• 1) Posture de l’archer : debout, la jambe droite pliée devant vous de façon que le genou soit à l’aplomb des orteils. La jambe gauche est tendue derrière vous, le pied à plat sur le sol, formant un angle de 45 degrés par rapport à l’autre pied. Levez le bras droit tendu devant vous, parallèle au sol, et fermez le poing comme si vous attrapiez un arc. Tirez le bras gauche vers l’arrière comme si vous tendiez la corde de l’arc, le poing au niveau de l’épaule. Sentez une tension en travers de la poitrine. Regardez devant vous et fixez votre regard sur l’horizon, au-dessus du poing. Tenez la posture pendant 3 à 5 minutes, puis changez de jambe et de bras et répétez l’exercice.

    2) Allongez-vous sur le dos immédiatement après. Joignez les chevilles ensemble, et levez les deux jambes à 60 centimètres du sol. Gardez la posture pendant 1 à 3 minutes, en respirant longuement et profondément.

    3) Posture de la sauterelle : allongez-vous sur le ventre. Fermez les deux poings avec les pouces à l’intérieur et placez-les sous l’abdomen, entre les hanches, près du pubis. Gardez les chevilles jointes et les jambes tendues, levez-les aussi haut que possible et tenez la posture pendant 3 minutes.


    4) Posture de l’arc : toujours sur le ventre, attrapez les chevilles fermement. Redressez le buste et levez les cuisses du sol en cambrant le dos, en tirant sur les chevilles pour équilibrer. Tenez la posture pendant 2 à 3 minutes.



    5) Debout, les pieds espacés de 60 centimètres. Touchez le sol devant votre pied gauche avec votre main droite. Le bras gauche est tendu vers le ciel, vers l’arrière. Redressez-vous et changez de côté. Continuez alternativement avec une respiration longue et profonde. Sur l’inspiration, revenez bien droit, et touchez le pied sur l’expiration. Répétez 25 fois de chaque côté.




    6) Debout, les pieds écartés de 15 centimètres. Penchez-vous vers l’avant en amenant les mains à plat sur le sol sur l’expiration (6 A). Inspirez en vous redressant et en vous cambrant vers l’arrière, les bras tendus au-dessus de la tête (6 B). Continuez 25 fois.


    7) Debout, les pieds espacés de 15 centimètres. Inclinez-vous sur le côté gauche en étirant le bras droit au-dessus de la tête. Changez de côté en douceur. Inspirez en vous penchant d’un côté, expirez en vous redressant. Ne laissez pas le corps pencher vers l’avant ni vers l’arrière. Continuez 25 fois de chaque côté.



    8) Assis, les jambes tendues devant et largement écartées. Attrapez fermement le gros orteil de chaque pied avec les index, les pouces pressant l’ongle des gros orteils. Inspirez en cambrant les reins pour étirer la colonne vertébrale. Expirez en amenant le front sur un genou. Inspirez en vous redressant, et expirez en touchant l’autre genou avec la tête. Continuez alternativement 25 fois de chaque côté. Inspirez au centre, restez poumons pleins et expirez.


    9) Même posture, mais vous joignez les jambes ensemble, tenant toujours fermement les gros orteils. Inspirez en cambrant les reins, expirez en tirant la tête vers les genoux. Continuez 25 fois ce mouvement.


    10) Posture de la charrue : allongez-vous sur le dos. Levez lentement les jambes au-dessus de la tête, jusqu’à ce que les pieds touchent le sol derrière vous. Les bras sont tendus derrière la tête, les doigts pointés en direction des orteils, ou attrapant les orteils. Gardez l’arrière des genoux tendu, et les orteils dirigés vers la tête. Relaxez-vous pendant 5 minutes dans cette posture. Puis lentement, ramenez les jambes sur le sol.



    11) Posture de la chandelle : levez les jambes vers le ciel, soulevez le bassin et soutenez le dos avec vos mains, la colonne doit être droite, perpendiculaire au sol. La plus grande partie du poids du corps repose sur les coudes. Restez dans la posture 3 à 5 minutes.





    Puis, baissez les jambes vers l’arrière comme dans la posture de la charrue, mais écartez les jambes au maximum. Lentement, passez de cette posture à la posture de la chandelle, 4 fois de suite. Puis, ramenez les jambes au sol, et détendez-vous sur le dos.



