• http://www.turquoise-voyages.fr/voyages/uploads/hebergement/thumb/lit-baldaquin-tsra-k.jpgVous allez me dire: qu'est ce que ceci vient faire dans un blog de yoga?
    Le yoga c'est la présence à soi et à l'autre, alors pourquoi pas?
    Pris sur le blog de Max
    Âmes sensibles, s'abstenir.

    J'ai été un peu absente ces derniers jours. Donc Bonjour et à bientôt à tous!



    Le top 40 des erreurs masculines au lit

     

    Erreur n°1 : NE PAS EMBRASSER D’ABORD

    Fuir les lèvres de sa partenaire et plonger directement vers les zones érogènes lui fera penser que vous avez payé à l’heure et que vous comptez rentabiliser au mieux votre investissement en shuntant ce qui n’est pas essentiel. Un baiser passionné est la base fondamentale des préliminaires.

     

    Erreur n°2 : SOUFFLER TROP FORT DANS SON OREILLE

    Admettez que quand vous étiez gosse à l’école, des copains vous ont raconté que les filles aimaient ça. C’est vrai parfois, mais il y a une différence entre émettre un léger souffle érotique et souffler comme si vous deviez éteindre les bougies de votre gâteau d’anniversaire. Ca, ça fait mal.

     

    Erreur n°3 : NE PAS SE RASER

    Vous oubliez parfois que vous avez un hérisson attaché à votre menton, et que vous ratissez à plusieurs reprises la peau douce et sensible du visage et des cuisses de votre partenaire. Quand elle tourne sa tête d’un côté à l’autre, ce n’est pas par passion, c’est pour éviter la “râpe à fromage”.

     

    Erreur n°4 : PELOTER SES SEINS COMME UN CON

    La plupart des hommes se conduisent comme une ménagère en train de palper des melons pour savoir s’ils sont mûrs avant de les acheter. Touchez-les doucement et caressez-les, on n’est pas au marché !

     

    Erreur n°5 : MORDILLER SES TETONS

    Pourquoi les hommes se ruent-ils sur les tétons des femmes et les pressent-ils ensuite comme s’ils essayaient de dégonfler le corps de leur partenaire par les seins? Les mamelons sont extrêmement sensibles. Ils supportent difficilement le machonnage et le mordillement. Léchez-les, sucez-les doucement. Donnez-leur quelques coups de langue, mais surtout, ne les prenez pas pour des jouets pour chiens en caoutchouc.

     

    Erreur n°6 : NE TRIPOTER QUE SES MAMELONS

    Arrêtez de faire ce truc qui consiste à tripotez les mamelons entre le doigt et le pouce comme si vous essayiez de trouver une station de radio. Concentrez-vous sur les seins dans leur ensemble, et pas seulement sur les points d’exclamation.

     

    Erreur n°7 : IGNORER LES AUTRES PARTIES DE SON CORPS

    Une femme n’est pas simplement une autoroute avec trois sorties: Sainte-Poitrine Est, Sainte-Poitrine Ouest et le Tunnel de la ville basse. Il y a d’autres secteurs de son corps que les hommes ignorent bien trop souvent parce qu’ils sont obnubilés par la Porte Vaginale. Il est temps d’accorder à tout son corps l’attention qu’il mérite.

     

    Erreur n°8 : LA MAIN PRISE AU PIEGE

    Une dextérité manuelle défaillante dans la région du bas-ventre peut aboutir à un emmêlage de doigts dans la petite culotte. Si vous avez deux mains gauches à ce point, pourquoi ne pas lui demander de retirer ce qui vous gêne?

     

    Erreur n°9 : LAISSER UN SOUVENIR

    La destruction/élimination du préservatif usagé est de la responsabilité de l’homme. C’est lui qui le porte, c’est lui qui le jette.

     

    Erreur n°10 : FAIRE LE BOURIN SUR LE CLITORIS

    La pression directe est très désagréable; préférez plutôt un léger mouvement rotatif de chaque coté du clitoris.

     

    Erreur n°11 : FAIRE UNE PAUSE

    Les femmes, à la différence des hommes ne “reprennent” pas là où elles se sont arrêtées. Si vous arrêtez, elles retournent à la case départ très très vite, alors un conseil : même en cas de passage à vide, continuez à tout prix, que vous ayez la mâchoire engourdie ou des crampes dans les bras.

