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Par Yog.lavie le 8 Juin 2012 à 16:03
Tous les cafards se ressemblent
Au point que j'en arrive à me demander
Mais comment font-ils donc pour se distinguer?
Tandis que nous les punaises,
Ah, nous les punaises!
6 commentaires -
Par Yog.lavie le 26 Mai 2012 à 21:21
Promenade à vélo.
Ça sent la fumée et la préhistoire un peu partout.
Rassemblements autour des tables sur les terrasse ou pelouses.
Rire:
Pensée pour la chanson pas du tout gentille de Linda Lemay
ça mange du poulet BBQ
avec leurs doigts pleins de 10-30
ça trippe sur tout c'qui a des roues
ou une poitrine proéminente
c'pas difficile de les remarquer
ça s'promène toujours en pontiac
les vitres teintées ,le cul jacké
pis l'petit néon autour d'la plaque
ça aime les voyages de chasse
la pèche à ' grosse,les courses de chars
pis ç'a un faible pour c'qui s'déplace
sur des talons d'trios pouces un quart
ça soigne leurs fréquents petits creux
à l'aide de n'importe quel gateau
qui a d'la confiture au milieu
pis qui baigne dans l'sirop d'poteau
les colons....GROS COLONS....
ç'a des exterieurs de grosses brutes
mais ça pleurniche comme des bébés
en écoutant un combat d'lutte
où leur idole s'fait tabasser
ça achète le Photo police
ça aime le sang,ça aime le cul
pis c'est fervent des films 3X
du genre une fille et six gars dessus
c'pas parce que ça boit au volant
et qu'ça jette leurs cannettes par la fenêtre
que ça fait d'eux des inconscients
qui ont pas d'respect pour la planète
faudrais pas croire que les colons
ça rentre pas dans les églises
j'en ai vu un rentrer d'aplomb
il avait perdu la maitrise
de sa belle pontiac adorée
qu'y venait tout juste de modifier
vous direz pas que c'était pas pieux
d'être allé l'offrir au bon dieux
le colon...GROS COLONS...
ç'a des écarts de politesse
pis ça s'tanne pas d'manger des beans
ç'a toujours un bout d'caque de fesse
qui veut leur dépasser du jeans
c'est les derniers de leur espèce
a s'faire encore des beaux brushing
à préférer leur bierre "tablette"
et à faire des concours de pinchs
sont jamais trop durs à retracer
ça passe l'été au camping
situé dans l'bois juste à coté
avec la vue sur la piscine
où leurs enfants s'en vont pisser
tout c'qu'y'ont avalés d'orangeade
pendant qu'les grands vont dégueuler
leur trop plein d'vodka-limonade
ça fait des blagues aussi subtile
que leurs costumes de bain fluo
vous m'direz "c'est des imbéciles"
méprenez-vous ce sont des gros colons!!!
GROS COLONS!!!!
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Par Yog.lavie le 15 Mai 2012 à 13:50La rumeur ouvre ses ailes
Elle s'envole à travers nous
C'est une fausse nouvelle
Mais si belle, après tout
Elle se propage à voix basse
À la messe et à midi
Entre l'église et les glaces
Entre confesse et confit
La rumeur a des antennes
Elle se nourrit de cancans
Elle est bavarde et hautaine
Et grandit avec le temps
C'est un arbre sans racines
À la sève de venin
Avec des feuilles d'épines
Et des pommes à pépins
Ça occupe, ça converse
Ça nourrit la controverse
Ça pimente les passions
Le sel des conversations...
La rumeur est un microbe
Qui se transmet par la voix
Se déguise sous la robe
De la vertu d'autrefois
La parole était d'argent
Mais la rumeur est de plomb
Elle s'écoule, elle s'étend
Elle s'étale, elle se répand
C'est du miel, c'est du fiel
On la croit tombée du ciel
Jamais nul ne saura
Qui la lance et qui la croit...