    12) Venez vous mettre dans la posture de la charrue, mais en laissant les bras de chaque coté vers l’avant. Passez alternativement de la posture de la charrue, à la position corps allongé sur le sol 50 fois. Les mains peuvent être utilisées pour soulever le corps et le soutenir. Relaxez-vous 3 minutes.


    13) Sat Kriya : sur les talons, les bras tendus au dessus de la tête, les paumes jointes. Chantez "Sat" en tirant le nombril vers l’arrière, et "Nam" en le relachant. Continuez puissamment pendant 5 minutes, avec un rythme constant. Inspirez, tirez l’énergie du bas de la colonne jusqu’au 3ème oeil.



    14) Expirez immédiatement après en vous inclinant vers l’avant en posture de gurpranam : le front est posé sur le sol, les bras tendus devant la tête, gardez les paumes jointes. Méditez au 3ème oeil en y projetant silencieusement les sons Sat Ta Na Ma. Continuez pendant 31 minutes.



    15) Assis sur les talons. Inspirez en levant les deux bras au-dessus de la tête, le dos des mains se touchant. Expirez en abaissant les bras, afin de ne toucher le sol qu’avec le bout des doigts. Continuez ce mouvement pendant 5 minutes.




    16) Debout, tendez les bras devant vous parallèles au sol. Inspirez debout et expirez en vous accroupissant, gardez la colonne droite et les pieds à plat sur le sol. Continuez 25 fois ce mouvement.


    17) Chat-Vache : à quatre pattes, creusez les reins en redressant la tête sur l’inspiration et rentrez les fesses et la tête en-dedans en faisant le dos rond, sur l’expiration. Continuez pendant 5 minutes.



    18) Relaxez-vous profondément pendant 15 à 30 minutes sur le dos. Couvrez-vous pour éviter d’attraper froid.






     

     

    Commentaires : Cette série est un exemple de série qui ne doit pas être donnée dans un cours normal de Kundalini Yoga. Elle est réservée aux élèves qui sont parvenus à un degré suffisant de souplesse et de coordination, en cours ou pendant les sadhanas, et qui veulent éliminer du tissu musculaire des poisons résiduels venant de l’absorption de drogues ou de médicaments.
    Si cette série est pratiquée régulièrement chaque matin pendant six mois, la colonne vertébrale va être si parfaitement ajustée, que vous éviterez de nombreux frais de soins chez le kinésithérapeutes et les chiropracteurs.
    Avant de commencer cette série sans professeur, assurez-vous que vous n’avez aucun problème physique vous empêchant de pratiquer un de ces exercices.
    A la différence de la plupart des kriyas de Kundalini Yoga, il n’y a pas 2 ou 3 minutes de relaxation entre les exercices, sauf si c’est explicitement mentionné. Cette série peut être adaptée à un cours normal, en ne pratiquant les exercices que de 1 à 2 minutes et en laissant des périodes de relaxation entre les exercices.

     

    Source: Fédération Française de Kundalini Yoga


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  • http://www.templeoftheola.org/uploads/6/1/2/8/6128929/27310.jpg

     « La seule clairvoyance dont nous avons réellement besoin chaque jour est celle qui allie en nous l’intellect et le cœur : comprendre par l’intellect et en même temps ressentir par le cœur. Voilà ce qui fait que nous voyons clair : la sensibilité alliée à la compréhension. Toute autre forme de clairvoyance comporte des dangers.


    Plutôt que d’interroger les cartes, le pendule, le marc de café, la boule de cristal, etc., beaucoup feraient donc mieux d’ouvrir leurs yeux sur le monde visible qui leur présente tellement d’indices irréfutables. Et quand ils ont des problèmes à résoudre, qu’ils se souviennent que le Ciel leur a donné des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un cerveau pour réfléchir et tirer des conclusions… et un cœur pour aimer. »


    Omraam Mikhaël Aïvanhov


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  • http://static.skynetblogs.be/media/26055/paresseuses.3.gif

      ...En communauté, nous devenons les miroirs les uns des autres. Une vieille nonne se souvient:

    Dans ma seconde communauté, il n'y avait qu'une douzaine de nonnes. Je les aimais toutes, sauf deux. L'une était paresseuse et l'autre égoïste. Au bout d'un an, j'étais dans la cuisine et me plaignais a une amie qui me dit : "Tu sais, elles ne sont pas vraiment méchantes. Qu'est ce qui te dérange en elles ? "    

    Je répondis : "La première est paresseuse, et l'autre s'occupe beaucoup trop d'elle même."

