargo sur ces produits. Pour l’instant, le trafic prospère grâce à l’intervention du Rwanda, qui ferme les yeux sur les méthodes de recrutement de  Laurent Nkunda et qui lui fournit même des recrues. Ce dernier bénéficie d’ailleurs également de soutiens aux Etats-Unis. »

     

    « [Les entreprises] ne posent jamais de question »

    Carina Tertsakian travaille pour l’ONG Global Witness, qui enquête sur les trafics liés aux ressources naturelles. Elle est spécialiste de la République démocratique du Congo.

    Les entreprises qui fabriquent des téléphones portables sont protégées par les nombreux intermédiaires qui trempent dans ce trafic. Des dizaines de milliers de creuseurs travaillent dans les mines de coltan, de cassitérite et d’or. Certaines mines sont contrôlées par les rebelles, d’autres par l’armée. Il y a aussi des civils qui commencent à creuser pour leur compte, mais qui sont ensuite repérés par l’une des factions. Dans les zones tenues par les rebelles ou l’armée, le travail forcé est monnaie courante, et des enfants en sont victimes.

    Les minerais sont ensuite achetés par des hommes d’affaires congolais et vendus à des « comptoirs » de villes frontalières. Ils quittent le pays sous forme brute et ne sont  traités qu’ensuite dans des pays étrangers, en Malaisie par exemple. Une fois retravaillé, le coltan est acheté par les constructeurs de téléphone portable, d’ordinateurs et d’autres produits. Je ne peux pas dire que ces entreprises achètent directement ce minerai aux rebelles, mais je sais qu’elles ne se préoccupent pas de l’origine de la marchandise. Elles ne posent jamais de question.

    En ce moment, nous dépouillons les statistiques pour identifier les entreprises qui se fournissent en République démocratique du Congo. Mais il est difficile de remonter la chaîne de production. C’est pourtant ce que devraient faire les acheteurs de ces minerais. L’OCDE a d’ailleurs émis des directives en ce sens (Organisation de coopération et de développement économique), mais les entreprises ne sont pas forcées de les respecter. »

     

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    Le coltan, métal sanglant dans nos téléphones

     

    Dans la mythologie, le mortel Tantale vola les Dieux lors d’un festin pour offrir les mets aux hommes. Les divinités, furieuses d’avoir été trompées par un homme auquel elles avaient accordé leur confiance, l’enfermèrent en enfer au beau milieu d’arbres fruitiers et à côté d’un lac dont les fruits ou l’eau se rétractaient dès que Tantale voulait étancher sa faim ou sa soif. Le malheureux fut condamné à vivre dans le besoin éternel au milieu de l’opulence. Mais le tantale tient aujourd’hui sa revanche.

    Une triste revanche !

    Le coltan, un métal source de misère

    TantaleLe tantale, (en partie) à cause de lui, les Congolais sont aujourd’hui plongés dans la misère et la violence sans pouvoir espérer profiter prochainement des fantastiques richesses qui sommeillent sous leurs pieds. Car le tantale est aussi le nom d’un minerai obtenu en raffinant le coltan, dont la République Démocratique du Congo (RDC) dispose de 80% des réserves connues (1). Très prisé par les industries de pointe occidentales, le tantale est principalement utilisé dans les condensateurs d’ordinateur et de téléphone portable. On le retrouve aussi dans les missiles, les fusées et les avions grâce à ses propriétés physiques remarquables (résistance à la chaleur et à la corrosion). Et oui, vous avez donc du tantale partout autour de vous, probablement même dans l’appareil que vous utilisez pour lire cet article !

    Les principaux acheteurs finaux de tantale vous sont d’ailleurs bien connus : Motorola, Nokia, Sony (pour sa PS3), Samsung, Bayer, NEC, …

    • La République Démocratique du Congo vit dans un état de guerre depuis 16 ans au moins (2),
    • En 1996, une rébellion contre Mobutu Sese Seko, le dictateur de l’époque, amène Laurent Kabila au pouvoir,
    • Depuis, les rébellions et les instabilités se succèdent, attisées par des mouvements transnationaux (comme les milices Hutu venues du Rwanda ou les troupes du général Nkuda) et par les pays voisins  qui souhaitent s’accaparer le contrôle de cette riche république meurtrie.

