• fausses relations

    Nous avons tous été témoins de relations fausses. Que ça soit à la télévision ou dans la vraie vie, nous avons tous conscience des caractéristiques de base d’une fausse relation. Elles vont et viennent comme le vent. Si vous avez un sixième sens, vous pouvez presque les sentir dans l’air, en étant à proximité. Peut-être même que vous en avez déjà fait l’expérience. Un homme achète des fleurs à sa copine, ils se rapprochent et s’améliorent mutuellement en passant beaucoup de temps ensemble, ils font en sorte qu’on les voit ensemble partout, en public et sur les médias sociaux, et moins d’un an après, ils se séparent. Que s’est-il passé? Et pourquoi est-ce un dilemme récurrent?


    Dans une société qui encourage un mode de vie matérialiste peu profond, les relations que nous établissons avec les autres prennent souvent la même tournure en adoptant ce critère. Dans l’Union Européenne, près d’un mariage sur deux se termine par un divorce, 354 divorces sont prononcés chaque jour en France. En Amérique le taux de divorce est de 50% et le le Canada n’est pas loin avec un peu moins de 50 %. Alors comment se fait-il que près de la moitié de tous ces mariages finissent par un divorce? Pourquoi est-ce que les relations semblent aller et venir comme un coup de vent, et qu’est devenu l’homme ou la femme que l’on recherchait pour toute une vie?


    Voici ce qui s’est passé. Nous avons cessé de réfléchir à ce qu’est l’amour. Nous courons après de nouvelles formes d’énergies sans prendre le temps de nous arrêter et de voir ce que nous recherchons réellement. Nous avons oublié la signification réelle de « l’amour » en la confondant avec une sorte de pseudo-amour bizarre. Avez-vous déjà entendu parler de la pseudoscience? La pseudoscience est quelque chose qui prétend être de nature scientifique mais qui ne parvient pas à répondre au critère de la science et qu’on ne peut pas valider avec des méthodes scientifiques. De la même manière, notre culture engendre une sorte de pseudo-amour qui prétend être le véritable amour mais qui s’effondre face à l’adversité. Le pseudo-amour est la maladie actuelle de l’humanité et il est à la base de ce qui constitue les relations faussées. Nous en parlerons plus en profondeur quand nous verrons quelles sont les 3 façons de mettre fin aux fausses relations pour toujours :


    1) Relations : Assurez-vous que votre amour est désintéressé


    Le véritable amour ne veut rien. Le véritable amour ne regarde pas une autre personne en termes de comment cette personne peut donner un sens à sa vie ou s’il peut l’améliorer. Faire cela signifie voir une personne comme un moyen en vue d’un but, et donc comme une sorte d’objet pour des objectifs personnels. Le véritable amour n’est pas fondé sur la façon dont deux personnes peuvent bénéficier émotionnellement l’un de l’autre en l’absence de progrès dans des domaines prioritaires.


    Quand le bonheur d’une personne devient le votre, c’est de l’amour


    L’amour c’est apprécier l’âme d’une autre personne et être désireux de partager cet espace magique avec elle, plutôt que de la traiter comme un moyen de satisfaire les désirs d’un cœur nécessiteux. Cette personne est un individu à part entière, et doit être reconnue comme un individu.


    Ces personnes ne sont pas des accessoires, des balles antistress ou des coussins de confort. Ces personnes peuvent ajouter du confort à votre vie, ce qui est excellent, et elles peuvent même être tout ce que vous avez toujours recherché de la part d’un partenaire. Sur ce, il y a un test ultime pour savoir si vous les aimez réellement, ou si vous n’aimez que ce qu’elles vous offrent:


    Allez à l’intérieur de vous-même, tranquillement dans un état méditatif, et contemplez votre relation avec votre partenaire. Visualisez-le dans votre esprit, en ce moment même, dites ces mots dans votre tête: «Je t’aime et je veux ce qu’il y a de mieux pour nous, même si cela ne m’implique pas ». On peut se le dire personnellement « Je cherche à vivre ma vie en accord avec la volonté de Dieu, même si cela signifie que je ne fais pas partie de celle-ci ». Bien sûr, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas en faire partie. Mais si vous pouvez honnêtement vous le dire à vous-même, alors votre amour est sincère. Le dire à une personne est la plus grande forme d’amour que vous puissiez lui exprimer.


    Cela signifie que si vous allez dans un autre pays pour une offre d’emploi mieux adaptée pour vous, cela sera mieux pour elles, vous l’accepterez et les soutiendrez face à cela également, même si cela vous rend profondément mal l’aise à cause de la peur de la solitude. Si être avec une autre personne est mieux pour elles, vous les soutiendrez également. Nous avons pris l’habitude de regarder les gens à travers les yeux de nos propres besoins personnels et manques, ensuite, nous les mettons dans notre vie pour combler un vide dans notre vie. L’amour ce n’est pas la façon dont une personne peut répondre personnellement à vos besoins ou améliorer votre image sociale. Nous savons tous comment les célébrités se mettent ensemble et se séparent peu de temps après. Cela est dû au fait que ces personnes interagissent avec leur partenaire comme s’il était une sorte d’accessoire de mode afin de compléter leur estime de soi.


    Dans l’amour il faut pouvoir se laisser guider, se retirer de ses besoins, désirs et quitter complètement l’équation pour donner place aux valeurs morales afin d’apprécier l’espace intime partagé avec une personne. L’amour concerne les autres, et l’espace que vous partagez avec eux. Il ne s’agit pas de vous. Entrez en contact avec leur âme. Si vous avez vu leur âme, vous verrez que la seule chose que le vrai amour veut, c’est que ceux-ci soient heureux.

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    2) Relations : Connaître la différence entre l’amour et le réconfort

    Aucun être humain n’a déjà eu 100% de ses besoins profonds de sa personnalité et aucun être humain n’a déjà été satisfait à n’importe quel moment donné dans sa vie. Pourtant, nous attendons que les relations dans lesquelles nous nous sommes engagés le fassent à notre place. Il est de haute importance de vous retirer vers vous-même et de chercher qui vous êtes réellement. Pourquoi désirons-nous (x) dans nos vies? Que voulons-nous vraiment de la vie, et pourquoi? Que cherchons-nous? Qu’est-ce qui nous manque, et que faisons-nous dans notre vie quotidienne pour transcender ou remédier à ces manques? Et surtout, pourquoi voulons-nous être dans une relation? Il est important d’être vraiment honnête avec soi-même lorsque nous répondons à ces questions.


    Nous portons souvent des vides qui voyagent avec nous, et espérons que d’autres combleront ces vides pour nous. Lorsque nous rencontrons quelqu’un qui semble remplir ces vides, il nous donne une sorte de réconfort émotionnel. Peut-être que c’est dû à la peur de ne pas être seul. Nous sommes effrayés à l’idée de ne pas avoir quelqu’un de proche dans notre vie. Nous sommes terrifiés à l’idée de ne pas pouvoir nous endormir à cause d’un regret émotionnel. Et donc souvent, nous confondons l’amour avec ce qui réconforte notre peur.

    Nous cherchons l’amour de l’extérieur comme un substitut de l’amour-propre qui nous manque. Nous cherchons désespérément des relations temporaires pour nous donner un moment particulièrement émouvant pendant un certain temps. Lorsque nous atteignons ce qui semble être l’amour, nous réalisons plus tard que la raison pour laquelle nous voulions être à tout prix dans ces relations était à cause du manque d’un (y) qui était à un certain moment dans notre vie. Peut-être que nous avons manqué de confiance en nous, et l’idée d’un partenaire nous rend plus confiant. Peut-être que nous avons manqué d’enthousiasme à cause d’une stagnation spirituelle, et nous cherchions un partenaire pour occuper notre esprit ennuyé.

