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    Savoie natale où je vais deux fois par an

     

    Vallée au dessus de l'Isère

     

     

     

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    Le vieux cerisier devant la maison

     

     

     

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    Préparer l'hiver prochain

     

     

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    La cité médiévale juste au dessus d'Albertville

     

     

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    Vision de l'au delà

     

     

     

     

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    Albertville vue de Conflans

     

     

     

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    Les Saisies

     

     

     

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    Le merle observe les tourteraux

     

     

     

     

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    Il paraît que le savoyard est quelque peu possessif....

     

     

     

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    Promenade quoditienne, ....évasion

     

     

     

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    (Photos de mars 2012)

     

     

     

    Merci à vous tous pour vos très riches commentaires!

     

     

     



    9 commentaires
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    Les japonnais disent que même les graines de poussières peuvent créer des montagnes si elles se mettent ensemble. Les petits gestes de chacun tous les jours peuvent créer un effet énorme sans trop d'effort et en même temps nous rappellent que nous ne sommes pas seuls, isolés, ... Nous connaissons tous les mêmes peurs et craintes. Alors pas besoin de donner des fortunes mais tenir la porte à quelqu'un, offrir quelque chose,  sourire à un étranger, aider son voisin,... pas besoin de grands gestes... pensez aux graines de poussières  et laisser le vent emporté votre geste pour nous réunir...

     

    Une recette si simple mais  souvent si compliquée. On pense trop souvent à ce qu'on aura de retour tout de suite - on calcule, on se réserve pour plus tard, on ne donne pas. Et si de temps en temps vous pensiez à donner quelque chose sans vouloir quoi que ce soit en retour. Un peu de votre temps, d'argent, de nourriture, un sourire, un geste de gentillesse.... Et donner cette "chose" du fond de votre coeur sans rien attendre en retour juste parce que vous pouvez! Faites! Essayez pendant les prochains quelques jours de donner une chose chaque jour à quelqu'un de différent et observer comment vous vous sentez.

     

    Le simple fait de donner quelque chose de soi-même ou de ses possessions nous rempli avec énormément de satisfaction et c'est déjà beaucoup - pas besoin de plus. Mais une chose remarquable se passe quand on commence à vivre avec cet esprit de donner - on reçoit aussi. Peut-être pas sous la forme qu'on a donné mais on reçoit. Et l'univers devient un espace tellement plus agréable à vivre et à partager!

     

     

     

    En cette période où le gaspillage est à son apogée, j'ai lu toute la semaine ce texte dans mes cours (je ne retrouve pas la source). Je vous propose d'écouter Jacques Salomé qui parle des personnes qui attendent avec une pancarte aux feux rouges.

     

     



    5 commentaires
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    Née à Marseille, lectrice à l'université de Bâle, puis chargée de cours à l'université de Fribourg, Christiane Singer était écrivain et vivait en Autriche où elle est décédée en Avril 2007. Formée à la leibthérapie selon Durkeim, elle animait conférences et séminaires. Elle est l'auteur de nombreux livres, notamment La mort viennoise (Prix des librairies 79), La guerre des filles, Histoire d'âmes (Prix Albert Camus 89) et Une passion, Du bon usage des crises, Rastenberg et Derniers fragments d'un long voyage. Oser l'intime, la profondeur. Se placer dans un dénuement propice au partage du fruit de l'expérience de vie, sur un mode direct, sans fioritures, éclairé par l'ouverture et le don de soi. Tel est le propos d'Antenne offerte à la Conscience, série vidéo réalisée par Jean-Jacques Roudière entre 93 et 98. La parole du coeur n'est pas prisonnière du temps, ces portraits d'une rare intensité n'ont pas pris une ride ! Extraits du film : « …On parle beaucoup de communication dans notre pauvre monde si massacré, si séparé. Mais la communication, ce sont ces moments où il ne se passe plus rien, et où quelque chose passe ; où tout est évidé, tout est vidé, et où passe le silence. Un moment unis dans le même silence… Pour ces moments-là, moi j'ai vécu ! […] Laisser passer quelque chose, ne pas faire barrage, livrer passage […] Devenir un jour, peu à peu, terre d'accueil, passer de l'impatience brûlante à la patience brûlante… »