    « Riche » car si la production mondiale est aujourd’hui assurée aux trois quarts par l’Australie, la part de la production de coltan assurée par la RDC est appelée à augmenter compte tenu :

    • (a) du fait que l’exploitation australienne n’est pas durable ;
    • (b) qu’on ne sait actuellement pas recycler le tantale ; et
    • (c) que le marché de l’électronique continue de croître depuis le début des années 2000.

    *

    La malédiction des matières premières

    L’« or gris » ne profite donc guère à la RDC, déjà accablée par la malédiction des matières premières (3) en ce qui concerne l’or et le diamant comme le confirme le Groupe d’experts de l’ONU. D’ailleurs, on constate que le Rwanda voisin exporte 13% du coltan sur le marché mondial (4) alors qu’il ne dispose pas de réserves de coltan : toutes les ventes rwandaises se font grâce à des ressources pillées en RDC. Au Congo même, l’exploitation des « diamants de sang de l’ère digitale » profite le plus souvent aux groupes armés, soit qu’ils fassent exploiter les gisements, soit qu’ils y touchent au passage une commission. Les mines sont le plus souvent organisées en concessions accordées par le propriétaire du terrain à des « prospecteurs-creuseurs », qui sont d’anciens villageois ou paysans (5).

    Ces creuseurs ont un travail à double tranchant : ils peuvent toucher jusqu’à 75 dollars par semaine (6) en revendant leur production à des grossistes, soit l’équivalent de 6 mois de travail pour un cultivateur local. Ce salaire est d’autant plus mirobolant que les agriculteurs ont depuis une vingtaine d’année la quasi-certitude que leurs récoltes seront confisquées par des milices en quête de ravitaillement (7). Mais les conditions de sécurité des mineurs sont plus qu’incertaines et les effets à long terme sur la santé des poussières de coltan, légèrement radioactif, restent inconnus. Les grossistes, de leur côté risquent d’être volés et tués par les milices auxquelles ils vendent leur minerai.

    Le développement de cette économie principalement souterraine a été rendu possible par la corruption des politiques et par l’importance opérationnelle des milices, mais aussi par la complicité d’un certain nombre d’entreprises occidentales peu scrupuleuses. Les entreprises américaines (Motorola, AVX puis Nokia) font pour une fois figure d’exemple grâce à la loi Dodd-Frank, qui les oblige à certifier l’origine du coltan qu’elles utilisent.

    Mine de coltan au Congo - image aboutenvironment.com

    Mais les compagnies qui ne sont pas soumises à cette loi font peu de cas de l’éthique et utilisent du coltan congolais par l’intermédiaire de leurs sous-traitants chinois (encore eux !). Cette situation, déjà dénoncée en 2001 par des ONG avec le slogan « pas de sang sur mon portable » n’a pas manqué d’indigner le célèbre groupe hacktivisteAnonymous en mai dernier : il s’est attaqué aux sites webs des groupes HC Stark (filiale de Bayer), SamsungLG et Sony (8). Anonymous affirmait à cette occasion que chaque kilo de coltan extrait a coûté la vie à deux enfants – assertion peu vérifiable mais qui a le mérite de mettre en lumière les conditions de travail choquantes dans certaines mines où des enfants extraient à main nue le minerai radioactif .

    Ainsi, le coltan et un (gros) coin d’Afrique sont les otages des stratégies de puissance aux intérêt divergents de multinationales avides, de pays à la réalpolitik sans scrupule. Comme le souligne une note de l’Ecole de guerre économique (9), l’irruption brutale de la Chine auCongo menace  les intérêts stratégiques européens et américains, eux mêmes divergents. La course pour les mines de l’or gris n’est sans doute pas finie ; ça va saigner !

     

    SOURCE: http://www.consoglobe.com/coltan-metal-sanglant-dans-telephones-cg

     

     

    Télécharger « Coltan7.pps »

     

     

     


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  • http://www.gralon.net/articles/vignettes/thumb-jeuner---les-bienfaits-et-les-risques-7051.gif

     

    Le véritable jeûne est un jeûne mental. C’est une distanciation à l’activité mentale, par le désintérêt qui lui est porté, invitant ainsi l’éveil à la non-pensée. Le jeûne physique n’est qu’un reflet corporel de ce jeûne mental. Il peut contribuer à apaiser l’agitation mentale, en ne lui fournissant plus le carburant énergétique dont elle se nourrit. Mais un tel jeûne n’est pas suffisant pour se libérer de l’emprise du moi, qui reste présent en tant que contrôleur.

