• Claude MONET

     

    La Capeline rouge de Claude Monet (1868)

     

     

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    Artiste dunkerquois


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    Je me demande si cela m'est déjà arrivée de me retrouver seule le soir. Sur les cinq Yog, il en reste toujours au moins un, mais ce soir, niet! Je croyais que Yogtrois rentrait de Pologne cet après-midi....et non, c'est demain. Mr Yog est au salon de l'environnement à Lyon et Yogdeux devient de plus en plus indépendant avec son petit chez lui (un indice: il vient de s'acheter un lave-linge ).

    Quand Yogtrois était en CM2, il était allé en classe de neige. Quelques années après il me disait: "Je me souviens que juste avant de partir en classe de neige, je t'avais dit que j'aimerais bien un hachis parmentier pour mon retour et je me rappelle que tu l'avais fait". Donc ce matin avec ce souvenir, j'ai fait du hachis parmentier pour son retour, dans des petits plats individuels. Et ce soir, en rentrant du yoga, dans cette maison silencieuse, j'ai réchauffé un seul petit plat que j'ai mangé sur mes genoux, devant un DVD dont je n'ai vu qu'un 1/4 d'heure...une histoire de moines tibétains et de coupe du monde. Bof!

     

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    Il neige, il neige. J'ai mis presque une heure pour faire 20 km. Au moindre coup de frein, la voiture partait en glissade. Sans téléphone et toute seule, ce n'était pas vraiment le moment d'atterrir dans un fossé.

     

    Au cours de yoga nous n'étions que trois, prof compris Il écrit de mémoire un mantra sur des feuilles et nous voilà partis à chanter. Ensuite une longue méditation devant un mandala dont il m'a donné le modèle pour que je le photocopie. C'est la première fois que je fais cette expérience. Fixer le point central. Au bout d'un moment, les motifs ont l'air de bouger, de prendre du relief, de s'assombrir ou de s'éclaircir, à tour de rôle certaines parties ressortent et s'effacent... Malgré tout les pensées en chassent d'autres. Ah, les  fameux "singes qui sautent de branches en branches"! Revenir sans cesse.

     

     

     

    Quel silence. Pas un seul bruit de basse.


    Hier, au cours que je donne, les deux dames les plus âgées arrivent toujours en avance pour se retrouver et discuter dans les vestiaires. L'une me dit qu'elle vient au yoga le mardi matin et le mardi soir parce que ça l'occupe. Elle est seule et l'hiver, le soir, c'est encore plus difficile. On peut bien avoir une télé ou internet, les rencontres humaines sont tout de même irremplaçables.

     

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    La semaine dernière, j'avais mis au milieu de la salle des petits papiers. Au recto, une définition du yoga  et au verso un texte d' Alexandre Jollien sur la comparaison. Les raisons en sont que j'ai remarqué certaines confusions exprimées du fait que l'intervenant précédent -Jacques- faisait ce qu'il appelait du "yoga stretching" et que par ailleurs des élèves vont plus loin que leurs possibilités dans les postures et ne sont donc plus dans le yoga mais dans la compétition. N'ayant pas le temps de faire de la pédagogie, ni envie de donner des leçons, c'est un moyen, pour celui qui est en mesure d'entendre de prendre conscience à petits pas, du "but" de la discipline. Finalement, hier, avant l'heure, on m'a dit que "ça faisait réfléchir". Je ne sais si c'est le hasard, mais lorsque j'ai proposé paschimottanasana avec deux méthodes pour y arriver, chacun a choisi la plus simple.

    Samedi après-midi, j'ai fait un petit stage avec F.,une enseignante de yoga qui se trouve être la compagne de mon prof et que je vais remplacer prochainement.  Voila  qu'elle m'a donné la bonne formule pour que les élèves prennent les postures sans se faire mal mais également sans que la notion de "niveau" soit abordée. C'est: "Faites la posture avec le corps que vous avez aujourd'hui". Pas mal non?

    Hier, j'ai fait faire presque toute la séance avec les postures en dynamique puis en statique. F. me disait que les postures en statique évite la dispersion du mental. Il est vrai que se concentrer sur le mouvement en synchronisant la respiration oblige à rester présent. Mon côté puriste en prend un coup mais chez moi, pour chasser cette frustration, je peux faire ce qui me plaît.

     

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    Sur ce blabla de comptoir, j'y vais....

    Au moins demain, pas de cuisine à faire, les petits plats nous attendent au frais.

    Bonne nuit aux solitaires amis qui se reconnaitront!

