• Photo d'intérieur avec canapé et personne à chemise en fleurs

     

    Photo © Nathalie Seroux

     

    Comment nous sommes poussés à bout

     

    Sans même nous en rendre compte, nous avons souvent peur de ce que nous sommes. Depuis notre enfance, nous subissons une forte pression qui nous dit que nous devrions être plus comme ceci, moins comme cela. Du reste, ne pourrions-nous pas faire encore plus, faire encore mieux ? Nous avons fini par intégrer cette pression et nous avons tout le temps peur d’être pris en faute. C’est souvent une seconde nature.
    Nous avons peur, parce que nous avons l’impression que ce que nous sommes ne va jamais, n’est jamais assez bien. Une femme m’a raconté que lorsqu’elle était une jeune mère, un jour où elle faisait un compliment à son enfant, sa mère lui a dit : « Tu ne dois surtout pas lui dire des choses gentilles, car tu vas le gâcher. »

    Voilà l’atmosphère dans laquelle nous grandissons. Nous pensons que si nous faisons un compliment à quelqu’un, si nous lui disons qu’il est bon qu’il soit comme il est, il ne va plus avoir de volonté d’agir, de faire des efforts.

    Il faudrait toujours nous pousser, faire mieux, être autrement  — donc maintenir la pression.

    C’est complètement fou.

     

    Comment nous nous maltraitons sans même nous en rendre compte

     

    Un second élément joue ici : nous sommes particulièrement durs avec nous. Si on pouvait s’entendre à voix haute, nous serions choqués de voir à quel point nous nous parlons mal. On se dit à soi-même des choses que jamais nous n’oserions dire à quelqu’un d’autre : « Tu as fait telle erreur, quel con », « tu as oublié d’acheter le café, ma pauvre fille », « tu as raté ton train, c’est bien fait pour toi »…

    Se foutre la paix, c’est dissoudre cette voix qui nous torture en permanence.

    Il faut souvent pratiquer avec constance et pendant quelque temps pour réussir à repérer que nous sommes bien notre propre bourreau et que ce n’est pas nécessaire de continuer ainsi à se faire autant de mal.

     

    S’autoriser à être comme nous sommes

     

    Nous sommes convaincus que le changement ne peut venir que par un effort volontaire, et violent même, qui repose sur un jugement cassant sur soi-même et une manière de se « donner des coups de pied au cul ». On pense que c’est par là et par là seulement qu’on va enfin se bouger et réussir à changer.

    Nous sommes tellement pris par cette idée que nous avons beaucoup de mal à comprendre que ce n’est pas vrai. Que se torturer n’est pas du tout une bonne idée. Que cela nous use. Nous épuise. Nous pousse à bout. Nous fait perdre tous nos moyens.

     

    Le miracle qui advient quand on se fout la paix, c’est la découverte qu’il y a quelque chose en nous de plus grand que nous. Nous ne pouvons pas le contrôler. Nous pouvons juste lui donner place.

     

    Dans les pratiques « foutez-vous la paix » que je transmets, on touche très vite un soulagement profond, parce qu’on se sent autorisé à être, à être comme nous sommes.

     

    Il n’y a pas d’âge, pas de condition, pour pouvoir se foutre la paix et toucher cet espace.

     

    Le seul bon moment c’est maintenant.

     

    Même des gens qui sont en train de mourir peuvent faire cette expérience. C’est l’une des choses qui m’a le plus frappé quand j’ai accompagné des gens dans cette épreuve. Ils peuvent sentir que malgré la situation, malgré la douleur, tout est ok. De manière très profonde, c’est cela se foutre la paix.

     

    Aussi imparfait soit-on, aussi grande que soient nos difficultés, pouvons-nous sentir que nous avons absolument le droit d’être comme nous sommes, malgré tout ?

     

    Se foutre la paix, c’est découvrir que l’on a le droit d’être, sans raison, pour rien et c’est un profond soulagement.

     

    Même si nous avons mal quelque part, si nous sommes tristes, si la situation n’est pas parfaite, nous pouvons quand même être ce que l’on est. Nous n’avons pas besoin d’être parfaits. Nous n’avons pas besoin d’être irréprochables. Nous n’avons pas besoin de vivre une situation où tout est parfait. Où il fait toujours beau. Où tout le monde est compréhensif et chaleureux. Où il n’y a pas de guerre. Où les fleurs poussent et ne se fanent jamais.