     

    Erreur n°12 : LA DESHABILLER DE FACON MALADROITE

    Les femmes détestent avoir l’air stupide, mais c’est pourtant l’air qu’elles auront lorsque, toutes nues des pieds à la taille elles se retrouveront avec un chemisier collé sur la tête faute d’avoir oublier d’ouvrir le bouton du haut. Effeuillez-la comme une jolie rose, pas comme le vulgaire emballage d’un cadeau de gosse.

     

    Erreur n°13 : PRENDRE SA CULOTTE POUR UN FIL A COUPER LE BEURRE

    Mettre la main dans son slip pour la caresser pendant les préliminaires, ça peut être très sexy. Mais tirer sa culotte entre ses cuisses ou même d’avant en arrière, ça ne l’est pas du tout.

     

    Erreur n°14 : L’OBSESSION VAGINALE

    Bien que la plupart des hommes puissent trouver le clitoris sans avoir une connaissance pointue de l’anatomie du sexe dit faible, ils pensent tous que le vagin est le seul truc important ici bas. A peine votre main est elle dans l’entrejambe qu’on a l’impression que vous essayez de bourrer une cheminée avec des billets de banque volés. Pour le principe, c’est OK, mais si vous y allez “comme un boeuf”, vous pouvez endommager la machine, alors de grâce, ne faites pas la brute. Il est conseillé de prêter plus d’attention à son clitoris et l’extérieur de son vagin d’abord, ensuite vous lui glisserez doucement un doigt et elle vous fera savoir si elle aime (en général, elle aime).

     

    Erreur n°15 : LUI FAIRE UN MASSAGE TROP VIGOUREUX

    Préférez un massage sensuel qui lui procurera beaucoup de détente et la mettra dans l’humeur. Pour cela, utilisez vos mains et le bout de vos doigts. Mais vouloir la faire mouiller en lui massant le clito avec votre genoux pendant que vous lui roulez des pelles et lui pelotez les nichons n’est pas une idée géniale.

     

    Erreur n°16 : LA DESHABILLER TROP TOT

    Ne forcez pas le mouvement en la déshabillant avant qu’elle n’ait au moins donné quelques signes d’intérêt envers vous, même s’il ne s’agit que d’ôter quelques boutons.

     

    Erreur n°17 : GARDER SES CHAUSSETTES

    Un homme en caleçon et chaussettes n’est pas du tout à son avantage. Pensez à enlever vos chaussettes d’abord.

     

    Erreur n°18 : BRULER LES ETAPES

    Quand vous vous êtes introduit en elle, la pire chose à faire est d’entamer l’imitation du piston dans le cylindre d’une moto de compétition. Elle aura tout de suite l’impression désagréable de n’être que l’outil de votre plaisir. Montez en régime lentement (un travail au petit bord est du meilleur effet) avec quelques accélérations profondes et bien menées.

     

    Erreur n°19 : PERCUTER COMME UN PREMIERE LIGNE DANS UNE MELEE

    Si vous lui plaquez les os de votre bassin dans sa cuisse ou dans son estomac, la douleur sera équivalente à deux semaines d’équitation concentrées dans quelques secondes

     

    Erreur n°20 : JOUIR TROP TOT

    C’est la crainte de chaque homme… Et avec raison! Si vous tirez avant d’avoir pu voir le blanc de ses yeux, assurez-vous d’avoir un plan de secours pour lui assurer son plaisir à elle. Conseil : quand vous sentez que ça vient, pensez à une grosse moche (on en connaît tous une).

     

    Erreur n°21 : PEINE A JOUIR

    Il peut vous apparaître que faire du Ça-va-Ça-vient pendant une heure sans jouir est la marque de fabrique du dieu sexuel, mais pour elle c’est probablement plus le signe annonceur d’un vagin engourdi. Achetez au moins quelques toiles de maîtres que vous disposerez sur les murs, qu’elle ait au moins quelque chose pour tenir son attention pendant que vous jouerez l’homme de fer.

     

    Erreur n°22 : DEMANDER SI ELLE A JOUIT

    Vous devriez vraiment être capables de le voir. La plupart des femmes vous le font savoir “au bruit”. Mais si vous ne savez vraiment pas, eh bien, ne demandez pas.