    En cas d'insomnie, vous pouvez toujours vous y essayer.

     

     

     


     

     


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    C'est au "Kasteelhof", ça se trouve à Cassel!

    Au sous-sol, une boutique avec tous les produits régionaux.

     

    ....en même temps que les photos vous pouvez lire cette histoire.

     



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    http://www.vosges-detente.eu/wp-content/uploads/2009/08/randonneurs.gifC'est pas tout de causer à travers son bocal mais si nous nous rencontrions, hein?

     

    Entre la dernière semaine de juillet à la mi-août 2011 nous avons décidé avec Vieux Jade de partir en randonnée pédestre dans la vallée du Lot.

     

    A ce jour nous disposons d'un certain matériel: Mr Yog, spécialiste pour lire les cartes et nous faire traverser des endroits insolites, Mr Vieux Jade pour affiner notre culture générale et nous déboucher quelques bonnes bouteilles, Mme Yog pour vous délasser après les 10 h de marche quotidienne ( non!). 

     

    Nous aurions donc besoin d'un(e) masseur(euse), d'un(e) cuisinièr(e), d'un(e) poète(esse) ou musicien(ne), ......et tout qui vous voulez.

     

    Chacun pourra partir de l'étape de son choix, sera libre sur le nombre de jours, dormira et casse-croûtera comme il voudra,.....Les Yog feront probablement du camping.

     

    Bon ben, faites-le savoir! Contact

     



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  • A imprimer et déposer dans tous les commissariats. Chez Vieux Jade

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    Chers gendarmes, policiers, militaires, pour la plupart, vous êtes jeunes, beaux, sensibles et intelligents. A certaines exceptions près, vous n'êtes pas ce pandore imbécile que rosse joyeusement Guignol. 

     

    Vous êtes entrés dans cette fonction par nécessité, car il faut bien vivre, mais aussi souvent par idéal : maintenir la paix publique, protéger les populations, juguler la violence et le crime.

     

    Vous avez juré obéissance à de grands principes républicains, et de ce fait, abdiqué votre libre-arbitre à une hiérarchie censée être le cerveau, et dont vous seriez les muscles.

     

    Le sommet de cette hiérarchie, c’est clair, c’est l’état, qui représente l’ordre public. L’ordre, le mot est lâché.

     

    Au nom de la préservation de l’ordre, tout est possible. Dans la France de Vichy, au temps de la commune, nombreux furent les militaires, gendarmes, policiers, à avoir exécuté d’affreuses et injustes missions au nom de l’ordre.

     

    De tout temps, le pouvoir compte sur l’obéissance de cette force qui le protège : vous.

     

    Mais obéissance n’est pas soumission. Si vous êtes les muscles du pouvoir, vous avez aussi un cerveau, un cœur, une moelle épinière, des yeux pour voir.

     

    Si vous aimez l'ordre, et êtes censés obéir aux ordres, vous n'êtes pas de vils soudards, et cet équipement d'hommes et de femmes dont vous êtes dotés comme tout le monde : coeur, cervelle, oreilles et yeux, doivent à un certain moment prendre le pas sur l'obéissance.

     

    C'est précisément la différence entre l'homme et la machine.

     

    Dans toutes les époques, tous les pays, le pouvoir devenu fou, immonde ou injuste a lâché sa garde sur le peuple. Or, le peuple, c’est vous. Si ce n’est vous, ce sont vos parents, vos voisins, vos frères et sœurs, vos enfants.

     

    Le peuple que vous êtes censés protéger, c’est cet ensemble de gens qui vous sont proches, qui sont vous, votre reflet dans le miroir.

     

    Ne vous trompez pas de combat, de cible. Si maintenant, bientôt, on vous lâche contre le peuple, ce n’est pas pour le défendre. Mais pour défendre comme très souvent au cours des siècles le pouvoir des plus riches, des plus lâches, des plus cruels, qui se terrent derrière leurs milliards salement accumulés en attendant que vous ayez fini la besogne : les sortir de l’ornière où eux-mêmes se sont jetés, à force de trahisons et d'égoïsme.

     

    Regardez-vous : pour la plupart, vous êtes jeunes, forts, beaux et purs. Pourquoi accepter de servir encore une fois le camp de la pourriture, contre des gens simples qui ne demandent qu’une chose : vivre ?

     

    Dans certains pays, les militaires tirent sur la foule misérable affamée de nourriture et de justice.

     

    Ici, si un peuple entier ne se soulève pas avant, ce sera bientôt ce qu'on vous demandera, au nom du respect de l'ordre.