    Elle me dit alors : "Bon ! tu devrais être plus paresseuse et prendre plus souvent soin de toi !"

     


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  • Charleston Nights I Reproduction artistique

    Souviens-toi toujours que tu peux faire quelque chose pour l'état dans lequel est le monde, par un changement complet du cœur  du mental et de l'esprit.

     

    C'est lorsque tu comprendras cela, que tu assumeras tes responsabilités et feras quelque chose en ce sens, que les changements adviendront, modestement pour commencer, puis en s'élargissant jusqu'à ce que tout y soit inclus.

     

    Vois à quel point c'est merveilleux, encourageant, de savoir que tu peux faire quelque chose pour rectifier l'état du monde en changeant en toi, et ainsi refléter ces changements à l'extérieur.

     

    Bénis soient ceux qui sont de bonne volonté et ouverte, ceux qui voient le besoin de changement et qui font quelque chose pour cela ! Ils sont comme le levain dans la pâte qui permet au pain de lever. Sans le levain, le pain ne lèverait pas. Sans changement, tout demeurerait statique, et stagnerait et mourrait.

     

    Alors change et épanouis-toi avec une joie et une gratitude réelles, et sois reconnaissant de pouvoir le faire. Et mets-toi en action maintenant.

     

                                      
    Eileen CADDY

     


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  • Chers 24 amis abonnés!

    Bonjour à vous!

    Contrairement à mon ancien blog , vous n'êtes pas avertis au fur et à mesure des articles qui apparaissent. Sur celui-ci, il faut utiliser la newsletter pour que de temps en temps je vienne vous faire un coucou .

     

    Je viens de supprimer définitivement l'ancien blog du même nom avec une drôle d'impression malgré que j'ai pu l'importer sur ce nouveau lien. On change de maison en emportant ses meubles mais malgré tout, on change de maison . Les passants et les voisins changent. Des nouveaux viennent vous dire bonjour. Ainsi va la vie à prendre avec gratitude et à laisser sans regrets. Je ne dis pas que c'est facile.

     

    Ces derniers jours, j'ai surtout remonté d'anciens articles de la cave, certains dont je ne souvenais plus. Les relire avec un regard neuf. 

     

    J'ai passé un très beau samedi avec la chorégraphe Pascale Houbin près de Boulogne Sur Mer. Le matin, plus de 2h30 de pratique sans interruption dans la lignée Shri Mahesh que j'affectionne particulièrement. J'étais sur un petit nuage.

    Cette manière de pratiquer est différente de celles dans lesquelles j'ai été formée. Nous inspirons avec une pause poumons pleins le temps d'installer la posture puis nous expirons dans la posture avec un temps poumons vides. Les temps de suspension de souffle varient en fonction de chacun. Le pranayama est ainsi toujours présent. Puisqu'il y a une posture par respiration, beaucoup de postures sont donc réalisées dans une séance. Elles s'enchaînent de manière très progressive et très fluide. 

    L'après-midi était plus théorique avec des explications sur les techniques de purification (Kryas). J'aurai appris (c'est comme cela que Pascale le vit) que ce qui compte c'est surtout l'état d'esprit dans lequel est fait la pratique des kryas davantage que le résultat escompté. Même si cela peut améliorer sa santé, le but n'est pas là.

    Chers 24 amis abonnés!

    Chers 24 amis abonnés!

    Chers 24 amis abonnés! Ce dimanche, nous fêtions les 20 ans de mon petit dernier. L'anecdote au restaurant: A la réservation, les  avertissant que nous fêterions un anniversaire, les restaurateurs nous disent qu'ils feront un gâteau. Tans pis pour le chariot de desserts que nous convoitions.

    Nous avons quand même eu droit à nos 3 choix de desserts. Ceux-ci finis, voilà qu'on nous apporte LE gâteau avec une bougie. Yog3 souffle sa bougie pendant la photo. Et voilà qu'on vient nous retirer le gâteau! Après demande d'explications, c'était juste un gâteau de présentation....que la table à côté a eu également!