    En plus du fait que ce que nous avions avec cette personne n’était rien de plus que du confort et non de l’amour, nous sommes restés à ses côtés pendant longtemps parce que nous avions peur de l’idée d’être seuls ou de devoir tout recommencer à zéro. Ce genre de relation est très courante, donc il est nécessaire d’être à la recherche de soi pour ne pas confondre que quand certains vides sont remplis, ce n’est pas de l’amour. Si vous rentrez dans une relation dans le but de recevoir un réconfort personnel, ou que vous restez dans les parages pour garder un certain confort, ce n’est pas vraiment de l’amour. Bien sûr, être amoureux vous offrira du réconfort, mais le réconfort n’est pas l’amour en soi.

    3) Relations : Connaître la différence entre se sentir aimé et penser qu’on est aimé.

    Je crois en Dieu. Suite aux principes moraux de la divinité, je crois en Dieu sur la base de l’argumentation philosophique fondée sur des données empiriques et la révélation personnelle. Il y a une énorme distinction qui doit être faite entre la détection de la présence de Dieu, et l’idée de détecter la présence de Dieu. Un grand nombre de non-croyants et athées disent « Regardez vers le ciel et pensez à l’idée d’un Dieu qui vous aime, ayez une sensation chaleureuse de pensée due à cela, et ensuite attribuez celle-ci à la révélation divine. Cela n’est pas juste. En fait, la plupart des gens croient en Dieu seul ou à une expérience avec Dieu à cause de raisons émotionnelles. Il est bon de croire en un Dieu qui nous aime, mais est-ce que le sentiment que nous recevons quand nous pensons à Dieu est le même que celui en sa présence? Maintenant lions cela aux relations. Il s’agit d’un point clé.

    La plupart des gens ne sont pas réellement amoureux. Ils sont en amour avec l’idée d’être aimé.

    Les relations passées peuvent vous donner l’habitude de répéter les cas particuliers dans votre esprit comme si vous étiez aimé, de répéter des phrases dans l’esprit ou de visualiser des événements passés et obtenir ce sentiment chaleureux à l’intérieur. Il est facile de confondre la pensée d’être aimé avec le fait de faire l’expérience de l’amour. C’est ce qui arrive souvent en cas de divorce. Les gens s’accrochent à la relation à cause de l’idée que ne pas être aimé est trop pénible à supporter, ou à l’idée qu’être aimé est un bon sentiment.


    Quand quelqu’un vous dit « je t’aime », de l’ocytocine et de la sérotonine sont immédiatement libérées dans votre corps. Si vous continuez à entendre plein de fois cette phrase dans votre esprit, ces composés chimiques seront libérés en continu, c’est la raison pour laquelle vous continuez toujours à avoir les mêmes sentiments tous les jours, heures ou années après l’événement initial. Littéralement, la pensée-sentiment d’être aimé est la même biochimie que d’entendre quelqu’un le dire. Ainsi, il arrive souvent que nous n’ayons d’interaction avec l’essence sans limites du véritable amour, nous entrons en contact uniquement avec l’idée personnelle d’être aimé et des composants chimiques qu’elle produit. L’image ci-dessous nous montre quelles parties du cerveau sont désactivées avec l’amour.



    Notre ego aime l’idée d’être dans une romance passionnée comme on le voit dans les films, ou dans un genre d’amour complexe et mystérieux comme nous le lisons dans les poésies. Et il est normal de rechercher ce désir. Mais de la même manière, l’idée de penser à Dieu n’est pas pareil que de le connaître personnellement, penser être amoureux n’est pas pareil que connaître réellement l’amour. C’est l’essence même du pseudo-amour. Il s’agit d’une combinaison du désir d’être aimé, mélangé avec le désir d’aimer, et ces deux ingrédients créent une expérience à l’intérieur de nous que nous croyons être l’amour-même. En réalité, ce pseudo-amour est juste un état de désir créé par l’esprit par opposition à avoir une expérience profonde et réelle de partage avec une autre personne. L’amour véritable est le résultat d’une cause surnaturelle. L’expérience de l’amour est ce que les gens recherchent, et ils pourraient même risquer leurs vies pour en faire l’expérience. Le véritable amour est de faire des adieux à votre femme et de lui dire de se marier un homme bien avant que vous partiez à la bataille. L’amour véritable veut ce qu’il y a de mieux pour cette personne, même si cela signifie de ne plus jamais parler avec elle. Le véritable amour regarde la personne à travers les yeux de Dieu, et non à travers les yeux des désirs personnels et des lacunes émotionnelles.


    Ce qui s’est passé dans notre société, c’est que nous regardons les autres en tant que moyen pour arriver à nos fins. Nous les voyons en rapport avec notre niveau de confort, d’image sociale, de désirs, de peurs et de pensées sur nous-mêmes. Nous avons confondu le vrai amour intime avec le comblement des lacunes personnelles et de la luxure. Nous avons confondu l’amour avec le confort et le réconfort. Nous avons confondu l’amour avec l’idée d’être aimé.


    Il y a un dicton qui dit que deux personnes incomplètes ne peuvent se compléter l’un l’autre. Seulement vous, pouvez vous compléter. Cela peut sembler un peu bizarre, mais vous avez seulement besoin de vous-même pour être satisfait. Vous n’avez pas besoin de quelqu’un d’autre pour rectifier votre existence. Les relations devraient être quelque chose que vous décidez de partager librement, et pas quelque chose dont vous avez besoin pour participer pour un besoin émotionnel.


    Faites un travail sur vous, et découvrez qui vous êtes vraiment. En faisant cela, vous verrez que vous et votre être sont l’Amour. Ainsi que votre partenaire. Donc aimez-les, avec Amour, et non comme un objet ou une idée. Le jour où nous commencerons à moins nous aimer, aimer sans peur, et aimer avec notre cœur au lieu de notre esprit, nous mettrons un terme à l’ère des fausses relations pour toujours. L’amour est réel. Rappelons-nous de sa véritable signification.


    Auteur: Steven Bancarz

    Nous avons tous été témoins de relations fausses. Que ça soit à la télévision ou dans la vraie vie, nous avons tous conscience des caractéristiques de base d’une fausse relation. Elles vont et viennent comme le vent. Si vous avez un sixième sens, vous pouvez presque les sentir dans l’air, en étant à proximité. Peut-être même que vous en avez déjà fait l’expérience. Un homme achète des fleurs à sa copine, ils se rapprochent et s’améliorent mutuellement en passant beaucoup de temps ensemble, ils font en sorte qu’on les voit ensemble partout, en public et sur ​​les médias sociaux, et moins d’un an après, ils se séparent. Que s’est-il passé? Et pourquoi est-ce un dilemme récurrent?

    Dans une société qui encourage un mode de vie matérialiste peu profond, les relations que nous établissons avec les autres prennent souvent la même tournure en adoptant ce critère. Dans l’Union Européenne, près d’un mariage sur deux se termine par un divorce, 354 divorces sont prononcés chaque jour en France. En Amérique le taux de divorce est de 50% et le le Canada n’est pas loin avec un peu moins de 50 %. Alors comment se fait-il que près de la moitié de tous ces mariages finissent par un divorce? Pourquoi est-ce que les relations semblent aller et venir comme un coup de vent, et qu’est devenu l’homme ou la femme que l’on recherchait pour toute une vie?

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  • "S'aimer soi-même ?
    C'est ne se prendre ni en pitié, ni en admiration, mais en tendresse."

    Tydé
    Peintre : Andrius Konvelinas


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  • http://www.dianebaran.fr/wp-contenu/uploads/2012/07/GosA_-Hz_vufkhpKlN87HTl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJ.jpg

    La communication entre les gens achoppe en général à deux pièges. L'accusation ou la mise en cause de l'autre: "C'est de ta faute, tu n'entends jamais rien, on ne peut pas discuter avec toi...", et l'auto-accusation ou la disqualification de soi: "De toute façon, je n'ai jamais été compris...j'ai toujours été mal aimé...".