     

    Erreur n°23 : LUI FAIRE UN CUNNILINGUS TROP SOFT

    N’agissez pas comme un gros chat avec une soucoupe de lait (ou comme les gouines dans les films X). Plaquez votre bouche entière sur la zone et concentrez-vous ensuite sur des mouvements de rotation ou des petits coups secs de votre langue sur son clitoris.

     

    Erreur n°24 : LUI POUSSER SA TETE VERS LE BAS

    Les hommes adoptent cette manière de faire dans l’espoir que la femme comprendra qu’elle doit prendre le pénis dans sa bouche. Toutes les femmes détestent cette façon de “forcer la main”. C’est exactement comme l’homme de Cro-Magnon qui traînait la femme par les cheveux pour l’amener dans sa caverne. Si vous voulez qu’elle se serve de sa bouche pour vous satisfaire, utilisez la vôtre et essayez de lui demander d’une manière séduisante. Conseil : il ne sert à rien de s’éterniser avec une gonzesse qui ne suce pas, la vie est bien trop courte ! ! !

     

    Erreur n°25 : OUBLIER DE LA PREVENIR AVANT D’EJACULER LORSQU’ELLE VOUS SUCE

    Le sperme a un goût d’eau de mer mélangée avec du blanc d’oeuf. C’est un goût qui n’est pas forcément apprécié de tout le monde. Quand elle vous fait une fellation, avertissez-la avant de venir, c’est la moindre des choses. Remarque : si bien qu’elle ait été prévenue elle continue à pomper avec ardeur dans l’espoir d’en avoir plus, c’est que vous avez tiré (sans jeu de mot) le bon numéro.

     

    Erreur n°26 : BOUGER PENDANT LA FELLATION.

    Ne poussez pas. C’est elle qui fera tout le travail pendant la turlutte. Restez couché là sans bouger… Et surtout, ne saisissez pas sa tête!

     

    Erreur n°27 : PRENDRE EXEMPLE SUR LES FILMS PORNOS

    Dans les films de boules, les filles semblent beaucoup apprécier les cumshots (ou éjaculations faciales comme disent les pro du circuit). Dans la vraie vie, ça donne surtout un peu plus de linge à laver.

     

    Erreur n°28 : LA FAIRE RESTER AU DESSUS PENDANT UNE ETERNITE

    Lui demander de se mettre au dessus est une bonne idée (ça lui donnera l’impression de dominer). Mais rester couché là à grogner de plaisir sans bouger pendant qu’elle fait tout le boulot n’est pas très fair-play. Caressez-la un minimum et prenez lui les hanches pour l’aider à se reposer de temps en temps.

     

    Erreur n°29 : FEINTER LA SODOMIE PAR ACCIDENT

    C’est de cette manière que les hommes attrapent la réputation de ne pas savoir demander leur route. Si vous voulez lui faire le petit, demandez lui d’abord! Et ne pensez pas que le fait que vous soyez bourré soit une excuse.

     

    Erreur n°30 : PRENDRE DES PHOTOS

    Quand un homme dit, “Je peux prendre une photo de toi?” Elle entendra “… pour la montrer à mes copains.” Laissez-la au moins connaître vos copains avant de lui proposer ça.

     

    Erreur n°31 : NE PAS ETRE ASSEZ IMAGINATIF

    L’imagination, ça peut être de lui dessiner des motifs sur le dos ou sur le ventre avec un glaçon, ou bien de lui verser du miel sur la peau pour le lécher ensuite. Les fruits, les légumes, la glace, les plumes sont des alliés efficaces. La cire de bougie chaude et les coups de fouet ne doivent pas être de la partie.

     

    Erreur n°32 : DONNER DES COUPS DE VENTRE

    Il n’y a pas de bruit moins érotique. C’est aussi sexy qu’un concours de rots.

     

    Erreur n°33 : LUI FAIRE PRENDRE DES POSITIONS STUPIDES

    Si elle veut faire du yoga dans le lit, très bien, mais à moins qu’elle ne soit la nouvelle Nadia Comanecci, ne soyez pas trop ambitieux : une partenaire sexuelle avec un claquage des abducteurs est aussi utile qu’une boussole à un aveugle.

     

    Erreur n°34 : RECHERCHER SA PROSTATE

    Lisez bien ceci : certains hommes apprécient la stimulation anale parce qu’ils ont une prostate. Les femmes n’en ont pas. Remarque : il arrive cependant de rencontrer parfois des gueuses qui adore.