    Ensuite promenade raffraichissante sur la plage de Calais. (Avec mes 3 compères, Mr Yog et l'amie de Yog3)

    Chers 24 amis abonnés!Chers 24 amis abonnés!Ce weekend bien rempli, je n'ai pas eu le temps de vraiment préparer mes séances de la semaine. J'ai pris d'anciennes fiches et, le moment venu, j'ai improvisé en mélangeant les postures selon mon bon feeling. Finalement tout va bien, pourquoi s'en faire. ...Mais je préfère quand même bien ficeler mes séances .

    Hier je suis passée au magasin bio avec ma copine Nathalie, juste avant le Qi Gong. J'ai trouvé des dattes medjool... Exquises! De la confiserie!

    J'arrive à rentrer tout doucement dans cette discipline du Gi Gong. Peut-être avais-je commencé avec des attentes. J'essaie de me laisser entraîner par le souffle et le mouvement. Tout en trouvant l'harmonie dans la respiration, cela demande beaucoup de concentration que de savoir poser des pieds, d'orienter ses mains, ses bras, son buste et son regard.

    Voilà pour les petites nouvelles, sans prétentions, juste pour le plaisir d'échanger.

    N'hésitez pas à laisser quelques mots sous les articles qui vous plaisent.

    A très bientôt! Je vous souhaite avec un peu d'avance un très beau weekend!

     

    Newsletter envoyée le Jeudi 21 Novembre 2013


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  • Pour sortir du flot de pensées : la respiration consciente, l'attention portée sur une fleur, un arbre, sur la vie en soi.

    phare pluie

    Le phare pleureur
     

    Observation d' Eckhart Tolle :

       "J'ai vécu avec plusieurs maîtres zen : c'étaient tous des chats. Même les canards m'ont enseigné d'importantes leçons sur le plan spirituel. Le seul fait de les regarder est une méditation en soi. Ils flottent si paisiblement de ci, de là, bien avec eux-mêmes, en étant totalement dans l'instant présent, dignes et parfaits comme seules les créatures dépourvues de mental peuvent l'être. A l'occasion, pourtant, deux canards auront une prise de bec, parfois pour aucune raison apparente ou parce que l'un d'eux a empiété sur le territoire de l'autre. L'altercation ne dure en général que quelques secondes, et ils se séparent, nagent dans des directions opposées et battent vigoureusement des ailes à quelques reprises. Puis ils reprennent leur paisible promenade sur l'eau comme s'il n'y avait jamais eu de bataille. Quand je les ai vus faire pour la première fois, j'ai soudainement compris que, en battant des ailes, ils se débarrassaient d'un surplus d'énergie, empêchant ainsi celle-ci de rester emprisonnée dans leur corps et de se transformer en négativité. Il s'agit là de sagesse naturelle, et c'est facile pour eux de l'appliquer parce qu'ils n'ont pas un mental qui maintient inutilement le passé en vie pour pouvoir en tirer une identité".

    Le pouvoir du moment présent, Ariane éditions, p. 181.

         "Si le canard avait un mental humain, il entretiendrait la bataille dans son esprit en pensant, en se racontant des histoires. Voici quelle serait l'histoire de ce canard. « Je n'en reviens pas de ce qu'il vient de faire ! Il s'est approché au point de me frôler ! Il pense que cet étang lui appartient ! Il n'a aucune considération pour mon espace privé. Je ne lui ferai plus jamais confiance. La prochaine fois, il essaiera autre chose pour m'embêter. Je suis sûr qu'il est déjà en train de manigancer quelque chose. Je ne me laisserai pas faire. Je vais lui donner une leçon qu'il n'oubliera pas de sitôt. » Et le mental poursuit sa ronde infernale d'histoires, y pensant et en parlant encore pendant des jours, des mois ou des années plus tard. En ce qui concerne le corps, la bataille n'est pas finie et l'énergie qu'il génère en réaction à toutes ces pensées sont des émotions, qui à leur tour génèrent davantage de pensées. Ceci devient la pensée émotionnelle de l'ego. Vous pouvez facilement vous imaginer à quel point la vie du canard serait problématique s'il avait un mental humain. C'est pourtant ainsi que la plupart des humains vivent en permanence. Aucune situation et événement ne sont jamais vraiment finis pour eux puisque le mental et le « moi et mon histoire » créé par le mental les perpétuent.