    Tans que le contrôleur est actif, la paix n’est qu’éphémère. Un état paisible transitoire n’est pas la paix du silence de la conscience. C’est un remontant vers la source de la pensée, et en s’immergeant dans ce qui la précède que la paix s’établit de façon stable. Pour une telle immersion, le jeûne corporel n’est pas un prérequis, et ne peut se substituer au jeûne de l’esprit.

    Jean-Marc Mantel

     


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  • http://static.lulu.com/browse/product_thumbnail.php?productId=21400050&resolution=320

     

     

    J'ai reçu ce livre il y a une dizaine de jours. Un recueil de pépites! Un ouvrage de dialogues sur la connaissance de soi, explorant de nombreux aspects de la quête du Soi.

    J'ai découvert Jean-Marc Mantel il y a environ quatre ans à travers quelques textes mais beaucoup par ses enseignements oraux sur la non dualité.

    Quelques mots de l’introduction :

    Par ses réponses lumineuses, Jean-Marc Mantel a cette faculté de transmettre un enseignement spirituel du plus haut niveau, avec des mots simples à la portée de tous.

    De son vécu fermement ancré dans l’instant présent, il nous éclaire de tout ce que la Réalité n’est pas. Ainsi, par son élimination, ses réponses nous apportent des intervalles de silence, qui pointent toujours vers la source, nommée ici : « Conscience pure ».

     

     

     


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  • Vidéo d'Ibara à voir sur son site:

    "On ne fait que parler d'humanisme, de fraternité, de vivre ensemble, et il n'y a jamais eu autant de luttes, de conflits, entre les générations, entre les femmes et les hommes, entre les noirs, les blancs, les juifs les arabes, tout ça au nom d'un antiracisme. On constate que le système ne fonctionne pas puisque nous sommes dans un embrouillamini. Ce qui veut dire que tous ces gens qui se sont succédés, tous ces experts, tous ces psychiatres, tous ces politiques, tous ces grands professeurs, ... En réalité, non seulement les gens sont dépendants de la médecine, de l'éducation nationale, ce qui fait qu'on rentre dans une société terriblement infantile et qui ne sait plus où aller. Il n'y a plus de spirituel. Donc le seul moyen à chaque individu est de trouver sa Jérusalem Céleste, son Graal, son paradis intérieur. C'est ça le but de l'art, ce n’est pas simplement de faire de la créativité, du design ou de la déco. C'est aussi de rentrer dans une tradition spirituelle qui nous relie à quelque chose d'indicible, qui est le divin en chaque être vivant, et à partir de là peut-être que nous pourrons entamer et entrevoir ce qu'est l'humanité nouvelle, humanité qui se sera débarrassée de toutes les scories, de tous les conflits, de tout ce qui fait qu'aujourd'hui l'homme n'est pas sorti de l'animalité et qu'il est perdu. "

     

     

     


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  • http://fc08.deviantart.net/fs71/f/2010/157/0/7/Open_Window_by_thefantasim.jpg

     

    « Pourquoi croyez-vous que l’aide, le soutien doivent vous venir uniquement sous la forme où vous l’attendez ? Tant de possibilités se présentent à vous ! Mais vous ne les voyez pas, vous ne voulez pas les voir. Vous espérez que telle porte va s’ouvrir devant vous, mais voilà qu’elle reste fermée… Au lieu de vous lamenter devant cette porte, pensez qu’il peut y en avoir une autre, à côté, qui va s’ouvrir. Ou peut-être même est-elle déjà ouverte, mais vous ne la voyez pas.

    Vous attendez la compréhension et l’aide de quelqu’un, mais non seulement il ne vous les donne pas, mais il se montre désagréable. Eh bien, au lieu de vous laisser obséder par cette déception, regardez un peu mieux autour de vous : il y a certainement d’autres personnes prêtes à vous aider. Si vous restez tellement concentré sur votre déception, vous ne verrez pas ces amis qui viennent à vous. C’est dans ce sens aussi que certaines épreuves sont utiles : elles obligent à faire ou à découvrir ce qu’on ne ferait pas et ne découvrirait pas sans elles. Combien de fois votre obstination vous a empêché de sortir de vos difficultés ! Alors, désormais, ne restez pas à vous lamenter devant une porte fermée, regardez mieux autour de vous : si ce n’est pas une porte, c’est peut-être une fenêtre qui est ouverte ! »

     

    Omraam Mikhaël Aïvanhov


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  • Yellow calla lilies bouquet  

     

    Nous allons porter les yeux au-delà de l’infamie, pour deviner un autre monde possible.