     

    La collection de portrait de Jean-Jacques Roudière

     

     

     


    Oser l'intimité, la profondeur. Se placer dans un dénuement propice au partage du fruit de l'expérience de vie, sur un mode direct, sans fioritures, éclairé par l'ouverture et le don de soi. Tel est le propos de cette collection "Antenne offerte à la conscience".
    Chargée de cours à l'université de Fribourg, Christiane Singer était écrivain et vivait en Autriche où elle est décédée en Avril 2007. Formée à la leibthérapie selon Karlfried Graf Dürckheim, elle animait conférences et séminaires.
    Christiane Singer est l'auteur de plusieurs romans, notamment "La mort viennoise", "La guerre des filles", "Histoire d'âmes" (Prix Albert Camus 89), etc.

     



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    Je trouve qu'il y a beaucoup de pataquès sur le net à propos de l'éveil (mot que je ne prononce jamais) alors que c'est tout simplement arrêter de dormir (debout). On se dit "éveillé" et l'on se rajoute une couche, alors que l'éveil est la non identification à quoi que ce soit, la joie de ne rien être.

    Intéressant de lire la réponse de Darpan ici (dans le cadre jaune). 

     

    Quelques précisions de plus avec ce texte que Danielle m'a envoyé:

     


     

    Clefs pour l'Eveil


    La clef la plus fondamentale pour l'éveil est de devenir plus présent dans votre vie. Alors vous pouvez vous aimer et vous accepter inconditionnellement au niveau de la personnalité. Cela comprend toutes ces choses que vous aimeriez changer en vous. La jalousie, la possessivité, le contrôle, le jugement, l'impuissance, l’inadéquation, le blâme, la culpabilité, l'incertitude, l'arrogance, l'attente, le ressentiment, la colère, la tristesse, la frustration, la dépendance, pour n'en nommer que quelques-unes. Vouloir changer une de ces qualités en vous est son subtil rejet, ce n'est pas l’acceptation inconditionnelle. Identifiez et possédez simplement toutes ces qualités, à mesure qu'elles surviennent en vous. Ne cachez absolument rien de vous-même. Possédez toutes ces choses. Soyez disposé à accepter qu’au niveau du mental et de l'ego, c'est ce que vous êtes devenu. Plus vous vous les appropriez et les acceptez, plus elles se révèleront à vous. Plus vous aimez et acceptez ainsi, plus vous serez ancré dans la vigilance et la Présence.
     

    La deuxième clef pour l'éveil est de permettre à vos émotions de s'exprimer pleinement. Il y a beaucoup d'émotions du passé que vous avez réprimées, pour une bonne raison à l’époque. Mais elles veulent être libérées et il est donc nécessaire de trouver une occasion de libérer les anciennes émotions, comme la colère et la tristesse. Une fois libérées, elles disparaissent pour toujours. Et quand de nouvelles émotions surgissent, permettez-leur de s'exprimer pleinement. Si vous êtes en colère alors hurlez, criez, ou frappez un coussin. Si vous êtes triste alors pleurez. Mais il est important de prendre la pleine responsabilité de vos réactions émotionnelles. Personne n'est à blâmer pour cela. Elles viennent de votre passé que vous projetez sur la situation actuelle. N’exprimez pas votre colère contre celui que vous estimez vous avoir irrité. Frappez simplement un coussin en imaginant qu'il est celui qui vous a irrité. Et si vous aimez et acceptez totalement et inconditionnellement votre colère, elle va vous révéler ses secrets.