      Éviterces deux pièges permet d'établir un bon niveau de communication et de relation avec une autre personne. Pour cela il importe d'observer ce que nous disons quand nous nous adressons à l'autre et la manière dont il s'adresse à nous.

    La communication non violente repose sur deux principes fondamentaux

    I- Tous les êtres humains ont des besoins fondamentaux semblables. (Le Dalaï-lama dirait: nous souhaitons tous être heureux)

    II- Chacun est naturellement capable d'accéder à un état de compassion et de montrer de la bienveillance à l'égard de ses propres besoins et de ceux de ses semblables. Pour une communication non violente:

    - Observer la situation.
    - Reconnaître et identifier les émotions suscitées par cette situation.
    - Reconnaître et identifier les besoins liés à ces émotions
    - Formuler de manière positive une demande qui permette de satisfaire ses besoins

    Cette pratique permet de développer un état naturel de compassion tout en demeurant sincère et efficace lors de tout dialogue puisqu'elle autorise à observer de manière objective ce que l'autre exprime, d'identifier les émotions et les besoins ainsi exprimés et de saisir la demande réelle de son interlocuteur.

     


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  • Je découvre Jennifer Muller.

    Lucidité et sensibilité.

    Hypnothérapeute et passionnée de rollers

     


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  • Les problèmes rencontrés dans l’enfance prédisent comment sera notre qualité de vie lorsque nous serons adultes.

    En outre, ils peuvent influencer de manière significative la façon dont les enfants d’aujourd’hui agiront demain et par ailleurs ils auront une influence sur notre manière de faire face à l’adversité.

    Donc, en quelque sorte, à partir de ces 5 blessures émotionnelles ou expériences douloureuses d’enfance, nous allons former une partie de notre personnalité. Dans les lignes qui suivent, nous allons voir quelles sont nos blessures définies par Lise Bourbeau.

    1- La peur de l’abandon

    La solitude est le pire ennemi pour celui qui a vécu un abandon durant son enfance. Il y aura une attention constante à ce manque, par conséquent, celui qui a en a souffert, abandonnera ses partenaires et ses projets de façon précoce, de peur d’être abandonné.

    Ce serait quelque chose comme « je pars avant que tu me laisses », « personne ne me soutient, je ne suis pas prêt à supporter cela », « si tu t’en vas, ne reviens pas … ».

    Les personnes qui ont souffert d’abandon dans l’enfance, devront travailler leur peur de la solitude et leur peur d’être rejetées.

    La blessure causée par l’abandon n’est pas facile à guérir. Ainsi, vous serez conscients que vous avez commencé à guérir lorsque la crainte d’avoir des moments de solitude disparaîtra et un dialogue intérieur positif et plein d’espoir commencera à circuler en vous.

    2 La peur du rejet

    C’est une blessure profonde, parce qu’elle implique le rejet de notre être intérieur. Avec le mot intérieur nous nous référons à nos expériences, nos pensées et nos sentiments.

    On peut expliquer l’apparition du sentiment de rejet par de nombreux facteurs qui peuvent l’influencer, tels que le rejet des parents, de la famille ou des pairs. Il génère des pensées de rejet, le sentiment de ne pas être désiré et une disqualification de soi-même.

    La personne souffrant de cette expérience douloureuse ne se sent pas digne d’affection ou de compréhension et elle s’isole dans son vide intérieur, de peur d’être rejetée.

    Il est probable que les personnes qui ont vécu cela dans leur enfance, seront des personnes insaisissables. Donc, nous devons travailler nos peurs intérieures et ces situations qui nous génèrent une panique.

    Si tel est votre cas, prenez soin à faire attention à vous, à prendre des risques et à prendre des décisions pour vous-même.

    À chaque fois, vous serez un peu moins dérangé que les personnes s’éloignent de vous et lorsqu’elles vous oublieront à un certain moment, vous ne le prendrez plus comme quelque chose de personnel.

    3- L’humiliation

    Cette blessure est générée au moment où nous pensons que d’autres nous désapprouvent et nous critiquent. Nous pouvons générer ces problèmes à nos enfants en leur disant qu’ils sont stupides, mauvais ou qu’ils sont lourds, ou bien en racontant leurs problèmes aux autres. Cela détruit l’estime de soi de l’enfant.

    Ces personnes auront une personnalité dépendante. De plus, nous pouvons avoir appris à être des « tyrans » et des égoïstes comme un mécanisme de défense et même à humilier les autres, pour nous en servir comme un bouclier protecteur.

    Avoir souffert de ce type d’expérience nécessite de travailler notre indépendance, notre liberté, la compréhension de nos besoins et de nos peurs ainsi que nos priorités.

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    4- La trahison ou la crainte de faire confiance

    Elle apparaît lorsque l’enfant s’est senti trahi par un de ses parents surtout, si celui-ci n’a pas remplit ses promesses.

    Cela peut générer une méfiance qui peut être transformée en envie et en d’autres sentiments négatifs, puisqu’on ne se sent pas digne de ce qui a été promis et de ce que les autres ont.

    Avoir souffert de ces problèmes dans l’enfance construit des personnes manipulatrices, qui veulent tout contrôler et bien contrôler. Si vous avez subi ces problèmes durant l’enfance, vous êtes susceptibles de sentir la nécessité d’exercer un certain contrôle sur les autres, ce qui est souvent justifié par un fort caractère.

    On voit souvent leurs erreurs de ces personnes dans leurs manières d’agir. Il s’agit donc de travailler la patience, la tolérance et le savoir vivre tout comme apprendre à être seul et à déléguer des responsabilités.

    5- L’injustice

    Elle résulte d’un environnement dans lequel les principaux protecteurs sont froids et autoritaires. Dans l’enfance, une exigence trop importante qui dépasse les limites génère des sentiments d’impuissance et d’inutilité, à la fois dans l’enfance et à l’âge adulte.

    Les conséquences directes sur le comportement de ceux qui en ont souffert seront la rigidité, car ces personnes tentent d’être très importantes et d’acquérir une grande puissance.

    De plus, il est probable que cette injustice crée un fanatisme pour l’ordre et le perfectionnisme et une incapacité de prendre des décisions en toute confiance.

    Il est nécessaire de travailler la méfiance et la rigidité mentale, pour générer un maximum de flexibilité et permettre d’avoir confiance en les autres.

    Maintenant que nous connaissons les cinq blessures de l’âme qui peuvent affecter notre bien-être, notre santé et notre capacité à nous développer en tant que personnes, nous pouvons commencer à mettre en place un processus de guérison. 

    Images reproduites avec l’aimable autorisation de natalia_maroz et jrcasas

     

     

    Source de l’idée: Bourbeau, L. (2003) Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même. OB Stare.


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  • Au sujet de la souffrance

     
     

    “Le schéma habituel de votre esprit est de réagir. Cependant, vous êtes dorénavant en mesure de reconnaître la vérité de la douleur et aussi la vérité de sa cause, qui est la réaction.

    Tout être vivant souffre. La naissance, la maladie, la vieillesse et la mort sont des sources de douleur, mais si misérable que soit la vie, personne ne veut mourir, car la mort est la plus effrayante de toutes les souffrances.

    La racine de tous les maux est l’ignorance. C’est à partir de l’ignorance que s’enchaînent les événements par lesquels on produit des montagnes de souffrance pour soi-même et pour les autres. Mais comment peut-on éliminer l’ignorance et rompre la chaîne ? Le Bouddha a proclamé que la chaîne pouvait être rompue au point des sensations. Là où s’amorcent les réactions et où se multiplient les addictions, obligeant l’individu à prendre sa part de plaisir et de souffrance comme une drogue.