     

    Quand on se fout la paix, on découvre ainsi deux choses : un soulagement qui vient au fait de toucher la racine de la vie en nous et on se rencontre en toute vérité, nous établissons un lien profond avec qui nous sommes.

     

    Fabrice Midal. Source ici


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  • Je te souhaite de vivre autrement que les gens arrivés.
    Je te souhaite de vivre la tête en bas et le cœur en l’air, les pieds dans tes rêves et les yeux pour l’entendre.
    Je te souhaite de vivre sans te laisser acheter par l’argent.
    Je te souhaite de vivre debout et habité.
    Je te souhaite de vivre le souffle du feu, brûlé vif de tendresse.
    Je te souhaite de vivre sans titre, sans étiquette, sans distinction, ne portant d’autre nom que l’humain.
    Je te souhaite de vivre sans que tu aies rendu quelqu’un victime de toi-même.
    Je te souhaite de vivre sans suspecter ni condamner, même du bout des lèvres.
    Je te souhaite de vivre sans ironie, même contre toi-même.
    Je te souhaite de vivre dans un monde sans exclu, sans rejeté, sans méprisé, sans humilié, ni montré du doigt, ni excommunié.
    Je te souhaite de vivre dans un monde où chacun aura le droit de devenir ton frère et de se faire ton prochain.
    Un monde où personne ne sera rejeté du droit à la parole, du droit d’apprendre à lire et savoir écrire.
    Je te souhaite de vivre dans un monde sans croisade, ni chasse aux sorcières.
    Je te souhaite de vivre dans un monde libre d’aller et venir, d’entrer et de sortir, libre de parler librement dans toutes les églises, dans tous les partis, dans tous les journaux, à toutes les radios, à toutes les télévisions, à toutes les tribunes, à tous les congrès, à toutes les assemblées, dans toutes les usines, dans tous les bureaux, dans toutes les administrations.
    Je te souhaite de parler non pour être écouté mais pour être compris.
    Je te souhaite de vivre l’inespéré, c’est dire que je te souhaite de ne pas réussir ta vie.

    Père Jean Debruynne


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  • On vous laisse la tribune
    Les honneurs du pouvoir
    On vous laisse voler la victoire
    On vous laisse le soin de bien ingurgiter
    Notre part de votre marché
    On vous laisse notre âme sur le bas-côté
    Endetté, endetté, en détresse
    A genoux de chagrin
    D'avoir fait le baise-main
    A l'austérité, son altesse

    On vous laisse nos hivers
    On vous laisse nos étés
    De quoi vous distraire
    Et nous faire tomber

    On vous laisse libéral démocratisé
    Chômage à volonté
    On vous laisse nos destins s'ouvrirent les veines
    En commission européenne
    On vous laisse s'allonger la peur dans votre lit
    Mais faut pas toujours croire ce qu'on dit
    A Athènes Apollon a raison de chanter
    Ma liberté

    On vous laisse nos hivers
    On vous laisse nos étés
    De quoi vous distraire
    Et nous faire tomber

    On vous laisse nos hivers
    Et notre dignité
    De quoi vous distraire
    Pour quelques années

    On vous laisse Arcelor Mittalisés
    Par Florange, l'or et l'acier
    On vous laisse cet étrange capitaliser
    Sur la précarité

    On vous laisse à vos super hyper profits
    Oh la belle vie
    Chez Lidl le pack de bières
    A des pulsions suicidaires

    On vous laisse nos hivers
    On vous laisse nos étés
    De quoi vous distraire
    Et nous faire tomber

    On vous laisse nos hivers
    Et notre dignité
    De quoi vous distraire
    Pour quelques années

    On vous laisse nos frontières
    Se refermer
    Homme à la mer, émigré
    Cap sur l’Angleterre
    Depuis la Guinée
    T'as le temps d’apprendre à nager
    On vous laisse nos frontières
    Se refermer
    Sur la Méditerranée
    Enfant de la guerre
    Cherche un bout de terre
    Pour apprendre à marcher