    La troisième clef de l'éveil est la confession. Cela n'a rien à voir avec l'idée catholique de la confession. Vous n'avez pas commis un péché qui doive être confessé afin d’être absous. Il n'y a pas besoin de pardon. Si vous confessez ces qualités à quelqu'un qui est absolument dans le non-jugement et qui est pleinement présent, il vous aidera à vous approprier la qualité pour laquelle vous vous confessez. Dans votre confession, vous dites «C'est moi. Voilà qui je suis devenu. Je suis possessif et dominateur." Ou "Je suis en train de blâmer." Ou "Je suis toujours en colère quand je ne trouve pas mon propre chemin." Ou "Je ne vais pas me permettre d'être trop proche des gens, car je crains d’être rejeté." En le confessant et en vous l’appropriant, c’est libéré. Et vous êtes libéré jusqu’au niveau de la Présence, où aucune de ces qualités n’existe. Elles ne peuvent y exister, car elles ne font pas partie de votre véritable nature. Elles existent uniquement au niveau du mental.

    La quatrième clef de l'éveil est d'accepter la pleine responsabilité de soi-même. Cela vous libèrera de l'univers de l'attente, du ressentiment, du blâme et de la culpabilité. Cela vous mènera vers la liberté totale.

    La cinquième clef de l'éveil est de lâcher prise. Dansez. Perdez le contrôle.

    Leonard Jacobson
     
    Page originale traduite par Christine – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source: http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/.


    10 commentaires
  • cloudy consciousness2

     

     

    Bonne écoute et bonne pratique!

     

    Janvier 2009

    Mai 2009

    Juillet 2009

    4 Octobre 2009

    Fin Octobre 2009

    Juillet 2010

     


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    Les observateurs superficiels du Yoga disent, quelquefois, que c'est une méthode pour se «moquer de tout » pour, déserter l'urgence de la réalité. Au fond, la sérénité naturelle des yogins les agace, parce que yoginis et yogins, sont des consommateurs prudents et clairvoyants.

    Ils ignorent ou ils redoutent son contenu, sa substance.  Les marchands de  prêt-à-porter n'aiment pas que fassiez vos robes vous-même. Les marchands s'offusquent, quand vous discutez l’ opportunité de leurs productions. Quant aux marchands de règlements, ils vous disent crûment : « Signez là! De toute façon, vous n’avez pas le temps de lire et vous n'y comprendriez rien..... »

     

    Le philosophe Hermann Hesse a résumé, en trois verbes, la nature de cette Sérénité : «Je puis sourire, je puis méditer, je puis attendre.»

     

    Faites pour attendre un enfant, pour attendre qu'il grandisse, pour attendre le compagnon, à la poursuite de nourriture, les femmes sont beaucoup moins impatientes, que les hommes. Elles sont, au départ, à mi-chemin de la sérénité.

     

    Il est certain que Pénélope, recommençant le jour ce qu'elle a défait la nuit, ne s'ennuie pas : sans cela, elle accepterait le premier prétendant venu. Une autre figure, légendaire exprime cette disposition naturelle au calme : Solweig, fiancée de l'aventurier norvégien Peer Gynt, chante sa sérénité, en l'attendant très longtemps, et cette sérénité n'est pas une résignation frustrée.


    Pour y parvenir, pour l'entretenir, le Yoga conseille une attitude mentale particulière, souvent définie sous le titre de karma-Yoga. Vous pouvez le traduire par : la maîtrise de la perception des faits.

     

    Quand vous écoutez la radio, quand vous lisez le journal quand vous participez à une conversation sur un sujet général, n'en retenez pas trop à la fois : ne sautez d'une idée à l'autre, sans enchaînement. L'actualité, manipulée par les marchands d'informations, est une indigeste macédoine, un tourbillon vertigineux d'idées superflues et  contradictoires.

     

    Comme les drogues du « bonheur » pour votre organisme, les nouvelles précipitent les chocs mentaux inverses: attendrissement sur un désastre, colère sur un attentat, pitié pour les sous-développés, fureur cocardière contre leurs chefs. «Massacrez le kidnappeur du jour, grâciez le  condamné à mort de l'avant-veille.... »

     

    Une yogini ne se charge jamais de problèmes où elle ne peut pas intervenir, surtout de ceux qui sont posés par l’inintelligence collective. Ils ne font pas partie de son karma, de sa zone d'activité. Elle se réserve pour agir sur les détresses, dans son entourage. Elle le fait, sans aucun calcul, à son temps. Elle se méfie de la bienfaisance industrialisée.