         Nous sommes une espèce qui s'est éloignée de son chemin et J'a perdu. Chaque chose de la nature, que ce soit une fleur, un arbre ou un animal a une leçon importante à nous apprendre, pour peu que nous nous arrêtions, que nous observions et que nous écoutions. La leçon que le canard peut nous apprendre est la suivante : battons des ailes (laissons tomber l'histoire) et revenons au seul et unique lieu de pouvoir, le présent".

    Nouvelle Terre, p. 114-115.

     

     

    L'histoire des deux moines :
    Deux moines rencontrent sur leur chemin une jeune fille qui a des difficultés à traverser une rue très boueuse. L'un des deux moines la porte pour l'aider à traverser. Puis ils reprennent leur route. Quatre, cinq heures plus tard, celui qui n'a pas porté la jeune fille reproche à l'autre d'avoir touché cette femme alors que les voeux qu'ils ont prononcés leur interdisent de faire cela. L'autre de répondre : "Tu portes encore cette jeune fille alors que pour ma part je l'ai déposé il y a deux heures de cela".
    Ceci illustre notre difficulté à abandonner notre passé.
    Même si l'on nous a fait du mal dans notre passé  : "Pardonnons leur car ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient".
    Le deuil, la tristesse inhérente, honorer ses morts sans entretenir le corps de souffrance.

    Pris ICI

     


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  •  

    mardi 8 janvier 2013, par Docteur BEURY

    Un texte de Jean-Marc Dupuis duquel il n’y a rien à retrancher...

     

    Dr Ph. Beury

    Si vous avez peur d’avoir un jour de l’arthrose, vous avez raison. L’arthrose empoisonne la vie de la moitié des personnes de plus de 65 ans dans les pays industrialisés : c’est le problème articulaire le plus répandu et la cause principale de handicap chez les personnes âgées.

    Si vous avez entre 45 et 64 ans, vous avez un risque de 30 %. (1)

    Vu les ennuis et les douleurs que cause cette maladie, pendant des années ou des décennies, il semble indispensable de vous préoccuper dès maintenant de l’empêcher d’apparaître, surtout si vous avez une des prédispositions suivantes :
    • excès de poids ;
    • blessures aux articulations ;
    • hérédité ;
    • sexe (les femmes ont plus d’arthrose que les hommes) ;
    • mauvais alignement des os (jambes en X ou jambes arquées).

    Alors voici ce que vous devez savoir sur l’arthrose :

    L’arthrose n’est pas causée par l’usure du cartilage

    On imagine souvent que l’arthrose est causée par l’usure du cartilage, au point de jonction entre les os. A force de frotter l’une contre l’autre, les deux surfaces de cartilage finiraient par s’éroder.

    C’est une vision sympathique mais naïve. Voici comment les choses se passent réellement :

    Le cartilage est une couche mince (quelques millimètres au plus dans les plus grosses articulations) qui recouvre le bout des os et qui joue le rôle de « pneu » de l’articulation. Sa surface ferme et élastique est très lisse. Le cartilage est de plus imbibé de synovie, le liquide articulaire, présent normalement en très petite quantité, et de consistance filante (comme du blanc d’oeuf). Cette synovie est si efficace comme lubrifiant, que le cartilage glisse plus facilement sur le cartilage adjacent qu’un patin sur la glace !

    Lorsque vous avez de l’arthrose, votre cartilage s’amincit puis disparaît. Mais ce n’est pas à cause de l’usure.

    Au contraire : le cartilage n’étant pas irrigué par des vaisseaux sanguins, sa seule façon de se procurer des nutriments pour se renouveler est que la synovie y pénètre et y circule, car c’est dans la synovie que se trouve la « nourriture » des cellules productrices de cartilage. Or, cela ne se produit que sous l’effet des pressions provoquées par les mouvements : compressé puis relâché, le cartilage, un peu à la manière d’une éponge, s’imprègne puis expulse la synovie, se chargeant au passage des précieux nutriments qu’elle contient.

    Ainsi, plus vous bougez, plus vous utilisez vos articulations, mieux votre cartilage est irrigué et peut se renouveler ! C’est le miracle du cartilage, qui ne s’use que quand on ne l’utilise pas.

    Ainsi, bien souvent, le sportif qui souffre d’arthrose accuse le sport qu’il a pu faire jeune alors que le vrai responsable est en fait la décennie d’inactivité récente.