     

    Le ferez-vous ? Comme au temps de la commune, tirerez-vous sur la foule pour protéger banques, châteaux, yachts, milliards, collections de tableaux et putes de luxe ?

     

    Récemment, une sculpture d'Henri Matisse et un dessin de Roy Lichtenstein ont été vendus près de 50 millions de dollars chacun. Bien sûr, vous pouvez trouver cela parfaitement normal, alors que de plus en plus de gens meurent de faim, partout et ici même sous vos yeux.

     

    Mais vous pouvez aussi refuser de défendre un ordre qui cautionne ces saletés. Un ordre qu'aucun humain digne de ce nom ne peut plus défendre et justifier. Mais à chacun son choix.

     

    La guerre qui fait rage dans le monde passe par votre conscience. A tout instant, vous avez le choix de dire : oui, je suis le chien de garde des gens qui me paient, et j’obéis comme un robot ; ou alors : non, c'est intolérable. C'est le peuple qui me paie, par son travail et ses impôts. Et c'est lui qu'on me demande de réprimer ? 

     

    Non. Je suis un être humain, libre de choisir comment et pour quelle idée je veux vivre. Non. Je ne veux pas que mes petits enfants aient pour grand-père un salaud, un tueur et un tortionnaire.

     

    Défendre l’ordre, ce n’est pas défendre n’importe quelle saloperie votée en catimini. Défendre l’ordre, ce n’est pas voler les ordinateurs des juges ou des journalistes qui enquêtent sur de très vilaines choses très secrètes, qui ont engraissé en grande partie la hiérarchie qui vous commande.

     

    L’ordre véritable n’a pas besoin de milices et de se cacher derrière les matraques et les gaz inhibants.

     

    L’ordre véritable existe en vous, où vous le découvrirez si vous le cherchez. Défendre l’ordre peut mener à la désobéissance.

     

    Et par là remettre en cause votre engagement.

     

    Mais, le jour où vous aurez accédé librement, par un choix conscient, à la faculté de désobéir lorsque la cause que vous êtes censés défendre vous semble vraiment trop pourrie, ce jour là sera le jour de votre véritable naissance.

     

    Et peut-être celui d'une nouvelle humanité.

     

    Car, entre une humanité écrasée et soumise à tous les rêves de domination et les fous qui rêvent de dominer l'univers, vous devenez la matière de l'unique véritable choix. Entre une masse amorphe et abrutie par toutes les drogues sciemment répandues par les puissants, et les puissants eux-mêmes, dont le but complètement dingue est de devenir de misérables dieux, maîtres de l'univers par le mensonge, la violence et le vol, et l'argent, fruit de toutes les malversations, vous représentez maintenant, vous, flics et soldats de France, d'Europe et d'ailleurs, vous qui avez la véritable force, celle de la jeunesse, de la force et de la conscience, vous qui si longtemps vous êtes opposés à la libération, vous représentez une aujourd'hui une vraie force capable de changer le monde; vous devenez peu à peu, par votre sincérité et la lucidité le terreau d'un des  véritables espoirs de l'humanité.

     

    Car vous avez réellement le choix, au plus profond de votre coeur, entre servir la pourriture qui veut mettre l'humanité à sa botte, ou servir l'humanité.

     

    Ne vous trompez pas de chemin. Vous nous portez tous.

     



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    Danielle, je ne sais pas si je mérite tout ça mais:

     

    MERCI!

     

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    Je fais plein de choses en ce moment: conférences, ateliers, que la ville propose pour les animateurs sportifs. Comment se gainer (abdominaux), comment s'étirer en fonction de son activité sportive, comment gérer le stress quand on s'occupe d'un groupe. Very intéressant avec des personnes très compétentes de l'IRBMS. Ça continue la semaine prochaine.

     

    Mon cours de yoga de mardi a été comme sur des roulettes, ouf! Les absent sont revenus, ouf ouf!

     

    Bises à tous!


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  • Une approche originale de l'information : “ L’heure des infos, l’information et ses leurres”,  présentée sur RADIO SUISSE ROMANDE
    villach
       
      Bonjour,  


    Mon nouvel ouvrage, “L’heure des infos, l’information et ses leurres” publié aux Éditions Golias (Lyon/Villeurbanne),  peut vous intéresser.

    Pêcheur et poisson ont-ils la même vision de l’information ?