    De quoi vous distraire
    Pour quelques années

    De quoi vous distraire
    Pour vous en aller

    De quoi vous distraire
    Pour vous en aller

    De quoi vous distraire
    Et vous en aller


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  • Hommage à Moriba Koïta, artiste-musicien-conteur, et célèbre griot Malien (maître du djeli n'goni) disparu en septembre 2016. Ici en live acoustique avec l'excellent groupe Moriarty

    I can settle down and be doin' just fine
    'Til I hear an old freight rollin' down the line
    Then I hurry straight home and pack
    And if I didn't go, I believe I'd blow my stack

    Oh I love you baby but you gotta understand
    When the Lord made me, he made a ramblin' man

    Some folks might say that I'm no good
    That I wouldn't settle down even if I could
    Let me travel this land from the mountains to the sea
    'Cause it's the life I believe he meant for me
    Copy paste is a sin, always on the run is better
    I love to see the towns a-passin' by
    And??? 'neath God's blue sky
    When that open road starts to calling me
    There's something over the hill that I've got to see

    And when I'm gone and at my grave you stand
    Say, the Lord called home your ramblin' man

    Well I know it's hard but you gotta understand
    When the Lord made me, he made a ramblin' man
    When the Lord made me, he made a ramblin' man

     


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  • "Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire.
    Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne.

    Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions,
    les êtres humains sont ainsi faits.

    Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur.
    Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne.

    Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains.

    Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.

    L'envie a empoisonné l'esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine,
    nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.

    Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.
    Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques.

    Nous sommes inhumains à force d'intelligence,

    nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez.

    Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité.

    Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse.

    Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.

    Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres,
    ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain,
    que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les hommes.

    En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés,
    victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

    Je dis à tous ceux qui m'entendent:

    Ne désespérez pas !

    Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère
    de l'habilité,de l'amertume de ceux qui ont peur
    des progrès qu'accomplit l'Humanité.

    Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront,
    et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.

    Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.

    Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes,
    à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves,
    enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire
    et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manoeuvre,
    se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

    Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains,

    ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête
    et une machine dans le coeur.

    Vous n'êtes pas des machines !

    Vous n'êtes pas des esclaves !

    Vous êtes des hommes !

    des hommes avec tout l'amour du monde dans le coeur.
    Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain,
    ce qui n'est pas fait d'amour.

    Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.

    Il est écrit dans l’Évangile selon Saint Luc
    "Le Royaume de Dieu est dans l'être humain",
    pas dans un seul humain ni dans un groupe humain,
    mais dans tous les humains, mais en vous,
    en vous le peuple qui avez le pouvoir.
    Le pouvoir de créer les machines,
    le pouvoir de créer le bonheur.
    Vous, le peuple, vous avez le pouvoir.
    Le pouvoir de rendre la vie belle et libre,
    le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

    Alors au nom même de la Démocratie,
    utilisons ce pouvoir.
    Il faut tous nous unir,
    il faut tous nous battre pour un monde nouveau,
    un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler,
    qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

    Ces brutes vous ont promis toutes ces choses
    pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.
    Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses ; jamais ils ne le feront.
    Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir
    mais ils font un esclave du peuple.

    Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses.

    Il faut nous battre pour libérer le monde,
    pour renverser les frontières et les barrières raciales,
    pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance.

    Il faut nous battre pour construire un monde de raison,
    un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.

    Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !"

     


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  • http://www.ecrituresetspiritualites.fr/wp-content/uploads/2017/09/RumeursOc%C3%A9anes.jpg

    https://www.ecrituresetspiritualites.fr/tag/rumeurs-oceanes/

    "Le céleste se vit sur terre..en fait il s’accomplit dans un « non-où », un lieu de nulle part, sous un huitième climat, en une île fleurie oubliée de presque tous. "

    Jacqueline Kelen - un chemin d'Ambroisie

    L'envol vint à moi en Rumeurs Océanes.

    Ce qui a ouvert ce livre, en Désir d’Être, n'attendait rien et tout fut offert par surcroît.    

    J'y suis venue comme on vient à la source, guidée par le chant du vent dans les pages, le silence entre les mots, en ce bleu limpide où se mire le regard.