C'est bien plus fort qu'un mensonge
Ça grossit comme une éponge
Plus c'est faux, plus c'est vrai
Plus c'est gros et plus ça plaît
Calomnie, plus on nie
Plus elle enfle se réjouit
Démentir, protester,
C'est encore la propager
Elle peut tuer sans raison
Sans coupable et sans prison
Sans procès ni procession
Sans fusil ni munitions...
C'est une arme redoutable
Implacable, impalpable
Adversaire invulnérable
C'est du vent, c'est du sable
Elle rôde autour de la table
Nous amuse ou nous accable
C'est selon qu'il s'agit
De quiconque ou d'un ami
Un jour elle a disparu
Tout d'un coup, dans les rues
Comme elle était apparue
À tous ceux qui l'avaient crue...
La rumeur qui s'est tue
Ne reviendra jamais plus
Dans un cœur, la rancœur
Ne s'en ira pas non plus.
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Par Yog.lavie le 8 Avril 2012 à 09:05
Certains meurent avant même
d’avoir passé la porte
du couloir qui comporte
cette pression étrange
Certains meurent avant même
de savoir juste un peu
la saveur de ce jeu
de n’être plus un ange
Certains meurent dans des ventres
Certains meurent juste après
encore mouillés de ça
quand on les pose là
au froid de la ruelle
Certains meurent juste après
sur le corps essoufflé
dans les bras déchirés
de leur maman si belle
Certains meurent dès qu’ils entrent
Certains meurent tout gamins
d’être des riens du tout
des gens nés sans le sou
sur qui on tire à vue
Certains meurent tout gamins
fauchés par le brouillard
d’un chauffard d’un soûlard
qui passait dans la rue
Certains meurent encore tendres
Certains meurent en plein feu
de leur jeunesse ouverte
un képi sur la tête
pour un vieux président
Certains meurent en plein feu
de leur adolescence
pris d’un coup de démence
ils se pendent au plafond
Certains crèvent d’apprendre
Certains meurent pour que dalle
d’une piqûre de bête
d’une pierre sur la tête
le hasard les reprend
Certains meurent pour que dalle
d’être allés s’éclater
aux vitres des cités
en gueulant « Dieu est grand !»
Certains meurent sans comprendre
Certains meurent et reviennent
tout éblouis de là
d’avoir goûté la joie
mais de l’autre côté
Certains meurent et reviennent
en riant aux éclats
à cette peur qu’on a
de voir tout s’effacer
Certains meurent sans qu’ils tremblent
D'autres meurent de tristesse
tout imbibés d’alcool
suivant le protocole
qu’on leur a inventé
D'autres meurent de tristesse
sans se donner le temps
d’arrêter un instant
leur vie qu'on dit sillonnée
Certains se croient de cendres
Et les larmes me viennent
quand je te perd encore
moi qui serrais ton corps
que je croyais tenir
Oh les larmes me viennent
mais je laisse le marbre
et je cours dans les arbres
et je te crois venir
Souriante des cendres
Vu qu’on meurt tous les jours
qu’on meurt à chaque instant
quand on crache le vent
qu’on a dans nos poitrines
Vu qu’on meurt tous les jours
qu’on meurt et qu’on revit
autant laisser la vie être
autant qu’on s’incline
Je veux t’aimer la cendre
Certains meurent et reviennent
tout éblouis de là
d’avoir goûté la joie
mais de l’autre côté
Certains meurent et reviennent
en riant aux éclats
à cette peur qu’on a
de voir tout s’effacer
Certains meurent sans qu’ils tremblent
Et je t’aime la cendre
K. La cendre
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Par Yog.lavie le 19 Mars 2012 à 14:41
Un jour paraît où l'homme
Se découvre soudain
Extérieur à l'être
Qu'il croyait enfermer.
Il reconnaît alors
Quelle immense caverne
Humilie une voix
Qu'il prenait pour sa gloire.
Le vide qui m'entoure
M'a pris jusqu'à mon nom:
Je suis exactement
Ce que je ne suis pas.