     

    Erreur n°35 : LUI LAISSER DES MARQUES D’AMOUR

    Il est fortement érotique de manifester quelques succions douces sur le cou, mais c’est a faire avec précaution. Aucune femme ne veut avoir à porter des pull-overs à col roulé ou des écharpes pendant des semaines, surtout si c’est en plein été.

     

    Erreur n°36 : ABOYER VOS INSTRUCTIONS

    Ne criez pas vos encouragement (du genre ” OUIII continu comme ça c’est bon … “) comme un coach sur un banc de touche avec un mégaphone. Ca n’a rien d’excitant.

     

    Erreur n°37 : DIRE DES COCHONNERIE

    Exemple : ” je vais t’ bourrer la cramouille sale truie ! ! ! ” Ca vous donnera l’air d’un vieux pervers qui passe ses journées à appeler un 36 68 69 .. .. Si elle aime que vous la traitiez de tous les noms lubriques de la création (c’est très rare), elle vous le dira..

     

    Erreur n°38 : NE PAS METTRE UN POINT D’HONNEUR A LA FAIRE JOUIR

    Il faut finir votre boulot jusqu’à ce que vous le fassiez bien, et elle fera ensuite autant d’efforts pour vous.

     

    Erreur n°39 : L’ECRASEZ DE TOUT VOTRE POIDS

    Les hommes pèsent généralement plus lourd que les femmes, alors si vous êtes couché sur elle un peu trop lourdement, elle va vite virer au bleu.

     

    Erreur n°40 : OUBLIER D’EXPRIMER DE LA GRATITUDE

    N’oubliez pas que vous n’êtes qu’un rustre qui ne pense qu’à troudbaliser toute les cochonnes que vous croisez … Et vous avez de la chance d’avoir cette déesse dans votre lit. Alors n’hésitez pas à lui montrer votre gratitude, avec des mots tendres et des gestes délicats.


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  • http://www.linternaute.com/temoignage/image_temoignage/400/machine-ecrire-plus-beaux-cliches-photo-macro_213356.jpg

     

    Écrire pour obéir au besoin que j'en ai.

    Écrire pour apprendre à écrire. Apprendre à parler.

    Écrire pour ne plus avoir peur.

    Écrire pour ne pas vivre dans l'ignorance.

    Écrire pour panser mes blessures.

    Ne pas rester prisonnier de ce qui a fracturé mon enfance.

    Écrire pour me parcourir, me découvrir.

    Me révéler à moi-même

    Écrire pour déraciner la haine de soi.

    Apprendre à m'aimer.

    Écrire pour surmonter mes inhibitions,

    me dégager de mes entraves.

    Écrire pour déterrer ma voix.

    Écrire pour me clarifier, me mettre en ordre, m'unifier.

    Écrire pour épurer mon oeil de ce qui conditionnait sa vision.

    Écrire pour conquérir ce qui m'a été donné.

    Écrire pour susciter cette mutation qui me fera naître une seconde fois.

    Écrire pour devenir toujours plus conscient de ce que je suis, de ce que je vis.

    Écrire pour tenter de voir plus loin que mon regard ne porte.

    Écrire pour m'employer à devenir meilleur que je ne suis.

    Écrire pour faire droit à l'instance morale qui m'habite.

    Écrire pour retrouver - par delà la lucidité conquise

    une naïveté, une spontanéité, une transparence.

    Écrire pour affiner et aiguiser mes perceptions.

    Écrire pour savourer ce qui m'est offert.

    Pour tirer le suc de ce que je vis

    Écrire pour agrandir mon espace intérieur.

    M'y mouvoir avec toujours plus de liberté.

    Écrire pour produire la lumière dont j'ai besoin.

    Écrire pour m'inventer, me créer, me faire exister.

    Écrire pour soustraire des instants de vie à l'érosion du temps.

    Écrire pour devenir plus fluide.

    Pour apprendre à mourir au terme de chaque instant.

    Pour faire que la mort devienne une compagne de chaque jour.

    Écrire pour donner sens à ma vie.

    Pour éviter qu'elle ne demeure comme une terre en friche.

    Écrire pour affirmer certaines valeurs

    face aux égarements d'une société malade.