      Il est des livres comme des visages, certains s'avancent au devant de vous rendant grâce au vivant et vous interpellent tant que vous entrez en compagnonnage. 

    Que de mots sont nés sous ma plume en écho à cette transhumance ailée, lorsque, adossée aux Lettres, j'ai tenté le voyage! 

    Que de mots encore à venir pour chanter en résonance la beauté du vivant en notre humaine condition..

         Qui tient la plume pour que l'air soit si vif, le paysage si troublant ?

    A qui s'adresse-t-elle ? Où va-t-elle ?

         En l'élan , Personne !

     Celui qui écrit se tient en ce commencement, au seuil de la porte Joyeuse.     

    Lorsque au fil des pages le soleil dans mon dos salue la naissance du Jour en moi, il murmure quelque chose qui ressemble à ces mots de Philippe Mac Leod: "Mais on n'emporte rien. On a vu, une fois. On a touché terre comme pour la première fois, d'une manière unique, et c'est pour jamais." 

     C'est l'expression " c'est pour jamais" qui a jaillit comme un salut réveillant la flamme qui sans cesse fouille le buisson des ténèbres en moi.   

    A chaque Lettre, auprès de chaque âme vivante et claire qui l'habite, en la rencontre de chaque singularité absolue, une voix viens dire " je t'aime pour jamais" toi le si proche  à mes côtés. C'est une parole neuve qui ne passe qu'une fois. Quand le regard la porte elle est reliance.

     C'est elle qui a permis le premier de nos pas sur terre, le premier de nos regards au ciel et cet étonnement d'être où nous nous trouvons suspendus.  

    Un matin on se lève, coupé du monde, et l'équilibre est rompu.

    Un soir on se couche, ramené au monde, et l'équilibre se fait.

    Tout semble tenir à un point de contact aussi fin qu'une tête d'épingle niché en un lieu invisible et mouvant en nous.

     "Nous sommes les oies sauvages, toujours en migrations"

     Où vas-tu questionne la tête
    Toujours chez moi répond le cœur
    Au point d'ancrage entre les deux
    A pas de loup et de voleur
    Sans cesse tournons cherchant demeure
    En cette quête trouvons notre Heure.  

    Ce point qui est peut être le "non-où" de Jacqueline Kelen, tous les mots de ce livre chantent en sa direction en subtiles correspondances.

    Il suffit d'entrer !
    Lise

    Lien vers le site de l'éditeur : https://www.editions-complicites.fr/accueil/l-art-de-transmettre/


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  • plus éveillé

    Chacun de nous progresse sur son chemin spirituel, bien que nous n’en ayons pas tous conscience.

    Parfois, vous doutez de vous-même, et il nous arrive tous de passer par là.

    Pourtant, malgré ces moments de doute, sachez que vous êtes en pleine transformation.

    Alors arrêtez de faire abstraction de certaines choses, car vous êtes exactement là où vous êtes censé être.

    Voici 9 signes que vous êtes plus éveillé que vous ne le pensez:

    1. Vos horizons sont en train de s’élargir

    Il était une fois vous faisiez partie de la foule.

    Vous écoutiez les commérages et vous lisiez les magazines people, vous ne manquiez aucun épisode de la télé réalité trashy ou même les histoires à sensation. Mais dernièrement, rien de tout cela ne semble attrayant et vous vous demandez même si cela l’a vraiment été un jour.

    Vous arrivez à voir à travers la mascarade des gens, de la société; vos yeux s’ouvrent.

    Après tout ce temps avec le sentiment d’un moi séparé, vous pouvez maintenant vous sentir connecté à la pensée collective.

    Vous avez développé une tendance libérale et un désir intense à vouloir changer le monde, ou du moins d’essayer davantage à ne pas être de ceux qui le nuisent.

    2. Vous avez cessé de vouloir étiqueter les choses à tout prix

    En dépit de vous demander parfois si vous avez hérité d’un pouvoir quelconque, vous avez eu quelques expériences étranges dans votre vie et la synchronicité semble vous suivre partout.

    Votre esprit arrive constamment à voir au-delà des masques et vous avez la conviction d’avoir déjà eu quelques altercations avec « l’illumination ».