    Lorsque vous avez compris ça, vous avez une avance immense sur les autres personnes qui souffrent d’arthrose. Non seulement vous éviterez les erreurs les plus communes des personnes qui veulent se prémunir de l’arthrose, mais vous avez les outils pour suivre une vraie stratégie efficace contre l’arthrose, qui peut être aussi simple que de... faire le bon choix au supermarché.

    Une nouvelle théorie sur les vraies causes de l’arthrose

    Car vous allez voir, sur le sujet de l’arthrose comme sur tant d’autres, vos aliments peuvent avoir l’effet de poison, ou de médicament, selon les choix que vous ferez.

    Selon le Dr Cheras, un professeur de médecine australien, l’arthrose est causée par la qualité de votre sang, exactement comme les maladies cardiovasculaires. Les études épidémiologiques (études sur le nombre de personnes touchées par des maladies) indiquent un lien entre les deux maladies. (2)

    Une étude a montré que les personnes ayant de l’arthrose dans les articulations de la main avaient 40 % de risque en plus de mourir de maladie cardiovasculaire. (3) Une étude menée par le Professeur Cheras a montré que les facteurs de risque annonçant une maladie cardiovasculaires, en particulier les problèmes de coagulation et de fluidité du sang, annonçaient aussi (dans une moindre mesure) l’arthrose. (4)

    Ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que l’extrémité des os, juste en-dessous du cartilage, sont irrigués par des capillaires (vaisseaux sanguins extrêmement fins). Selon une récente revue d’études, cela pourrait jouer un rôle clé dans le déclenchement et la progression de l’arthrose. (5)

    En fait, l’arthrose ne serait pas causée par la destruction du cartilage, mais par la mort des cellules de l’os, à l’endroit du cartilage, due à une mauvaise irrigation sanguine. On appelle cette partie de l’os « os subchondral ». L’interruption de l’irrigation sanguine entraînerait une baisse des apports en nutriments des cellules osseuses. Après la mort cellulaire, l’os se résorberait, se fissurerait, et le cartilage délicatement posé dessus serait affaibli puis endommagé et détruit.

    Cette hypothèse est d’autant plus intéressante qu’une nouvelle étude publiée au Royaume-Uni semble précisément aller dans ce sens :

    Il s’agit d’une étude épidémiologique sur les jumeaux atteints d’arthrose. (6) Dans cette étude, la consommation de fruits (hors agrumes) et d’alliacées (ail, oignon, poireaux) a démontré un fort effet protecteur contre le développement d’arthrose dans l’os de la hanche. Au contraire, la consommation de frites et de pommes de terre sautées a été associée à un risque beaucoup plus élevé. Or, les alliacées (ail, oignon, poireau) améliorent la circulation sanguine, en particulier dans les vaisseaux les plus fins comme les capillaires. Ce serait par ce biais qu’ils protègeraient de l’arthrose.

    Méfiez-vous de la « glycation »

    Cette étude a également établi un autre lien intéressant concernant l’arthrose : il s’agit des effets de la « glycation » pour déclencher la dégénération du cartilage et l’inflammation dans l’articulation.

    La « glycation » est le phénomène au cours duquel du glucose se lie de façon irrémédiable à des protéines constitutives de vos tissus, ce qui peut empêcher ces protéines de fonctionner normalement.

    Les protéines « glyquées » se forment proportionnellement à la quantité de glucose dans vos tissus, qui elle-même dépend de la façon dont vous réagissez à l’insuline. Il s’en trouve aussi dans votre alimentation : c’est le « grillé » si délicieux des pommes de terre sautées, des frites, de la peau de poulet rôtie, des côtes d’agneau au barbecue...

    C’est pourquoi ces modes de cuisson sont malheureusement peu recommandés si vous souhaitez vivre longtemps et surtout en bonne santé.

    Cette théorie est appuyée par le fait qu’il existe une corrélation entre la gravité de l’arthrose et le niveau élevé de protéines glyquées dans le cartilage. (7)

    En effet, les récepteurs de protéines glyquées déclenchent une augmentation de l’activité catabolique des cellules inflammatoires, et notamment la production de cytokines et d’enzymes dégradant la matrice du cartilage, qui est faite de fibres de collagène. (8) Un cycle d’inflammations se déclenche dans le corps, ce qui nuit fortement au cartilage, comme le savent toutes les personnes qui ont lu nos rapports détaillés sur l’arthrose.