     

    La charité directe a un effet précis sur la santé. Tout se passe comme si le réseau capillaire fin du cerveau se nettoyait et s'assouplissait, lorsque la conscience d'agir marche de pair avec la «tendance morale» profonde de l'inconscient. Selon de très grands spécialistes, comme le professeur Baruch, l'humanité actuelle souffre et s'use en conflits, des remords, refoulés dans l'inconscient, au cours de vies individuelles parsemées de petites lâchetés, petites fraudes admises et, parfois, de malhonnêtetés commerciales ou sentimentales.

     

    Dans ce sens, la confession abaisse la tension artérielle, diminue le taux de cholestérol et réduit les scléroses. Les êtres «lourds d'un secret » se portent mal. Mais comme vous ne savez jamais, dans la jungle des lois, on peut vous entraîner l'aveu public, contentez-vous d'examens de conscience bien faits et fréquents.

     

    D'ailleurs, le Yoga est un remarquable bouclier contre le goût des actions frauduleuses : vous ne les commettez plus, non parce que « c'est mal » mais simplement parce que vous n'en avez plus envie. Si là-dessus, vous faites bien avec plaisir, votre sérénité est atteinte aux neuf dixièmes : vous en êtes déjà au contentement de soi.

     

    Quoi faire, dites-vous, à l'écart des  « informations », modes, des goûts « du jour » et des choses dont « on parle » ? Développez, sans cesse, vos tendances artistiques et artisanales personnelles, même si vos œuvres ne sont pas très réussies, au début. C'est une soupape permanente, bien yogini, qui ne vous décevra jamais. Si vous ne cherchez pas à vendre ou à être célèbre.

    Mais, dans ces deux derniers cas, vous ne seriez encore sereine...

     

    Le dernier dixième de votre sérénité, vous le découvrirez, seule. Il n'est plus dans des faits ou dans des idées précises, et il dépasse les mots : c'est un climat, pur et personnel.

     

    La porte qui ouvre vers lui est en vous. Elle ne s’ouvre pas à dates fixes. Elle ne reste jamais béante. Refermée, vous savez, cependant, qu'elle existe et ce qu'il y a derrière. Vous avez trouvé un sens à votre vie, mais vous avez aussi perçu que la Vie, en soi, pouvait avoir un sens, au delà du fatras de cruautés gratuites et de contradictions qu'elle accumule, dans ces temps « modernes ».

     

    Cette étape ultime, de vous en vous, rejoint les expériences mystiques les plus profondes. Au vrai, elle n'en est qu'un autre aspect, plus accessible, mais tout aussi intransmissible d'individu à individu. Est-elle efficace ? Vue du dehors, un fait la domine : aucune violence, aucun drame, aucun fanatisme ne naît chez les yogins.

     

    Ils parlent peu, et seulement si on les interroge. Ils suggèrent, mais n'ordonnent pas leurs conceptions. Ils ne prennent pas parti, sauf contre la violence. Au sens de Jean-Paul Sartre, ils ne s'engagent pas.

     

    La sérénité définitive vous demande une dernière réserve. La pleine perception de votre Karma, de cette suite d'événements qui forme votre propre vie courante, exclut que vous les repensiez, selon un agencement différent.

     

    Il est dangereux et vide de sens (avyakrtam en hindou) de vous concentrer sur les conséquences d'un détail qui n'a pas  eu lieu ou qui aurait pu avoir lieu.

     

    Dire : « et si, ce matin-là, je n'avais pas rencontré Jacques, à l'arrêt du car...», c'est une chasse aux fantômes de faits, essentiellement nuisible. Vous avez rencontré Jacques : tout le reste est fumée.

     

    Ne cédez pas, même « pour rire », au jeu intellectuel que la science-fiction multiplie depuis peu : ne vous promenez pas dans les univers parallèles. Un seul vous suffit : le votre.