    Mais vous ne ressentez plus le besoin de déterminer exactement ce que tout cela signifie, toute cette dualité est beaucoup de travail acharné, et même si vous vouliez décrire tout ce qui se passait dans votre esprit, ce serait comme essayer d’expliquer la couleur pourpre à un homme aveugle, mission impossible.

    Reconnaître que toutes les expériences illuminées sont totalement subjectives est la clé, et plus vous arrêtez d’essayer de les catégoriser, plus elles viennent à vous.

    Pas d’attentes. Pas de jugements. Pas d’attachements.

    3. Vous remarquez « toujours tout »

    Votre nouvel état de conscience signifie qu’aucun détail ne vous échappe: l’humeur des gens, leurs motivations, leurs causes, les changements dans l’air.

    Vous êtes comme un croisement entre Derren Brown et Sherlock Holmes.

    « Rien » n’échappe à votre vision accrue des détails.

    Si quelqu’un a des intentions cachées, vous l’entendez dans sa voix, s’il vous ment, votre instinct vous crie la vérité.

    Les gens trouvent cela rebutant que vous arriviez à voir autant en eux, alors vous avez appris à garder cela pour vous, ce qui signifie que vous finissez souvent par vous retirer tandis que tout le monde s’injure subtilement pour le compte de l’ego.

    Ce qui nous amène au prochain point …

    4. Vous n’appartenez pas à un groupe en particulier

    Vous rendre à un emploi normal de bureau au quotidien est déchirant pour vous, et ce n’est pas juste le travail qui est en cause, c’est que vous n’êtes tout simplement pas comme tout le monde.

    Vous avez du mal avec les bavardages inutiles et redoutez les fêtes de bureau saisonnier. Vous préférez être à la maison avec un bon livre au lieu de noyer votre chagrin dans un verre d’alcool.

    Ce n’est pas la faute de vos collègues, car ce sont certainement des personnes exceptionnelles, c’est juste que vous n’êtes pas sur la même longueur d’ondes.

    5. Vous préférez passer votre temps en compagnie d’arbres

    Tout comme vos ancêtres, les bois semblent vous appeler.

    Si vous avez le choix entre passer toute une journée en pleine nature ou faire du shopping avec vos pairs, vous savez que vous opterez toujours pour les arbres plutôt que les petits plaisirs.

    Ce n’est pas que vous n’aimez pas le shopping, le vin et les ragots, mais vous avez aussi besoin de quelque chose de plus profond, du temps pour vous retrouver seul.

    Et vous retrouver seul vous apaise, en fait, vous avez besoin de passer du temps seul pour vous ressourcer. Vous n’êtes pas étrange, c’est juste que la nature arrive toujours à vous remonter le moral plutôt que de traîner avec les gens juste pour tuer le temps.

    6. Vous perdez des amis

    Soyons réalistes, vous avez changé. Vous avez passé assez de temps à examiner votre vie à la loupe, maintenant vous savez qui vous êtes, et c’est une personne très différente de qui vous étiez autrefois.

    Vos amis seront les premiers à remarquer ce changement, et ils pourraient ne pas le comprendre.

    Peut-être que vous vous êtes éloigné ou que vous avez dû faire face à la confrontation, mais comme un serpent en train de muer, vous évoluez, laissant votre identité passer derrière vous et vous transformant en une meilleure version de vous-même.

    Et maintenant le meilleur – au fond, vous cherchez de nouveaux amis, ou pas du tout.

    7. Vous êtes confus(e)

    Tout ce changement interne s’est imposé à vous, et maintenant vous vous sentez coincé.

    C’est comme si vous aviez évolué sur le plan mental mais que votre vie physique était restée la même, remplie de luttes sans fin, d’ennuis et de frustrations.

    Eh bien, en fait, voilà une excellente nouvelle!

    La « nuit obscure de l’âme » est un terme inventé par le poète du XVIème siècle et mystique catholique romain Saint Jean de la Croix pour décrire le sentiment de noyade que de nombreuses personnes éprouvent après un important travail spirituel, et bien que cela puisse s’avérer déplaisant, c’est assurément une évolution.