    Le meilleur régime pour prévenir l’arthrose

    L’accumulation de protéines glyquées dans votre corps peut être fortement réduite si vous évitez déjà d’en manger, c’est évident. Les aliments grillés, rôtis, frits sont très mauvais de ce point de vue, en particulier lorsqu’il s’agit de noix de tous types (incluant les amandes, noisettes, noix de cajou...), les chips, les frites, les viandes et les œufs, les fromages et les huiles de cuisson.

    Je sais, ce sont de mauvaises nouvelles, mais votre bien compréhensible tristesse sera peut-être atténuée par l’information suivante : faire mariner vos viandes dans le jus de citron ou le vinaigre avant de les griller réduit fortement la glycation. Et il existe aujourd’hui des techniques de cuisson à basse température qui permettent une cuisine délicieuses, comme par exemple le four à basse température.

    J’ajouterais que la qualité déplorable et l’absence de goût navrante des fruits et légumes que l’on trouve actuellement dans le commerce (y compris les boutiques bios) est une raison de plus de ne pas faire surcuire ses aliments. On évite ainsi qu’il ne se transforment en bouillie insipide.

    Evitez la glycation spontanée dans vos tissus

    Vous aviez toutefois noté que votre corps produit malheureusement lui aussi des protéines glyquées, quand bien même vous n’en auriez pas dans votre alimentation. C’est vrai, mais souvenez-vous aussi que cette production est proportionnelle à la quantité de sucre que vous avez dans vos tissus.

    Or, si vous avez beaucoup de sucre, c’est parce que vous mangez trop des nourritures qui se transforment trop rapidement en sucre. Et que, avec le temps, votre sensibilité à l’insuline a diminué, puisque, normalement, quand votre taux de sucre sanguin monte, votre pancréas fabrique une hormone, l’insuline, qui va « ouvrir » des petites portes dans vos cellules, qui vont absorber le glucose sanguin et ainsi, miraculeusement, faire baisser votre taux de sucre, et limiter la glycation.

    Pour éviter de développer une résistance à l’insuline et ainsi réduire la formation endogène de protéines glyquées (endogène veut dire : à l’intérieur de votre corps, autrement dit produit dans vos tissus, et non issu de l’alimentation), il faut suivre une diète alimentaire à faible index glycémique (ce qui est tout un sujet en soi, mais vous pouvez aller faire un tour sur le site montignac.com ou lanutrition.fr pour tout savoir sur l’index glycémique).

    Enfin, et c’est là aussi tout un sujet en soi, il existe des produits naturels qui vont ralentir votre vitesse d’absorption du sucre que vous mangez, et des plantes qui maintiennent une bonne sensibilité à l’insuline, comme le chardon-Marie, la Gymnema sylvestris, le ginseng coréen, ainsi que le Coleus forskohlii. Le résultat sera un meilleur contrôle de votre niveau d’insuline – et vous pourriez constater de fortes améliorations sur vos douleurs articulaires, parmi tous les bienfaits que vous en retirerez.

    Pour conclure sur le chapitre des plantes, vous vous souvenez que l’effet protecteur des allicées (surtout l’ail) contre l’arthrose est probablement dû à leur effet sur la microcirculation sanguine.

    Mais il existe de nombreux fruits qui ont également des bienfaits sur la circulation : ce sont les légumes riches en oligo-proanthocyanidines et en anthocyanines, tels que les raisins et les petits fruits rouges et noirs. D’autres plantes sont bénéfiques pour la microcirculation et pourraient contribuer à prévenir l’arthrose : la myrtille, les extraits d’écorce de pin, le Gingko biloba, et le Gotu kola (ou centella asiatique).

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis


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    L'équilibre concerne à la fois le corps et le mental. C'est un état comme on peut parler de "l'état de yoga". Mais cet équilibre n'existe pas "en soi". Il résulte de forces qui, à un moment donné, se neutralisent. Son maintient est, de ce fait, précaire.

    Retrouver l'équilibre c'est admettre deux évidences: l'équilibre se situe toujours "entre" deux forces, dont les caractéristiques sont par ailleurs changeantes, ce qui suppose un permanent ajustement.

     En yoga, la pratique fréquente de postures d'équilibre exige une certaine maîtrise des muscles posturaux et le maintient d'une bonne structuration du système nerveux.