    Chaque sensation engendre plaisir ou aversion. Si, au lieu de réagir aveuglément, l’on s’attache à en saisir l’impermanence, pour comprendre que tout est voué à changer et disparaître, on cesse d’infliger de la souffrance à soi-même et aux autres.

    Le Vipassana enseigne à agir plutôt que réagir. La réaction est toujours négative.

    De même que les aliments que vous mangez et l’atmosphère dans laquelle vous vivez, sont la contribution pour que le flux de la matière (éléments qui constituent votre corps) continue à circuler, de même, la nourriture de l’esprit se compose des réactions mentales du passé et du présent. Si l’on observe bien, on verra que lorsqu’on nourrit l’esprit avec une réaction mentale de colère, l’élément feu prédominera, provoquant des sensations de chaleur. Si l’on éprouve de la peur, l’élément de l’air prédominera, provoquant des sensations de tremblement. Cette logique peut s’appliquer à tous les éléments. Observez, pour faire en sorte de ne pas produire de nouvelles réactions mentales. La cupidité et l’aversion sont le feu qui brûle et vous consume. L’ignorance des lois de la nature est la cause de votre souffrance. Cessez d’alimenter votre esprit en négativité. Renversez le processus. Comprenez bien l’enseignement et cultivez l’ataraxie (sérénité), l’outil qui vous purifiera en vous ouvrant les portes du bonheur et de la paix.

    Ce ne sont pas les autres mais nous-mêmes, qui avons besoin de changer. Notre entourage n’est jamais responsable de nos réactions ou de ce que nous éprouvons. Nous seuls faisons ces choix, à l’exclusion de toute autre personne. Nul ne peut nous rendre malheureux sans notre consentement. Nul n’est responsable de la dureté de nos paroles ou de la méchanceté de notre comportement, même si l’on nous fait du tort ou qu’on nous insulte.

    Je ne vous demande ni de vous poser en victimes, ni d’être passifs ou indifférents à la vie. Il y aura des moments où vous devrez prendre position et lutter pour vous protéger contre les malveillances et les agressions. Faites ce que vous avez à faire, mais sans cultiver de haine contre l’agresseur. Rappelez-vous constamment que c’est l’intention de l’esprit qui compte. L’intention est la semence qui produira le fruit, amer ou sucré. Un meurtrier utilise une lame, le chirurgien aussi, mais leur intention est totalement différente.

    Protégez votre esprit de la négativité, méditez, suivez le chemin, laisser le Dharma progresser en vous et devenir fort, fort en vertu, fort en équanimité, fort en sagesse. Rendez-vous compte qu’il n’y a pas de Je, pas de Moi, par de Mien, et que s’accrocher à ces illusions n’apporte que souffrance et désolation. La mort nous prendra tous, tôt ou tard. Avons-nous donc la moindre raison de nous attacher à des choses vouées à disparaître, en nous engageant dans d’âpres luttes pour leur possession ?

    Semez la graine de la colère et le feu en résultera.

    Le premier puni par une action négative est celui qui l’a commise. On est puni lorsque l’on cède à la négativité. On ne peut infliger de souffrance à autrui sans se blesser d’abord soi-même.

    Tous les remords du monde n’effaceront pas les mauvaises actions. Seule le peut la purification, et dans ce cas la purification sera l’observation équilibrée des sensations douloureuses que l’on a créées en soi-même.”

    Vana Verouti in “Les soupirs des dieux”

    Pris chez Pam


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    https://lapetitehaiti.files.wordpress.com/2011/12/self-love.jpg 

    Par Byron Katie

    (Compilation de Mary Lynn Hendrix)

    Ce qui suit représente des pratiques simples mais puissantes qui peuvent vous offrir de nouvelles manières de considérer les circonstances de votre vie et, par cela, de créer de nouvelles possibilités de réalisation de soi.

     

    1. Inverser les jugements

    Remarquez dans la pratique lorsque vous jugez ou critiquez quelqu'un ou quelque chose.

    Par exemple, au rayon de l'épicerie, vous êtes impatient et pensez que la personne devant vous est mal organisée et impolie.

    Rapidement, renversez votre jugement et demandez-vous : "Est-ce que cela est vrai aussi pour moi ? Suis-je impoli ? (Suis-je parfois impoli ? Envers les autres -ou envers moi-même- ?) Suis-je impoli en moi-même lorsque je pense que les autres sont impolis ?"

    Cet exercice amène votre attention en dehors de "l'autre" et place votre attention sur vous-même. Le pardon en résulte naturellement.

    Placer la responsabilité ou le jugement sur quelqu'un d'autre vous ôte tout pouvoir de changer votre expérience ; accepter la responsabilité de vos croyances et de vos jugements vous accorde  le pouvoir de les changer.

    Souvenez-vous, au-delà de l'apparence de celui que vous regardez, il s'agit toujours de Dieu qui est camouflé, debout devant vous, pour que vous puissiez vous connaître. Renverser ses jugements permet le pardon total. Le pardon mène à la conscience de soi et rétablit l'intégrité personnelle.

     

    2. Les trois formes d'affaires

    Remarquez, lorsque vous blessez, ou êtes blessé, que vous êtes intellectuellement en dehors de vos affaires.

    Si vous n'êtes pas certains, arrêtez-vous et demandez-vous : "Intellectuellement, dans quelle affaire est-ce que je me trouve ?".

    Il existe trois sortes d'affaires dans l'univers : les miennes, les vôtres et celles de Dieu. De quelles affaires s'agit-il lorsqu'un tremblement de terre se produit ? Celles de Dieu. De quelles affaires s'agit-il si le voisin d'en bas de la rue a une vilaine pelouse? Celles de votre voisin. De quelles affaires s'agit-il si vous êtes en colère contre votre voisin d'en bas de la rue parce qu'il a une vilaine pelouse ? Vos affaires. La vie est simple - c'est à l'intérieur.

     

    Comptez, dans des intervalles de cinq minutes, combien de fois vous vous mêlez mentalement des affaires d'autrui. Notez lorsque vous donnez un conseil non demandé ou offrez une opinion sur quelque chose (à haute voix ou silencieusement). Demandez-vous : "Est-ce que je me mêle de ses affaires ?"

    "M'a-t-il demandé mon conseil ?" Et le plus important : "Puis-je prendre le conseil que j'offre et l'appliquer dans ma vie ?".

     

    3. Etre dans les affaires de personne

    Après avoir travaillé sur la pratique de demeurer en dehors des affaires des autres, essayez de demeurer aussi en dehors de vos propres affaires.

    Considérez sans gravité tout ce que vous croyez savoir sur vous-même.

    "Je suis contenu et limité dans ce corps physique." Est-ce vrai ?

    Puisque savoir absolument que cela est vrai ? Qu'est-ce que j'obtiens en maintenant cette croyance?

    Il y a une croyance répandue que nous sommes nos corps et que nous mourrons. Qui serais-je sans cette croyance ?

     

    4. "Se détacher" de son corps / de son histoire

    Essayez de parler de vous-même, durant un moment, à la troisième personne plutôt que je ou moi. Au lieu de dire "Je vais déjeuner", dites "Elle/il va déjeuner" (en se référant à vous-même) ou "Celle-ci/celui-ci va déjeuner".

    Faites-cela avec un ami durant une heure, l'après-midi ou la journée entière. Eliminez l'utilisation de tous les pronoms personnels (je, moi, nous). Par exemple, "Comment va celui-ci (ou celui-là) aujourd'hui ? Veut-il aller au parc ?" Faites l'expérience du corps de manière impersonnelle, ainsi que des histoires et des préférences que vous croyez incarner.