    Vous avez défilé péniblement votre passé et soigné de vieilles blessures, vous devenez de plus en plus libre, mais votre ego en déclin ne se réjouit pas de cela et vous combat pour tenter de vous saboter.

    Laissez la souffrance s’exprimer, embrassez-la, acceptez-la, surmontez-la. Sachez que c’est juste une illusion.

    8. Vous avez un sens de l’humour particulier

    Avez-vous déjà regardé une entrevue avec le Dalaï Lama? Lui et ses autres copains bouddhistes font souvent des plaisanteries, probablement parce qu’ils font face à moins de luttes et que leur dialogue interne est apaisé. C’est lorsque votre esprit ne crée pas de drames, que vous pouvez vous lâcher suffisamment pour rire.

    Donc, si vous traversez une phase obscure, rigoler du fond du coeur ne peut que vous faire du bien.

    9. Personne ne vous tirera vers le bas  

    Vous êtes un être éternel avec une gloire sans fin, et vous le savez, donc il est quasiment impossible qu’on vous arrête dans votre quête à travers la vie.

    Cela peut se manifester comme si vous étiez quelqu’un de têtu ou de coincé, mais vous savez maintenant qu’il est essentiel d’être fidèle à soi-même.

    Toutefois cela vient avec une énorme quantité de responsabilités, vous avez la clé de votre vie, vous contrôlez vos pensées.

    Pour cette raison, vous essayez d’éviter les personnes qui ont de mauvaises ondes et qui cherchent constamment à transformer votre énergie. Vous n’avez plus besoin de donner des explications à qui que ce soit, et les gens semblent ressentir que peu importe ce qu’ils feront, vous serez inébranlable.

    Alors poursuivez votre bon travail cher ami(e) éveillé, et rappelez-vous que vous êtes exactement où vous êtes censé être.

     

    Source: https://www.espritsciencemetaphysiques.com/9-signes-plus-eveille-pensez.html

     


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    La confusion

     

     

    « Le moi n’est pas l’être, mais une résistance universelle, dont le but est de se laisser détruire. »

     

    C. Suarès

     

    « L’homme naît fils de Dieu et totalement participant de la nature du principe suprême de l’univers, mais il naît amnésique, oublieux de son origine, illusoirement convaincu qu’il n’est que ce corps limité et mortel que perçoivent ses sens. Amnésique, il souffre de se sentir illusoirement abandonné de Dieu, et il s’agite dans le temporel en quête d’affirmations divinisantes qu’il ne saurait y trouver ».

     

    H. Benoit

     

     

    Nous avons tous des caractéristiques, affectives, mentales, physiques et matérielles, les unes acquises héréditairement (ce que nous appelons par exemple les traits de caractère), les autres socialement, culturellement ou personnellement. Ces caractéristiques nous singularisent au sein de la multiplicité des êtres et des choses, en même temps elles conditionnent, différemment pour chacun d’entre nous, nos réactions face à l’événement. D’autre part, ces mêmes caractéristiques symbolisent l’avoir, notre avoir.

     

     

    Avons-nous déjà essayé de saisir qui nous sommes réellement, ou plus exactement, que serions-nous dans notre conscience si l’on cessait de s’identifier à nos caractéristiques, à notre avoir. Nous ignorons généralement que l’identification, que le fait de nous identifier avec nos « qualités particulières » est synonyme de confusion entre l’avoir et l’être.

     

     

    Si nous ne sommes pas nos caractéristiques, qui sommes-nous donc ?

     

     

    Pour approcher partiellement la question fondamentale du « Qui sommes-nous ? », il serait peut-être nécessaire d’essayer de voir d’abord ce que nous ne sommes pas, de nous défaire progressivement de ces images d’être, de nos constructions mentales illusoires, de nos fausses identifications qui nous empêchent d’être nous-même.

     

     

    Notons que devant une même situation, chacun d’entre nous réagit différemment étant entendu que la réaction n’est pas causée par la situation seule, mais bien par cette situation qui interfère avec notre structure personnelle, c’est-à-dire, pour cette raison, du point de vue de la morale, et la morale est nécessaire pour construire une société équilibrée, nous ne sommes pas des dieux ! soyons juge des actes et non des personnes, même si cela ne change rien dans les faits, nous aurons une vision plus juste de l’homme.