    Ceci explique les retombées sur le plan psychologique. Pour tenir une posture d'équilibre, il faut une attention sans faille et une grande concentration: toute distraction provoque immanquablement la perte de l'équilibre. Cette attention à ce qui est, à l'exclusion de toute préoccupation, a d'évidentes répercussion sur le comportement en général, nous prédisposant à vivre intensément l'Ici et le maintenant, et à accomplir tout geste et toute action avec la même qualité de concentration.

     

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    On peut voir aussi une autre implication psychologique qui peut nous inciter à un changement de comportement: La difficulté évidente de ces postures explique que les échecs y sont fréquents: on retombe trop vite de son équilibre, ou bien on le tient maladroitement, de façon instable, bref, on n'y arrive pas bien et on est insatisfait.

    C'est alors qu'il serait souhaitable de laisser de côté son petit "moi" qui aurait tendance à se culpabiliser, à se comparer avec ceux qui, eux, peuvent et réussissent, à abandonner tout esprit de compétition tant envers soi-même qu'envers les autres. On garde ainsi toute sa force de détermination pour, progressivement, arriver au but recherché.

    Ne sommes-nous pas sans cesse confrontés à de telles situations dans la vie quotidienne? Et ne serait-il pas bon de savoir les vivre avec la même décontraction sans se crisper sur le désir d'obtenir trop vite une récompense des efforts accomplis?

     

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    Je ne sais plus de qui c'est

     


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  • Femmes de paix

     

    Femme, 

    De ta gorge montait 

    Un chant 

    Nouveau. 

    Mais nous ne t’avons pas laissé 

    La parole 

    Bien que tu sois 

    La voix 

    De la moitié 

    De la terre. 

      

    Femme, 

    Tes yeux 

    Voyaient le monde 

    Autrement. 

    Mais nous n’avons voulu ni savoir 

    Ce que voyait ton regard. 

    Ni connaître 

    Sa chaleur 

      

    Femme, 

    Tu portais sur ta peau 

    De toute couleur 

    La promesse 

    De demain. 

    La lumière 

    Qui pouvait éclairer 

    Des chemins inédits. 

    Des voies 

    Paisiblement rebelles 

    Femme-pont 

    Femme-lien 

    Femme-racine et fruit 

    D’amour 

    Et de tendresse 

      

    Femme, 

    Tes mains tendues 

    Et ton giron 

    Sont une immensité 

    Qui protège 

    Et console. 

    Mais nous n’avons pas compris 

    La force de ton étreinte 

    Ni le cri 

    De ton silence 

    Et nous allons 

    Sans boussole 

    Et sans réconfort 

      

    Femme, 

    Chacun n’ayant 

    D’autre maître 

    Que soi. 

    Tu iras 

    Désormais 

    Egale et libre. 

    Compagne 

    D’un même rêve 

    A jamais 

    Partagé. 

      

    Federico Mayor, Directeur Général de l’UNESCO, tiré du Courrier de l’Unesco, sep. 1995

     

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  • Water Swirls Around a Rock in the River Photographie
    Si je me contredis, je me contredis.
    La multitude est en moi.

    Walt Whitman

    Nous créons des scénarios relationnels dont les autres dépendent, et et la dernière chose que nous aurions pu imaginer se produit: nous évoluons et changeons. Pour rester vivants, il nous faut donc briser les scénarios que nous avons créés.

    Ce n'est la faute de personne. C'est même quelque chose de naturel qui se déroule tous les jours. Il n'y a qu'à regarder danser la mer qui sape les rochers et le rivage qui s'effrite.

    Nous savons que nous approchons de ce seuil lorsque nous entendons quelqu'un nous dire "Tu n'es pas toi-même" ou "Ce n'était pas vraiment toi". Il est difficile alors de ne pas nous conformer à la vision des autres, ou d'être qui nous sommes.

    Le défi, auquel je reste engagé mais que je relève avec difficulté, c'est de répondre à ceux que nous aimons: "Je suis plus que ce que je t'ai fait voir, et moins que ce que tu es disposé à voir. Apprenons à nous connaître plus totalement par amour."


    - Cette méditation vise la présence. Aujourd'hui, en vaquant à vos occupations quotidiennes, voyez si vous vous conformez à la vision des autres ou si vous vous retenez d'être vous-même.


    - Après chaque interaction avec les autres, respirez simplement avec lenteur une fois ou deux et revenez à la plénitude de qui vous êtes.

    Mark Nepo

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