     

    5. Parler au présent

    Devenez conscient de la fréquence de vos conversations centrées sur le passé ou le futur. Soyez conscient des verbes que vous utilisé : était, faisait, fera, va faire etc. Parler du passé dans le présent, c'est le ré-éveiller et le recréer complètement dans le présent, pas seulement dans nos esprits, ce qui nous éloigne de ce que le présent représente pour nous en ce moment.

    Parler du futur, c'est créer et vivre avec un fantasme. Si vous voulez faire l'expérience de la peur, pensez au futur. Si vous voulez faire l'expérience de la honte et de la culpabilité, pensez au passé.

     

    6. Faire la vaisselle

     "Faire la vaisselle" est une pratique d'apprentissage de l'amour de l'action en face de vous. Votre voix intérieure ou intuition vous guide toute la journée dans des tâches simples tels que faire la vaisselle, conduire au travail ou nettoyer le sol. Autoriser la sainteté de la simplicité. Ecouter votre voix intérieure et ensuite agir selon ses suggestions avec une confiance implicite crée une vie avec plus de grâce, sans effort et miraculeuse.

     

    7. Ecouter la voix du corps

    Le corps est la voix de notre esprit et il vous parle à travers des mouvements physiques tels que les contractions musculaires -tels que les tics, les élancements, les chatouillements et la tension-, pour n'en nommer que quelques-uns uns.

    Devenez conscient de la fréquence à laquelle vous vous éloignez de la paix ou de la tranquillité.

    Pratiquez la tranquillité et laissez votre corps vous parler à partir de l'endroit où votre esprit se contracte, peu importe la subtilité de la contraction vacillante. Lorsque vous remarquez une sensation, enquêtez à l'intérieur. "Quelle situation ou pensée contractée déclenche cette sensation physique ? Suis-je hors alignement de mon intégrité dans cette circonstance, et si oui, où ? Suis-je désireux de laisser partir cette croyance ou cette pensée qui fait se contracter mon corps ?" Ecoutez et permettez aux pensées de vous guider et retournez à la paix et la clarté intérieure.

     

    8. Faites-vous un rapport

    Cet exercice peut aider à soigner la peur et le sentiment de terreur.

    Pratiquez l'élaboration de rapports sur les évènements comme si la circonstance dans laquelle vous vous trouviez était en fait une nouvelle et que vous en soyez le reporter itinérant. Décrivez exactement l'environnement et ce qui se passe "sur la scène" au moment précis. La peur est toujours le résultat de la projection d'une re-création du passé dans le présent ou le futur.

    Si vous vous découvrez être dans la peur, trouvez la croyance qui en est au cour et enquêtez : "Est-il vrai que je dois avoir peur dans cette situation ? Que se passe-t-il réellement en ce moment-même, physiquement ?"

    "Où se trouve mon corps (mains, bras, pieds, jambes, tête) ? Que vois-je (arbres, murs, fenêtres, ciel) ?"

    La dépersonnalisation de nos histoires nous offre une occasion de considérer les circonstances plus objectivement et de choisir nos réponses à ce que nous apporte la vie. Vivre dans nos esprits, croire nos pensées fausses est une bonne manière de nous effrayer à mort et cela peut apparaître sous la forme de la vieillesse, du cancer, de la dégénérescence, de l'hypertension artérielle, etc.

     

    9. L'écoute fidèle

    Pratiquez l'écoute des autres au sens le plus littéral, croyant exactement ce qu'ils disent et faites le mieux possible pour résister à l'envie de tomber dans vos propres interprétations de l'information qu'ils partagent avec vous.

    Par exemple, quelqu'un peut vous faire des compliments sur votre beauté, et vous l'interprétez comme une insinuation que cette personne a des motifs inavoués. Nos interprétations sur ce que nous entendons dire de nous par les autres sont souvent de loin plus douloureuses ou effrayantes que ce que les autres disent réellement. Nous pouvons nous blesser par nos idées fausses et notre habitude à penser à la place des autres. Essayez de croire que ce qu'ils disent est exactement ce qu'ils veulent dire : ni plus, ni moins.

    Ecoutez les autres jusqu'au bout.

    Rattrapez-vous lorsque vous désirez achever une phrase pour quelqu'un,  soit à haute voix soit dans votre esprit. Ecoutez. Il peut être étonnant d'entendre ce qui vient lorsque nous permettons aux autres d'aller jusqu'au bout de leurs pensées sans interruption. Et lorsque nous sommes occupés à penser à ce qu'ils vont dire, nous manquons alors ce qu'ils disent réellement.

    Vous pouvez considérer ces questions : "Qu'est-ce qui peut être menacé si j'écoute et entends de manière littérale ? Est-ce que j'interromps parce que je ne veux pas réellement savoir ce que l'autre a à dire ? Est-ce que j'interromps  pour convaincre que j'en sais plus que lui ? Est-ce que j'essaie de dresser une image de confiance en soi et de maîtrise ? Qui serais-je sans le besoin de posséder ces qualités ? Est-ce la peur d'apparaître comme non intelligent ? Est-ce que les autres me quitteraient si je les écoutais fidèlement et ne m'engageais plus dans des jeux manipulateurs ?"

     

    10. Parler honnêtement et fidèlement

    Parlez fidèlement, littéralement. Dites ce que vous voulez dire sans justification, sans aucun désir de manipuler et sans vous inquiéter sur comment l'autre va interpréter vos paroles. Exercez-vous à ne pas être prudent. Faites l'expérience de la liberté que ceci apporte.

     

    11. Observer la pièce

    Imaginez-vous au balcon, regardant votre drame favori sur vous et ce qui vous bouleverse. Contempler l'histoire sur la scène en dessous. Observez comment vous avez assisté à ce drame des centaines, peut-être des milliers de fois. Observez cela  jusqu'à ce que vous vous ennuyiez. Les acteurs doivent exagérer leur rôle pour conserver votre attention. Notez le moment où vous devenez honnête avec votre ennui, où vous vous levez de votre siège, quittez le balcon, sortez du théâtre et allez dehors. Sachez que vous pouvez toujours y retourner. Qui seriez-vous sans votre histoire ?

     

     12. Regarder une deuxième version de la pièce

    Ecrivez votre histoire à partir des yeux et de l'esprit d'une autre personne. Ecrivez autant de versions avec autant de résultats que vous le voulez. Remarquez ce que vous remarquez.

     

    13. S'entraîner à la polarité

    Si vous vous trouvez demeurer avec une pensée négative, entraînez-vous à aller vers l'extrême ou la polarité positive opposée. Lorsque vous vous surprenez à glisser à nouveau dans la négativité, choisissez à nouveau de retourner à la polarité positive et demeurez présent à votre choix conscient ; percevez-en la vérité. Il n'y a que l'amour, et ce qui n'apparaît pas en tant qu'amour est un appel déguisé pour l'amour.

    C'est notre droit de naissance que de vivre dans la polarité positive d'amour et de vérité.

     

    14. Le processus d'amour de soi

    Dressez la liste de tout ce que vous aimez chez une personne et partagez-le avec elle. Puis, accordez-vous tout ce qui est sur la liste. Vous pouvez aussi reconnaître que ce que vous aimez chez quelqu'un d'autre est aussi vrai chez vous. Puis laissez la plénitude s'exprimer dans votre vie.

     

    15. Etre dans l'honnêteté

    Entraînez-vous à bouger et à répondre à partir de l'honnêteté. Riez, pleurez, criez et parlez tel que cela est véritablement vrai pour vous en  chaque instant. Soyez à nouveau un enfant ; agissez en complète honnêteté avec vos sentiments. Ne laissez pas les croyances compromettre votre intégrité. Par exemple, entraînez-vous à quitter une pièce honnêtement sans manipuler ceux que vous laissez derrière vous avec une excuse polie. Vivez votre vérité sans chercher à vous expliquer.