    RADIO SUISSE ROMANDE a consacré à mon ouvrage, dans son émission “MÉDIALOGUES” d’Alain Maillard et de Martine Galland, une série de dix entretiens de cinq minutes chacun du 21 décembre 2009 au 4 janvier 2010

    Vous pouvez les retrouver sur le site “Médialogues”
    http://www.rsr.ch/la-1ere/medialogues

    AgoraVox les a réunis dans deux articles successifs dont voici les liens :

    - Dix entretiens sur « la vision de l’information du poisson » bien différente de « celle du pêcheur » (1)
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/10-entretiens-sur-la-vision-de-l-67343

    - Suite des dix entretiens sur « la vision de l’information du poisson » bien différente de « celle du pêcheur » (2)
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/suite-des-dix-entretiens-sur-la-67644


    - En cliquant sur ce lien, vous accédez directement à la librairie en ligne des Éditions Golias qui vous en donne une présentation :
    http://www.golias.fr/spip.php?article3162

    - Si vous voulez en avoir une présentation plus complète,

    * AGORAVOX, un journal en ligne, le présente dans sa rubrique “Les livres d’ AGORAVOX”. En voici le lien :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/ouvrages-agoravox/
     
    * Et il en a aussi publié les “bonnes feuilles” :

    “AgoraVox inspirateur d’un livre : "L’heure des infos, l’information et ses leurres "”.

    En voici le lien :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/agoravox-inspirateur-d-un-livre-l-63891


    Cordialement,
    Pierre-Yves Chereul (Paul Villach) (1)  (2)
    (1) Auteur de  
    - “Le Code de l’information”, Éditions Chronique Sociale, Lyon, 1989;
    - “Construire la démocratie : le contrat démocratique”, Éditions Chronique sociale, Lyon, 1993;
    - “Les médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions”, Éditions Lacour, Nîmes, 2006.


     

     Voici le lien de cet article :  
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-vie-des-autres-sur-ecoutes-le-84857
    Cordialement,
    Pierre-Yves Chereul (Paul Villach)


     

    http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-84579-bea-de-capri-a-carnon.htm#217371


    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/25/bea-de-capri-a-carnon.html


    http://www.golias.fr/spip.php?article3381


    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/10-entretiens-sur-la-vision-de-l-67343


    http://www.golias.fr/spip.php?article3162



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    ... enracinement et distance  
     

     

    - Nous disons couramment : « Etre bien dans sa peau. ». Tout ce qui touche au corps aujourd’hui vise à cela. Mais qu’est ce cela signifie exactement ?

    - « Etre bien dans sa peau » concerne notre façon d’être dans son corps. Parlant du corps, rappelons la distinction entre « le corps qu’on a » et le « corps qu’on est ».

    « Le corps qu’on a », c’est tout simplement le corps physique qui recherche l’efficacité et la santé. Si quelque chose ne va pas, on va voir le médecin. On s’entraîne dans un sport et on cherche à avoir des forces pour faire certaines tâches. C’est, pour ainsi dire, le corps extérieur.

    Toute autre chose est le « corps qu’on est ».

    C’est l’ensemble des gestes dans lesquels on s’exprime et on se réalise, dans lesquels on se présente en tant que quelqu’un. On « joue » par exemple au grand patron ou bien au timide. On se comporte de façon différente dans des gestes qui vous montrent dans un certain état d’être, que l’on soit timide ou non. Tout s’exprime dans des gestes. L’ensemble des gestes dans lesquels on se présente, c’est justement « le corps qu’on est ».

    Pourquoi est-il important de voir cette différence, lorsque l’individu se cherche pour devenir celui q’il est au fond de lui-même ? Parce que ce sont les gestes dans lesquels il se présente et non pas l’efficacité qui sont le signe de son être. Voila de quoi il s’agit quand on parle d’être bien ou pas dans sa peau.

     

    - Est-ce que le corps et l’attitude corporelle influencent le psychisme ?

    - Si on s’agenouille, c’est un geste. C’est un geste d’humilité. Et ce geste n’exprime pas seulement l’humilité mais il réalise aussi intérieurement une façon d’être là qui représente l’humilité. Chaque geste n’exprime pas seulement ce qu’il exprime, mais il réalise ce qu’il exprime. Aussi est-il toujours intéressant de voir le contact existant entre un geste et le sentiment qu’il exprime.

     

    K.G. Dürckheim

    Extrait de « L’esprit guide »


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    Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail", je vois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous : à savoir la peur de tout ce qui est individuel.

    Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir, qu'un tel travail constitue la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance.

    Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l'amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières.

    Ainsi une société où l'on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité :  l'on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême.




    Friedrich Nietzsche. Aurore ..... d'actualité non?


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