     

     

    Un autre monde où

     

    L’air sera exempt de tout poison qui ne viendra pas des peurs humaines et des passions humaines,

     

    Dans les rues, les automobiles seront écrasées par les chiens,

     

    Les gens ne seront pas conduits par l’automobile, ni programmés par l’ordinateur, ni achetés par le supermarché, ni regardés par la télé,

     

    Le téléviseur cessera d’être le membre le plus important de la famille, et sera traité comme le fer à repasser ou la machine à laver,

     

    Les gens travailleront pour vivre au lieu de vivre pour travailler,

     

    On introduira dans le code pénal le délit de stupidité, que commettent ceux qui vivent pour posséder ou pour gagner, au lieu de vivre tout simplement pour vivre, comme un oiseau chante sans savoir qu’il chante et comme un enfant joue sans savoir qu’il joue,

     

    On n’emprisonnera plus les jeunes qui refusent de faire leur service militaire, mais ceux qui veulent le faire,

     

    Les économistes n’appelleront plus niveau de vie le niveau de consommation, et n’appelleront plus qualité de vie la quantité de choses,

     

    Les chefs de cuisine ne croiront pas que les langoustes adorent être bouillies vivantes,

     

    Les historiens ne croiront pas que les pays sont enchantés d’être envahis,

     

    Les politiciens ne croiront pas que les pauvres sont enchantés de se nourrir de promesses,

     

    La solennité cessera de croire qu’elle est une vertu, et personne ne prendra au sérieux l’individu incapable de rire de lui-même,

     

    La mort et l’argent perdront leurs pouvoirs magiques, et le décès ou la fortune ne feront pas d’une canaille un homme vertueux,

     

    Nul ne sera considéré comme un héros ou un imbécile parce qu’il fait ce qu’il croit juste au lieu de faire ce qui lui convient le mieux,

     

    Le monde ne sera plus en guerre contre les pauvres, mais contre la pauvreté, et l’industrie de l’armement n’aura plus d’autre solution que de se déclarer en faillite,

     

    La nourriture ne sera pas une marchandise, ni la communication un commerce, parce que la nourriture et la communication sont des droits humains,

     

    Nul ne mourra de faim, car nul ne mourra d’indigestion,

     

    Les enfants de la rue ne seront plus traités comme s’ils étaient de l’ordure, car il n’y aura pas d’enfants de la rue,

    Les enfants riches ne seront plus traités comme s’ils étaient de l’argent, car il n’y aura pas d’enfants riches

     

    L’éducation ne sera pas le privilège de ceux qui peuvent la payer,

     

    La police ne sera pas la malédiction de ceux qui ne peuvent l’acheter,

     

    La justice et la liberté, sœurs siamoises condamnées à vivre séparées, seront à nouveau réunies, épaule contre épaule,

     

    Une femme noire sera présidente du Brésil et une autre femme, noire, présidente des Etats-Unis ; une Indienne gouvernera le Guatemala et une autre le Pérou,

     

    En Argentine, les folles de la place de Mai – las locas de la plaza de Mayo – seront un exemple de santé mentale, car elles refusèrent d’oublier à l’époque de l’amnésie obligatoire,

     

    Notre Sainte Mère l’Eglise corrigera les erreurs des Tables de Moïse, et le sixième commandement ordonnera de fêter le corps,

     

    L’Èglise dictera aussi un autre commandement que Dieu avait oublié : « Tu aimeras la nature, dont tu fais partie »,

     

    Les déserts du monde et les déserts de l’âme seront reboisés,

     

    Les désespérés seront espérés et les égarés seront retrouvés, car ce sont eux qui se désespérèrent à force d’espérer et qui s’égarèrent à force de chercher,

     

    Nous serons les compatriotes et les contemporains de tous ceux qui voudront la justice et qui voudront la beauté, quels que soient l’endroit où ils seront nés et l’époque où ils auront vécu, sans accorder aucune importance aux frontières de la géographie ou du temps,

     

    La perfection restera l’ennuyeux privilège des dieux, mais, dans ce monde fou et foutu, chaque nuit sera vécue comme si elle était la dernière et chaque jour comme s’il était le premier.

     

    Eduardo Galenao

     

     

     


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