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Par Yog.lavie le 13 Février 2012 à 22:12
J'ai remarqué dans les vicissitudes d'une longue vie que les époques des plus douces jouissances et des plaisirs les plus vifs ne sont pourtant pas celles dont le souvenir m'attire et me touche le plus.
Ces courts moments de délire et de passion, quelque vifs qu'ils puissent être, ne sont cependant, et par leur vivacité même, que des points bien clairsemés dans la ligne de la vie.
Ils sont trop rares et trop rapides pour constituer un état, et le bonheur que mon cœur regrette n'est point composé d'instants fugitifs mais un état simple et permanent, qui n'a rien de vif en lui-même, mais dont la durée accroît le charme au point d'y trouver enfin la suprême félicité.
Tout est dans un flux continuel sur la terre : rien n'y garde une forme constante et arrêtée, et nos affections qui s'attachent aux choses extérieures passent et changent nécessairement comme elles.
Toujours en avant ou en arrière de nous, elles rappellent le passé qui n'est plus ou préviennent l'avenir qui souvent ne doit point être : il n'y a rien là de solide à quoi le cœur se puisse attacher.
Aussi n'a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure je doute qu'il y soit connu.
A peine est-il dans nos plus vives jouissances un instant où le cœur puisse véritablement nous dire : Je voudrais que cet instant durât toujours ; et comment peut-on appeler bonheur un état fugitif qui nous laisse encore le cœur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ?
Mais s'il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entière; tant que cet état dure celui qui s'y trouve peut s'appeler heureux, non d'un bonheur imparfait, pauvre et relatif tel que celui qu'on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d'un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l'âme aucun vide qu'elle sente le besoin de remplir.
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Par Yog.lavie le 6 Février 2012 à 12:56
Un matin se lever,
Décider de fouetter l'ennui,
Et de rincer la tristesse,
Ourler ce jour bénit,
Du plus beau galon de sa vie.Un matin de printemps de cerises,
Vite s'habiller du chemisier en soie d'estime,
Elle part ciseler le bonheur,
Elle part écouter les sourires,
Elle part épousseter les étoiles,
Elle part.Elle veut rapiécer le temps, arroser les souvenirs, battre les peurs.
Elle voit l'invisible enfin et elle oublie.
Et même repriser le ciel maintenant qu'elle a des ailes.
Mel, tu écris vraiment de très belles choses!
Les barrières
Il faut ouvrir les barrières
Chasser les plus gros chagrins
Plus jamais se laisser faire
Encore croire à son destinIl faut ouvrir les barrières
Pour que puisse entrer la joie
Entendre chanter la terre
Et s'endormir dans ses brasIl faut ouvrir les barrières
Respirer le jour nouveau
Aller boire à la rivière
D'un demain qui sera beau
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Par Yog.lavie le 18 Janvier 2012 à 20:07
♥ Wahouw! ♥
Entendu dernièrement dans la voiture:
Le ciel ne manque pas de charme,
mais je préfère
les plaisirs, les joies, les larmes
de notre terre,
le bon vin, les yeux brillants
des jolies femmes...
La vie c'est plus pétillant
que le champagne!
La-haut tu dois croquer la pomme,
Monsieur le Diable,
mais le vieux plancher des hommes
c'est formidable.
Et je donn' l'éternité
et son silence
pour un pauvre jour d'été
de mes vacances.
C'est permis
d'aimer la vie et d'aimer l'amour,
d'aimer la nuit, d'aimer le jour
et de penser que c'est trop court...
Bien trop court!
J'ai envie
de rattraper le temps qui court,
de vivre à fond, de vivre pour
aimer la vie, aimer l'amour.
La vie c'est l'éternel miracle,
la seule chance;
chaque jour, le grand spectacle
qui recommence.
J'applaudis, je dis: "Chapeau!"
au grand artiste
qui dessine le tableau
où tu existes.
...Le bon vin, les yeux brillants
des jolies femmes...
La vie c'est plus pétillant
que le champagne!
4 commentaires -
Par Yog.lavie le 13 Janvier 2012 à 21:46
2 commentaires
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