     

    16. Demandez ce que vous voulez - Accordez-vous ce que vous voulez

    Demandez ce que vous voulez, même si vous vous sentez intrépide ou maladroit. Les autres ne savent pas ce que vous voulez avant de le leur demander. L'acte de demander est une validation de la prise de conscience que vous méritez d'obtenir ce que vous désirez. Si les autres sont incapables ou non disposés à répondre à votre demande, accordez-vous la vous-même.

     

    17. La conscience de vous

    Reconnaissez que celui en face de vous est vous. Au-delà de toutes les apparences et personnalités réside l'essence de la bonté, qui est vous. Vous souvenir de votre présence sous toutes les formes vous ramène immédiatement au moment présent, dans la crainte mêlée d'admiration de la plénitude intérieure. La personne en face de vous va devenir une occasion de vous connaître. Le coeur déborde d'amour et de gratitude, annonçant humblement : "Oh ! Oui, cette personne ou situation est là pour que j'apprenne qui je suis".

     

    18. La gratitude pour soi

    Durant 24 heures, cessez de regarder en dehors de vous pour une validation.

    L'autre aspect en cela est que vous devenez l'expérience de la gratitude.

     

    19. Le miroir de la vanité

    Si vous voulez voir qui vous n'êtes pas, regardez dans le miroir. Utilisez le miroir une seule fois dans la journée seulement. Qui seriez-vous sans votre miroir ?

     

    20. Au-delà de la justification

    Commencez à remarquer à quelle fréquence vous vous expliquez ou vous vous justifiez, vous justifiez vos paroles, vos actions, vos décisions, etc.

    Qui essayez-vous de convaincre ? Et quelle histoire perpétuez-vous ? Prenez conscience de votre utilisation du mot "parce que" ou "mais" lorsque vous parlez. Interrompez votre phrase immédiatement. Recommencez-la. La justification est une tentative pour manipuler l'autre personne ; décidez d'être tranquille et sachez.

     

    21. Le cadeau de la critique

    La critique est une occasion incroyable de progresser.

    Voici quelques points sur comment recevoir la critique et en tirer bénéfice.

    Lorsque quelqu'un dit que vous êtes "mauvais, épouvantable, mou" etc., dites (soit dans votre esprit, soit de vive voix à la personne) "Merci".

    Cette pensée nous porte immédiatement dans un espace où vous êtes disponible pour entendre et utiliser l'information d'une manière qui vous serve.

    A la suite de la critique, demandez-vous : "Ai-je mal ?" Si la réponse est "Oui", alors sachez que quelque part en vous, vous croyez en la critique aussi. Connaître cela vous donne l'occasion de guérir cette partie que vous trouvez inacceptable en vous.

    Si vous voulez arrêter d'être vulnérable à la critique, alors soignez les critiques. Tel est le pouvoir ultime pour laisser tomber tout concept. Être vulnérable signifie que vous ne pouvez plus être manipulé puisqu'il n'y a plus de place pour planter la critique.

    C'est la liberté.

     


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  •  émotions mode d'emploiLes émotions sont utiles à nos existences. Apprendre à les identifier, à leur faire confiance et à les exprimer est essentiel pour mener une vie épanouie et devenir des adultes équilibrés. Cet apprentissage débute dès l’enfance.

     Cet article est basé sur le livre de Christel Petitcollin « Emotions, mode d’emploi ».

     En tant que parents, nous commettons parfois des erreurs de langage qui transforment la relation entre les enfants et leurs émotions. Nos comportements déclenchent, par exemple, de la honte et de la culpabilité mal placées, qui sont pourtant des éléments essentiels de la socialisation, pour peu, qu’elles interviennent dans le bon contexte.

     « L’objectif de la honte est de provoquer une sensibilité au regard extérieur et au jugement de nos pairs tandis que la culpabilité est un signal qui indique la transgression d’un interdit ou de la morale et une prise de conscience du préjudice qu’on peut créer à autrui. »

     La mauvaise intégration de la honte et de la culpabilité va contraindre l’enfant à enfouir ou à tricher pour cacher ou modifier ses émotions ressenties et exprimées. Ceci aura pour conséquence principale de lui ôter de la confiance en lui, de dégrader la qualité de ses interactions sociales ou encore de diminuer son niveau moyen de bonheur.

    Les expressions anti-émotion à éviter

     Les émotions autorisées et interdites

     Ce sont nos comportements verbaux et non-verbaux qui conditionnent la gestion des émotions d’un enfant. En fonction de nos réactions, il va déployer des stratégies pour soigneusement éviter les émotions interdites au profit des émotions autorisées ou, pire, d’un mutisme.

     Les conséquences dans le comportement de l’enfant ne sont pas bénignes :

      Les émotions parasites

    Pour éviter la honte et la culpabilité, l’enfant va apprendre à refouler l’émotion naturelle, la stocker ou la remplacer par une émotion mieux tolérée par son entourage.

    Exemple : un enfant peut choisir de pleurer (tristesse) au lieu de crier (colère) parce que ses pleurs lui permettront d’être consolé alors que sa colère se soldera par une punition.

    Le racket émotionnel

    En comprenant l’impact de certaines émotions sur ses parents, l’enfant peut rentrer dans une sorte de racket affectif de ses parents afin de les manipuler. Cela se traduit par une utilisation  et une exagération de l’expression de l’émotion parasite qui provoque une réaction voulue par l’enfant.

    Les « élastiques »

    Une émotion refoulée reste ancrée dans le passé. Ainsi, elle peut rentrer en résonance avec le présent si un élément déclencheur se rapporte au souvenir. L’expression de l’émotion est alors totalement disproportionnée.

    Les « carnets de timbres »

    Certains enfants collectionnent les émotions refoulées jusqu’à exploser avec une dernière situation qui remplit le carnet de timbre. La peur, la colère, la tristesse ou la joie s’exprime alors avec une grande intensité. La personne en face ne comprendra pas une telle réaction disproportionnée (parents, amis, professeurs,…). C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

    Les techniques et expressions anti-émotions (à éviter avec les enfants)

    La honte : « tu es ridicule de pleurer comme ça ! », « Tu n’as pas honte d’avoir peur ? Un grand garçon comme toi ! », « Tu es laid quand tu pleures ! » »Il n’y a que les gros bébés pour crier comme ça ! ».

    Le déni : « il n’y aucune raison d’être triste pour si peu ! » Ne fais pas ta malheureuse ! » « Arrête de jouer la comédie ! »

    La culpabilisation : « Arrête, ça me rend malade de te voir te mettre dans cet état ! » « Avec tout ce qu’on fait pour toi, tu es bien ingrat de te dire malheureux ! » « Tu es trop gâté ! » »Qu’est-ce que je te fais ? Tu crois que je mérite cela ? »

    La peur : « Si tu continues à pleurer, tu vas pleurer pour quelque chose de valable ! » « Tu as intérêt à faire moins de bruit ou je vais me fâcher ! » « Arrête de chouiner ou je vais te donner une bonne raison de le faire ! »

    Le pansement : « Allez calme-toi ! Maman va t’acheter une glace ou un jouet, d’accord ? Je veux te voir sourire maintenant. »

    Le recadrage : « Cet enfant doit manquer de sommeil pour se mettre dans un tel état. » Attention aux théories de l’entourage…

    Les solutions 

    Maintenant que les alertes sont posées, je vous invite à découvrir différents articles pour vous guider vers une meilleure expression des émotions chez votre enfant.

    Retenons que nous sommes les premiers modèles des enfants. Nous devons donc nous engager dans une meilleure gestion de nos propres émotions. Cet article est par conséquent utile aux anciens enfants (devenus adultes et parents) à qui on aurait maladroitement interdit l’expression de leurs émotions.

    Il n’est jamais trop tard pour apprendre en adoptant de nouvelles habitudes.