    Écrire pour être moins seul.

    Pour parler à mon semblable.

    Pour chercher les mots susceptibles

    de le rejoindre en sa part la plus intime.

    Des mots qui auront peut-être

    la chance de le révéler à lui-même.

    De l'aider à se connaître et à cheminer.

    Écrire pour mieux vivre.

    Mieux participer à la vie.

    Apprendre à mieux aimer.

    Écrire pour que me soient donnés

    ces instants de félicité

    où le temps se fracture, et où,

    enfoui dans la source,

    j'accède à l'intemporel, l'impérissable,

    le sans-limite.     

     

    Charles Juliet



     


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    « Ton chemin, voyageur, ce sont tes foulées et rien de plus … C’est en marchant qu’on trace son chemin. »

     

    Antonio Machado

     

    La position debout et la marche font à la fois figure de conquête la plus éblouissante de l’évolution collective et de défi pour chacun d’entre nous.
    Cette invention de la verticalité a à elle seule déclenché un ensemble de modifications aux conséquences incalculables : libération des membres supérieurs, vision lointaine dans toutes les directions ou presque, capacité d’articulation de sons organisés en un langage ne sont que les plus spectaculaires de ces acquisitions. C’est tout un rapport inédit au monde et à l’autre qui a dû s’instaurer. Ce que nous appelons « homme » est capable de se tenir debout et de se mouvoir à son gré ; de se sentir solidaire de la terre tout en ayant « la tête dans les étoiles » ; d’aller vers autrui pour lui offrir la guerre ou la paix, l’affrontement ou le dialogue, le mépris ou la reconnaissance. Etre debout et marcher constituent la fine pointe d’une évolution qui porte vers toujours plus d’autonomie, avec la part de choix qu’elle implique.
    La posture debout et la marche représentent aussi un étonnant défi pour chacun. On ne réfléchit pas souvent au fait qu’elles supposent un équilibre extrêmement subtil et un travail de perfectionnement. Obtenues, à l’état spontané, grâce à une série de compensations plus ou moins réussies où s’inscrivent les histoires individuelles et leurs adaptations, elles demeurent souvent imparfaites, sources de douleurs dorsales ou de fatigue. Il faut beaucoup de compromis, conscients ou inconscients, pour trouver une harmonie à partir de supports aussi improbables que deux étroites plantes de pied ! Et pourtant, c’est là ce que, chaque jour, nous faisons tous tant bien que mal !
    Le yoga propose de jeter un regard neuf sur un tel défi. Il part du constat qu’en ce domaine, comme en bien d’autres, nous ne savons pas nous tenir correctement, c'est-à-dire avec fermeté, rectitude et en même temps, sans effort. Avant tout changement, il suggère d’observer les habitudes qui produisent à la longue les tensions douloureuses, les usures prématurées de certains segments charnières des mouvements les plus fréquents. Il attire l’attention sur cette construction fragile qu’est la verticalité, cet empilement de structures hétérogènes. Il nous rend modeste : si se tenir debout et marcher est la magnifique conquête de l’espèce humaine, il reste beaucoup à faire pour la mener à son terme, c'est-à-dire accéder à une authentique verticalité. D’une certaine manière, elle reste encore à l’état de promesse ou de programme.
    A partir de ce constat, le yoga présente un certain nombre d’exercices qui concernent à la fois les pieds et les jambes, la colonne vertébrale, l’ouverture des deux ceintures - pelvienne et scapulaire -, l’allongement de la musculature dorsale et la tonification de la musculature antérieure.
    Pour le yoga, l’homme vertical se situe dans une attitude médiatrice entre ce que représentent les pôles terrestre et céleste. Canal entre des vecteurs d’orientations contraires, l’homme vertical doit en faire des forces complémentaires, prenant conscience, en lui-même, de leurs orientations pour les unifier en son centre. Il devient un microcosme mobile autour de son axe, la colonne vertébrale. Et la respiration consciente accompagne une recherche d’unification des dualités, représentées par l’inspir et expir.


    Ysé Tardan Masquelier
    Extrait de la Revue Française de Yoga – Juillet  2005


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    … ou fruit longtemps mûri

     

    Qui dit équilibre, parlant de l’homme vivant, dit mouvement, gestes, attitudes. Il y a longtemps que les grandes traditions spirituelles ont pris conscience que nos gestes et attitudes constituent un miroir, le miroir le plus véridique de nos états intérieurs, conscients et inconscients. Et elles s’en servent comme instruments d’acquisition de la sagesse. L’équilibre n’est jamais donné d’emblée.