    Il est déjà assez délicat de pouvoir y être heureux et pour ne pas perdre son temps.

     

     

    "Yoga pour elle" Edouart Longue


     


    15 commentaires
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    L’homme naît vieux, il mettra longtemps à devenir jeune. Je n’ai jamais été aussi vieux que dans ma jeunesse. Il m’est facile de croire que l’on porte en soi des étoiles mortes, il suffit de creuser un peu dans les couches encore si mal explorées de l’inconscient pour y retrouver la mémoire des univers…

     

    Jean-Yves Leloup

     

     

     

     

     

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    6 commentaires

  • J'ai tout simplement laisser le travail parler par lui-même et les projections d'autrui peindre les significations sous-jacentes.

    C'est souvent le cas avec l'art. Ce qui suit sont quelques-unes de mes pensées que j'ai recueillies dans mon expérience en tant qu'artiste visitant les programmes de yoga dans divers pénitenciers des États-Unis.

    Je n'ai jamais demandé ce qu'ils ont fait - ce n'est pas mon affaire. Mon entreprise était d'être là avec eux faisant de l'Art. Un lien profond de l'homme est nécessaire pour capturer l'essence même de l'émotion et de la vulnérabilité courageuse des prisonniers. Et quand je fais de l'art, il n'y a pas d'hésitation, pas de doute, pas de peur, pas de confusion.
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    Je l'ai trouvé inspirant. J'ai aimé être dans la présence de la force physique, émotionnel et mental énorme - des êtres humains qui ne se plaignait plus. Toutes les qualités à posséder. Ce sont des hommes qui ont fait le choix conscient de vivre à l'intérieur d'eux-mêmes. La plupart des prisonniers ne font pas ce choix, et la plupart des gens qui sont "libres" ne font pas non plus ce choix.
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    J'ai adoré le gardien. Nous avons parlé pendant un certain temps au cours de ma première visite et la chose la plus profonde qui aurait pu être dit, at-elle dit. "J'ai remarqué que les gars qui font du yoga font de bien meilleurs choix."

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    Une des choses qui a laissé une profonde impression sur moi, c'est la gentillesse et l'appréciation que j'ai vécu des prisonniers. Quelque chose à propos de cette bonté m'a brisé le cœur. Quelque chose à propos d'un être humain avec dignité, qui était prêt à photographier et signer les formulaires d'autorisation de modèle - même pas remettre en question mon intégrité ou ce que je vais faire avec des photos d'eux faisant du yoga dans le pénitencier. Oui, quelque chose qui m'a brisé le cœur.

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    Et pour ceux d'entre nous qui pensent que les prisonniers ne méritent pas le yoga. Ici, je m'adresse à vous:

    J'ai une pratique régulière de yoga et une chose que je sais être vrai, c'est que le yoga m'ouvre. Grâce aux asana, je suis devenu plus conscient de mes propres actions et la façon dont mes pas dans ce monde laissent des empreintes. J'ai fait face à tout sur ma natte. Je n'avais pas le choix. Je pense que le yoga est là pour ça. La plus grande chance pour le changement, c'est quand un être humain voit les conséquences de leurs propres actions. Nous pouvons torturer, punir, les traiter comme s'ils ne valent rien. Cela ne m'a jamais changé comme un enfant ou comme un adulte. Ce qui a changé moi, c'est quand je me suis senti coupable ce qui m'a donné à réfléchir face à la douleur que j'ai causé aux autres. Cela m'a fait changer. Le yoga a une façon de nous mettre dans notre cœur. Vous voulez punir un être humain? Le conduire à sa propre conscience. Ces hommes qui ont pris la décision courageuse de venir à cette chose appelée le yoga, qui n'est pas nécessairement considéré comme l'activité la plus masculine de loisirs dans le système carcéral, ont quelque chose à l'intérieur d'eux qui aspire à s'effriter.