    – écoute bienveillante mode d’emploi

    – 22 informations essentielles sur les émotions

    – outils pour exprimer les émotions

    – la pleine conscience dans la parentalité

    – la communication non-violente

    Pour aller plus loin :

    – les émotions élastiques

    – les conséquences des punitions

    – les 17 expressions à ne plus dire à nos enfants

    – les 20 phrases à dire pour que les enfants écoutent

    Source :

    « Emotions mode d’emploi » est disponible sur Amazon.fr (4,95€) 

    Résumé :

    les expressions anti-émotion


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  • 8-conseils-pour-lâcher-prise-5

    Quand j’ai décidé de me prendre en main pour soigner mes crises d’angoisse et ma dépression, j’ai souvent entendu le mot lâcher prise. À travers des livres, des articles, des conférences sur la santé, la méditation et le bien-être, sans réellement comprendre ce que ça signifiait exactement.

    Avec le recul, je peux vous proposer ma définition du lâcher-prise. C’ est l’absence de contrôle de notre être face aux différentes situations que nous propose la vie. La plupart du temps, être spectateur de sa colère, sa négativité et sa peur peut être beaucoup plus bénéfique sur votre santé mentale et physique que de répondre par la haine, le ressentiment ou la panique.

    Par exemple quand vous êtes sujet à une crise d’angoisse au lieu de vouloir à tout pris contrôler et dissiper votre peur soyez spectateur de votre état et constater seulement ce moment sans vouloir à tout prix le stopper. C’est en partie l’absence de contrôle qui dissipera petit à petit vos crises d’angoisses, votre stress et vos pensées négatives.

    Si aujourd’hui j’ai une crise d’angoisse je fermerai les yeux et le je ferai un exercice de respiration abdominale et de la visualisation positive en attendant patiemment que ma crise passe.

    J’utilise le lâcher-prise face à mes colères, mes pensées négatives,  mes disputes, mes colères et mes déprimes.

    J’ai bien compris que parfois, lutter face à une personne ou à une situation ne servait à rien et qu’il était parfois préférable de laisser dissiper peu à peu  la haine, la peur ou la négativité.

    Vous avez de l’être de nombreuse fois dans en situation de conflit avec un proche et vous dire intérieurement à quoi bon continuer à me brouiller, cela ne me mène à rien.

    À cet instant précis, à ce moment même, vous être en train de lâcher prise face à un conflit.

    Avoir  du recul à chaque situation négative, vous permettra en plus des conseils du blog d’avoir une flèche en plus à votre arc pour calmer vos maux du quotidien.

    (Avec le lâcher-prise j’ai pu comprendre que mes crises de panique étaient dues à mes nombreuses disputes familiales).

    Apprendre à lâcher-prise a était un processus très difficile pour moi.

    Je suis de nature très colérique, j’ai du petit à petit changer mes habitudes pour apprendre à me protéger et à ignorer les sollicitations négatives.

    J’ai beaucoup appris sur moi -même et je me suis rendu compte que mes excès de colère étaient souvent source d’angoisse et de stress.

    J’ai enfin pu prendre de la distance et de la hauteur sur les conflits, ce qui m’a permis de comprendre l’une des causes de mon mal-être.

    L’initiation au lâcher-prise m’a demandé beaucoup de temps et de patience.

    Mes 8 habitudes pour lâcher-prise :

    Rester dans le moment présent

    8-conseils-pour-lâcher-prise-4

    Quand j’avais une crise d’angoisse, j’étais dans un état de panique constant. J’avais peur du futur et regrettais mon passé ou j’étais en bonne santé et sans angoisse.

    La peur nous guide continuellement et la meilleure façon de faire taire cette petite voix qui vous sort du moment présent et vagabonde nos pensées au future ou au passé est de vivre enfin pleinement l’instant présent.

    À l’époque  de mes périodes difficiles, j’étais constamment anxieux. J’avais peur de ce qu’il pouvait se passer, peur d’avoir de nouveau symptômes, peur d’une nouvelle crise d’angoisse, la peur de ne jamais pouvoir m’en sortir.

    Au fil de mes nombreuses angoisses, j’ai compris qu’il ne servait à rien de lutter et qu’il fallait mieux se recentrer sur moi-même et ressentir le moment et dissiper sa crise de panique avec un exercice de respiration abdominale.

    Fuir ma peur, fuir les crises de panique, fuir mes ressentis m’amenaient toujours plus de symptômes, le lâcher-prise et les exercices qui permettent de recentrer sur soi sont un bon moyen de dissiper ces angoisses.

    Essayez chaque jour de faire face à vos peurs et apprenez à les gérer avec la respiration et les suggestions et visualisation positives, par exemple si vous venez de découvrir ce blog je vous conseille de lire ces deux articles :

    Comment se relaxer avec la cohérence cardiaque

    Comment gérer les crises d’angoisse ?

    L’acceptation

    Une des choses que j’ai compris, c’est que le début à toute guérison est tout d’abord l’acceptation des ressentis tel qui nous les ont donnés.

    Vouloir s’échapper, s’agiter, renier l’évidence que vous êtes angoissés stressé ou encore déprimé vous poussera vers plus de négativité, de peur, et de mal-être.

    Sachez prendre du recul,et accepter sa responsabilité dans la situation actuelle.

    J’ai compris que je ne pouvais pas seulement accepter ce qui m’arrangeais et qu’il fallait que je reconnaisse mes symptômes mes peurs et mes mauvais choix de vie (mode de vie, alimentation, etc.)  et ne pas rejeter mon mal-être sur mon entourage, sur la vie ou  la société. Pour partir du bon pied,  acceptez-vous tel que vous êtes, avec vos qualités et vos défauts.

    Demandez de l’aide

    8-conseils-pour-lâcher-prise-2

    J’ai mis 2 ans avant de pouvoir parler librement de mes angoisses à une personne. Par peur du jugement, par peur d’être incompris, par peur du rejet .

    Mes peurs m’ont bloqué à m’ouvrir et à demander de l’aide. Il me fallait accepter une main tendue, accepter de livrer mes états d’âme, montrer mes faiblesses et ma vulnérabilité aux gens.

    J’ai passé tellement passé d’années à aider les gens que j’en ai oublié moi-même. J’avais pris l’habitude de garder mes soucis pour moi et  toujours penser que mes frustrations et mes angoisses n’étaient pas très importantes.

    Malheureusement, j’avais ancré en moi cette mauvaise habitude et je ne voulais pas faire peser aux autres mon mal-être.

    Demander de l’aide a était quelque chose de nouveau, me confier à un proche a était une libération et une aide précieuse pour prendre conscience de son mal être.

    Pourvoir se confier a étais une étape clef dans mon processus de guérison, j’avais enfin trouvé une épaule sur qui me reposer et enfin comprendre qu’elle était la source de mes angoisses, après de nombreuses discussions.

    J’ai compris que généralement  les gens sont toujours prêts à aider.

    Il me fallait trouver une personne digne de confiance, un confident qui puisse ne pas mes juger et me comprendre. Pouvoir m’exprimer petit à petit à mes amis, sur des forums, sur ce blog me permet de me libérer de mes peurs et ENFIN lâcher prise.

    Cessez d’agir en victime

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    Quand j’étais dans ma période des crises d’angoisse et de dépression, je me blâmais beaucoup.

    Je me reprochais énormément mes actes passés qui ont fait que j’étais en angoisse en permanence.

    Je ne croyais pas en ma guérison j’étais souvent dubitatif sur des méthodes naturelles que certain proposais et je me disais souvent que ça marchait pour les autres et pas pour moi… car moi c’était plus grave.

    Je faisais souvent mon caliméro, je me plaignais de tout, des gens, de ma vie, de mes symptômes.

    Je gaspillais mon temps et mon énergie à me plaindre et je ne récoltais que du négatif.