    L’équilibre est éphémère et capricieux

    Tous ceux qui pratiquent le yoga, les arts martiaux, la cérémonie du thé et tant d’autres disciplines psychocorporelles, savent ce que c’est que de recommencer mille et mille fois le même geste : l’apprentissage parait désespérément long, les progrès peu perceptibles, quand ce n’est pas bien souvent l’impression de régresser ! Et puis un jour, on s’aperçoit qu’en restant sur la configuration extérieure du geste, nous regardions du mauvais côté. Car pendant tout le temps de l’apprentissage, c’est notre être intérieur qui a évolué. Et c’est parce que cet être intérieur a évolué que notre geste finit par évoluer à son tour. La progression finit par s’inscrire visiblement dans nos évènements. Cette variation peut d’ailleurs aller dans les deux sens, car le malheur veut que nous soyons tout aussi capables de régresser que de progresser et que la désorganisation de notre être intérieur, toujours possible, entraîne la désorganisation de nos gestes, même s’ils étaient devenus très habiles.

    Le geste du thé, celui de la danse, etc.… sont éphémères par nature. Il faut être là au bon moment pour les recevoir, comme il faut être présent au bon moment pour les accomplir.

    La grâce n’est pas toujours au rendez-vous ! Chaque geste, si appliqué soit-il, peut apporter un élément de surprise, en bien ou en mal. En bien, c’est l’étonnement, en mal, c’est l’irritation !

    Au cours de nos pratiques de yoga, nous avons connu quelques « moments étoilés » comme les appelait Dürckheim. Au cours de nos exercices de calligraphie, nous avons vu naître sous notre pinceau quelques superbes caractères chinois, quelques superbes bambous … autant de petits cadeaux qui nous ont consolés de beaucoup de déboires. Notre vie quotidienne aussi se trouve jalonnée de quelques rencontres réussies, de quelques moments de contemplation affectés d’un coefficient de plénitude. Tout se passe comme si, en récompensant nos efforts à des moments inattendus, ces petits cadeaux nous étaient donnés pour encourager notre persévérance « sur la Voie ». Ils n’étaient sans doute pas spectaculaires. C’étaient des cadeaux très subjectifs, très personnels : il est presque impossible de les communiquer, de les faire partager à notre entourage. Et pourtant, ils enracinent en nous le sentiment que nous avançons dans la bonne direction. Même s’il est fragile, c’est à ce sentiment de certitude que j’aimerais donner le nom d’équilibre. Dürckheim donnait le nom de « petite voix » à cette réalité ténue et fugitive.

     

    Bernard Rerolle

    Extrait tiré de la Revue Française de Yoga – Juillet 1991


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  • "Le refus absurde de la vérité est naturel chez l'homme.
    L'homme ne veut pas être mais paraître.
    Il ne veut pas voir ce qu'il est mais essaie simplement de se prendre pour le personnage pour lequel les gens le prennent quand ils parlent de lui"

                                                                                               Swâmi Prajnâpad

                                                        


    Le désir de paraître est fondé sur l'orgueil et la saisie du moi.
    L'orgueil revêt différentes formes dont:

    1- La condescendance qui fait que l'on s'estime très supérieur aux autres.

    2- La présomption qui consiste à s'autosatisfaire de tout ce qui se rapporte à nous.

    3- La fatuité où l'on exagère nos qualités.

    4- La prétention qui fait que l'on s'estime comme étant supérieur à des personnes éminemment supérieures, et qui, elles, n'en font pas étalage.


    L'orgueil donne une vision faussée de la réalité et conduit à la vanité. La vanité génère la suffisance, la fermeture aux autres et la souffrance. Si ce que nous faisons, notre statut social, nous remplit d'orgueil, méfions-nous car rien ne justifie ce type de comportement qui nous empêchera par ailleurs d'être  heureux.

    N'oublions pas que rien ne dure dans ce monde. La simplicité et l'humilité seules nous aident à progresser et à partager. Cultivons-les avec enthousiasme!


    Catherine Barry


    Pour des raisons de discrétion une partie de cet article a été supprimé.

     


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