     

     

     

    Une erreur beaucoup d'entre nous faisons quand nous pensons à un prisonnier, en particulier celui qui purge une peine à perpétuité, c'est qu'ils ont tous été reconnus coupables d'un crime de violence. Beaucoup de gens ne connaissent pas la loi. Certains de ces hommes condamnés à perpétuité avaient déjà purgé leur peine et alors, par exemple, a été arrêté pour d'autres crimes non violents (peut-être la possession de drogues). Ils sont juste assis là essayant de ne pas pourrir, et j'ai hâte de l'heure et un cours de yoga moitié de ce qu'ils sont autorisés à assister à une fois par semaine.

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    Vous pouvez suivre Sturman l' oeuvre dans le système carcéral sur Facebook.


     

    Un pratiquant du yoga dédié lui-même, le travail Sturman a de plus en plus axé sur la saisie de la grâce intemporelle et pleine conscience incarnée de asana. Ses portraits, que ce soit réglé dans les rues animées de Manhattan, l'expansivité de plages de Malibu et de canyons, l'élégance intemporelle de Walden Nouvelle-Angleterre, ou la tristesse de prison de San Quentin, nous rappellent que la beauté est partout. Selon les propres mots de Sturman "Je pense souvent à Rumi:« Je ne peux pas arrêter de pointer la beauté. Qui sent bon pour moi. 

     

    www.RobertSturmanStudio.com .

     



    4 commentaires
  • Arbre chaises

     

     

     

     

     

    Je leur ressemble par certains endroits. Cliquez sur les titres pour savoir qui a écrit ces  textes...

     

    Chut !!

    Depuis un certain temps, j’apprécie de plus en plus le silence et cela commence à me causer quelques problèmes car, dans mon travail, je suis tenu d’assister à des réunions. Je constate que j’ai de moins en moins envie de parler, cela me paraissant superflus et inutile. Alors je fais, bien sûr des efforts mais cela me coûte. Je préfère écouter pendant qu’autour de moi tout le monde s’affaire dans des discussions sans fin. Je pense intérieurement « Allons à l’essentiel !! »

    Oui le silence commence à devenir un compagnon très agréable avec lequel je me ressource assez rapidement. Être dans le silence est aussi une façon de vivre intensément et de percevoir les choses autrement. Dégagé du bruit des paroles, tout vibre différemment avec plus d’intensité. Être dans le silence est une manière de développer son acuité auditive et de percevoir ce qui, jusqu’à maintenant, ne peut être perçu. C’est un moyen qui permet d’aller au-delà des apparences. Quand tout le monde parle et que, vous seul, êtes dans le silence vous commencez à percevoir des choses qui sont du domaine de l’invisible : un ressenti, une expression cachée, une réaction fugace, une attitude physique d’opposition ou d’empathie, etc…..Dans l’existence tout se joue sur plusieurs plans, physique mais aussi subtiles et apprivoiser le silence permet donc d’élargir son champs de conscience.

    Une fois dit cela, j’ai bien conscience qu’il faut s’adapter au monde environnant et que l’on ne peut vivre dans le silence absolu. Tout est question d’équilibre et je ne suis pas au monastère de la Grande Chartreuse!! mais quand même : communier avec le silence de temps en temps fait du bien à son âme !


    - Proverbe chinois !"Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors, tais-toi."

     

     

     

    Blabla

     

    Je suis un piètre communiquant. Je ne sais pas parler aux gens et parler aux gens m’emmerde bien souvent. Aussi, je parle peu, je converse peu. Je dois cette piètre qualité à une stratégie particulière d’écoute. Je n’ai jamais été particulièrement apte à l’expression verbale et mes idées furent successivement trop peu intéressantes puis trop peu nombreuses pour être extraites de ce qui fait office ici d’organe de conception. Alors, j’écoute. J’ai parfois l’impression d’avoir des oreilles de chauve-souris et de percevoir le blabla derrière de fard des mots dévoilés. Je comprends le besoin d’extérioriser ce qui traverse le gens, le temps, la joie, les souffrances. Je trouve belle cette capacité que je n’ai pas à blablater. Je me dis aussi qu’il faut de tout pour faire un monde ; je dois être le récepteur de l’émetteur. Aussi, et paradoxalement, me parle-t-on beaucoup, sans doute parce que j’ai rien à en dire, que je n’ai aucun jugement à émettre, aucun conseil à dévoiler. Je ne sais rien. On me parle et je me tais. Je suis seul, toujours. Si je parle, cela nécessite un effort. Les mots se lancent difficilement dans l’espace musical. Il arrive, passé le stade de la ténacité, qu’ils sortent en pagaille, par saccades. Ce sont alors des mots qui tranchent, qui cisèlent, qui stimulent le silence. Et chaque chose revient à sa place. Rien n’a été dit.
    ....tout ce qui met du piment dans la vie, ça ne t’intéresse pas ? »