    Après la lecture du livre, Vous pouvez changer votre vie ! Le pouvoir des affirmations positives et de la visualisation j’ai compris que c’était à moi de changer ma façon de changer ma façon de penser et laisser couler mes ruminations négatives comme je l’explique dans l’article comment être positif en toute circonstance.

    Les pensées négatives nous contrôlent et nous dépriment, elle nous sortent du moment présent et du lâcher-prise.

    Aujourd’hui j’essaye au maximum de faire attention à la façon dont je réagis aux choses et voir au maximum le positif et toujours voir et croire que je me libérai d’un problème.

    Il n’y pas de recette magique ou une aide imaginaire qui vendrait vous aider, la seule personne capable de changer votre situation C’EST VOUS !

    Accepter le changement

    « Après le constat, il fallait que je change quelque chose dans ma vie. Il fallait progressivement chambouler ma routine.

    Mais on a peur de modifier notre quotidien, on a peur de bouleverser nos habitudes pour des nouvelles. Je savais qu’il fallait une évolution dans ma vie, mais je procrastinais, car j’avais peur de l’inconnu. »)

    J’avais encore cette mauvaise habitude de contrôler ma vie et ne pas laisser les choses se faire même si c’était pour mon bien et pour ma santé. J’ai mis du temps avant de réellement me lancer dans l’aventure et changer progressivement mes habitudes de vie.

    Je refusais le changement, car j’avais peur de l’inconnu et parfois j’avais l’impression que je préférais rester dans mon mal-être que d’être heureux et libre. Pour lâcher-prise il faudra accepter le changement dans votre vie. C’est une étape cruciale et essentielle dans votre chemin vers la sérénité, prépare-vous à ça dans votre quête du bien-être.

    La patience

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    Notre société nous  habitue à tout faire vite d’avoir tout, tout de suite, et ne pas apprendre le processus normal d’une vie et apprécier chaque minute comme un cadeau.

    Une des choses que j’ai eu le plus de mal à accepter étais d’apprendre à être patient avec moi-même et patient avec mon mental et mon corps.

    J’ai appris que le processus de guérison était un processus lent et que ce n’est pas du jour en lendemain que mes symptômes s’arrêteront. Comprendre et s’accorder du temps et exactement le processus du lâcher-prise et du moment présent.

    Donc, soyez indulgent et patient avec vous et appréciez chaque moment.

    Arrêter de vouloir tout contrôler

    Je suis que vous avez tendance à vouloir tout gérer, même les événements futurs ?

    Vouloir constamment tout contrôler est vraiment un problème et source de stress et d’angoisse.

    Quand j’ai pris conscience que j’avais un besoin de contrôler sur chaque événement de ma vie, j’ai compris d’où venait une part de mon anxiété et de mes crises d’angoisse.

    Aujourd’hui j’utilise un exercice très simple pour calmer mon envie de contrôle c’est de me dire « cette fois-ci je vais laisser faire, je vais l’ignorer » c’est difficile, mais ça marche ! Je ne pensais pas y arriver, mais ça donne des résultats. (Merci au forum doctissimo :) )

    À quoi bon avoir la main mise sur toutes les situations de notre vie ça n’engendre que stress et perte d’énergie.

    Accepter et laissez-vous allez vous n’en retirerez que des bénéfices et du calme.

    La respiration

    femme

    J’inspire le moment présent, la sérénité, la paix et j’expire le stress, la dépression et ces angoisses. Faire des exercices de respiration comme je l’explique dans l’article  Comment bien respirer ?

    La respiration m’aide tous les jours à rester dans le moment présent et d’apprécier le lâcher-prise.

    Pour être sûr d’être « en mode lâcher-prise » j’essaye de ressentir l’air qui sort et qui rentre de mes narines ou mon ventre qui gonfle et se dégonfle avec la respiration abdominale.

    Ce moment d’attention  et de concentration est ce qu’on appelle la pleine conscience et vous ressentez dans l’ici et maintenant.

    Des que je me sens un peu moins serein, que mon esprit vagabonde j’utilise la respiration pour me recentrer sur moi et calmer mes tensions.

    La respiration est la technique idéale pour lâcher prise face à vos colères votre stress, votre crise d’angoisse, même à votre dépression.

    Vous l’avez bien compris la quête du lâcher prise est un nouveau chemin qui vous devez prendre. Après quelque années d’initiation je peux vous affirmer que j’en ai retirer que sérénité et calmer.

    Le lâcher-prise est une façon nouvelle de voir la vie. J’espère que cet article vous donnera l’envie de mettre un peu de lâcher-prise dans votre vie.

    Source


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  • L'amour de soi. Jusqu’à quel point vous aimez vous?

    Jusqu’à quel point vous aimez vous? La question peut sembler banale, ou naïve. Pourtant, l’amour qu’on se porte est sans doute une des questions centrales de la vie. L’amour qu’on se porte est en effet intimement lié à la façon dont on a été aimé et influence grandement la façon dont on réussit à vivre avec les autres et les aimer.

    L’amour de soi s’élabore tout au long du développement, dans la relation aux personnes significatives, le plus souvent les parents. C’est à travers le regard qui est porté sur soi par ceux dont on dépend qu’on construit cet amour de soi : on intériorise ce regard aimant sur lequel on pourra prendre appui et affronter les difficultés et les rebuffades, regard qui permettra aussi de profiter et de goûter à ce que la vie a de bon.

    L’amour de soi s’exprime à travers des sentiments de bien-être et de satisfaction. Il permet d’éprouver la joie de vivre, de s’estimer comme personne et de se faire respecter. Il permet aussi d’être capable de se rassurer et se réconforter lorsque des pertes surviennent, lorsque des critiques ou des difficultés se présentent, cela en préservant l’image qu’on a de soi.

    Différents facteurs contribuent à établir l’amour de soi et la question de l’idéal joue un rôle important. Chacun a ses idéaux – fonder une famille, exercer un métier qu’on aime, avoir une maison, etc. Dans les meilleurs cas, nos buts et nos idéaux sont à la hauteur de ce que l’on est. Ils sont réalisables, on ressort grandi lorsqu’on les atteint, fier de soi, avec un sentiment de compétence en prime et le sentiment qu’on est quelqu’un de bien.

    Mais les aléas du développement font que l’idéal est parfois inadapté à ce que l’on est, qu’il est difficilement atteignable et nous renvoie à des limites qu’on n’accepte pas d’avoir. Un travail sur soi s’impose alors, travail de deuil, qui seul donnera accès à une appréciation réaliste de soi, en tenant compte des vulnérabilités et des limites. Il s’agit en effet d’aimer ce que l’on est. C’est parfois différent de ce qu’on aurait aimé être. Un amour de soi approprié est en effet réaliste, c’est-à-dire qu’il permet d’apprécier les ressources et les limites dont on dispose et rend possible l’investissement ce que l’on est et de ce que l’on a. Cela s’apprend.

    Enfin, il est indéniable que plusieurs facteurs provenant de l’environnement contribuent à renforcer l’amour de soi. Le fait d’être aimé et apprécié pour ce que l’on est aide Les marques d’appréciation pour ce qu’on fait, nos succès, petits et grands. Tout cela nous aide à nous sentir bien et il est normal d’en dépendre dans une certaine mesure.

    On ne peut cependant dépendre principalement de l’environnement sans une certaine précarité. L’équilibre personnel n’est alors pas seulement influencé par l’environnement mais il en dépend. C’est là une nuance qui fait toute la différence et qui renvoie à une fragilité. L’estime qu’on a pour soi peut se trouver gravement atteinte lorsque l’environnement fait défaut. C’est là une indication qu’un travail sur soi est souhaitable ; chemin pas toujours facile, mais chemin vers une vie mieux assumée, une vie à soi.

    Par Marie-Claude Roy, Psychologue


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