     A présent j’ai fait le choix d’une vie très simple, presque austère. Frugalité, silence, propreté et discipline. C’est ce qui me convient le mieux. Je fais gaffe à mon corps, à ce que je lui donne à manger, à boire, à respirer, à entendre, à toucher. Il est un peu comme un temple éphémère où se blottit le saint sacrement de ma conscience. J’aime à me délecter de chaque instant. Je suis passionnément bien en ma compagnie. Les autres souvent me perturbent, ils sont compliqués dans leur tête et trimballent pas mal de problèmes. C’est que malgré les apparences je suis un grand sensible et un rien peut me faire chialer».....

     


     

     

     

    Les lecteurs ne savent peut-être pas que ceux qui s'expriment par écrit, ne sont pas très causants dans la vie en général. Un blogueur qui rencontre un autre blogueur peut s'avérer mortel. 

    Pas grande bavarde, ...quoi que ça dépend du moteur que j'ai en face. Pas très grande écrivailleuse non plus. Complexée par ceux qui font tellement mieux - tout a déjà été dit- et aussi parce que ça prend du temps, temps que j'utilise autrement. Identiquement aux vieilles photos qui me donnent le vertige, je n'aime pas non plus me relire. C'est la raison pour laquelle, bien souvent, je supprime mes réponses des commentaires d'anciens articles. Carpe Diem et pi cé tout.


    2 commentaires
  • http://www.lesoir.be/sites/default/files/imagecache/475x317/2012/08/30/443791047_ID3348674_bouffe_153758_022FZ4_0.JPG

     

     

     

    - Éviter tout exercice physique.

    - Rester enfermé chez vous.

    - Grignoter plein de cochonneries jour et nuit... surtout en regardant la télévision.

    - Ne jamais boire d’eau. Préférer coca, bière, sodas et jus en bouteille, cafés serrés.

    - Prendre systématiquement un apéritif pour s’ouvrir l’appétit.

    - Chauffer tout au micro-ondes, surtout les surgelés.

    - Manger copieusement à chaque repas, surtout des plats en sauces, des fritures au beurre, rajouter de la crème fraîche, ne pas oublier charcuteries en entrées et fromages systématiquement.

    - Consommer beaucoup de lait et de yaourts pour le calcium et d’oranges pour les vitamines.

    - Dès la moindre indisposition, appeler le médecin et prendre systématiquement les antibiotiques, tranquillisants, somnifères qu’il vous prescrira.

    - Ne pas oublier qu’il existe en pharmacie des milliers de pilules-miracles qui facilitent la vie.

    - Critiquer tout et tout le monde, ça fait du bien.

    - Ne jamais rater les infos à la télé, à la radio, midi et soir, et bien s’imprégner de tout la misère du monde, des crimes crapuleux, des génocides, des scandales.

    - N’avoir jamais aucune passion, aucun idéal, aucun but.

    - Travailler le moins possible et se reposer souvent.

    - Ressasser, ruminer toutes les crasses qu’on vous a faites, rêver de vengeances, prêcher la guerre.

    - Fuir les gens enthousiastes et optimistes qui disent bien se porter et donnent des conseils ennuyeux.

    - Et ne pas oublier de donner à l’ARC en prévision de votre prochain cancer.

     

     

    Pris chez Pam

     



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