     

     

    L’homme pense avec des mots qu’il associe à des images mentales et des états émotifs variables auxquels il identifie les événements pour se construire une représentation du monde et de lui-même; c’est ce que j’appellerai « la pensée psychologique ». Il existe deux types de pensée : d’une part, ce que nous avons nommé les « pensées psychologiques » et, d’autre part, ce que nous appellerons les « pensées naturelles ».

     

    Ces dernières ont pour objectif de régler fonctionnellement notre vie quotidienne; elles fondent les progrès des sciences et des techniques, elles constatent « l’ordre explicite » des êtres et des choses. Notons l’existence parallèle de ce qu’on pourrait appeler la « pensée intuitive » qui accompagne presque toujours les grandes et petites révélations ou découvertes.

     

     

    « La pensée naturelle » forme des conceptions strictement limitées aux vérités relatives qu’elle peut constater. Ces conceptions sont soumises aux lois du changement en même temps qu’aux lois de notre pensée. En fait elles évoluent continuellement; ce qui était vrai hier peut être faux aujourd’hui.

     

     

    « La pensée naturelle » est fondée sur la mémoire des faits, des faits personnels pour résoudre les détails de la vie quotidienne, pour assumer nos travaux professionnels. Elle est fondée sur la mémoire de la collectivité pour réaliser certains grands projets, et sur la mémoire historique pour assurer la continuité de l’évolution scientifique, artistique, morale…

     

     

    D’autre part, « la pensée psychologique » est une dégradation de la « pensée naturelle» en phénomène d’identification de toutes sortes.

     

     

    J’emprunterai au livre de R. Linssen : « Bouddhisme, Taoïsme et Zen » une histoire imagée qui me paraît significative par sa clarté et sa quotidienneté.

     

     

    « Un ingénieur peut à l’aide de ses formules (mémoire technique) calculer la résistance d’un pont en béton armé. Mais s’il passe sur ce pont avec des amis, en se vantant de l’avoir calculé il abuse et dépasse le rôle de sa mémoire factuelle. En fait, il exploite sa mémoire factuelle pour se donner de l’importance. »

     

     

    Par cette attitude, sa mémoire factuelle se dégrade en « mémoire psychologique d’identification ».

     

     

    Notons que la « mémoire psychologique » n’est pas seulement le résultat de l’identification de l’individu avec sa « mémoire des faits ». Elle résulte aussi d’une autre forme d’identification que nous allons envisager sommairement.

     

     

    Formulons l’évidence. L’événement est identifié avec la traduction intellectuelle du phénomène affectif qu’il engendre. Il y a d’autres formes d’identifications, mais nous insisterons plus particulièrement sur celle-ci parce que, plus que les autres, elle a une influence significative sur notre comportement.

     

     

    Que se passe-t-il exactement ?

     

     

    La « pensée naturelle » constate la réaction affective face à l’événement; elle traduit intellectuellement une sensation intérieure, alors la « pensée psychologique » entre en action en identifiant un phénomène affectif constaté intellectuellement, avec l’événement lui-même.

     

     

    Un exemple précis rendra plus évident encore cette forme particulière d’identification.

    Par la « pensée naturelle », fondée sur la mémoire des faits, nous sommes doublement conscients, à la fois de l’existence du monde extérieur et de notre monde intérieur. Prenons par exemple la mort. Nous constatons que nous sommes conscients, d’une part de l’existence évidente de la mort, et, d’autre part, de l’angoisse affective qu’elle provoque quand nous sentons sa présence réelle ou imaginaire.

     

     

    Dans un deuxième temps, la « pensée psychologique » entre en action, elle identifie la conscience de l’angoisse devant la mort avec la mort elle-même. En fait, nous confondons la chose, par le phénomène d’identification, avec la réaction affective qu’elle engendre quand nous sommes affectés par sa présence.

     

     

    Faute de penser simplement et justement, la mort nous angoisse par la « pensée psychologique » d’identification. Nous pensons que la mort est un événement absolument négatif, mauvais en soi.

     

     

    La pensée est comparable à un outil de travail. Il est le meilleur que nous ayons à notre disposition à condition qu’il soit utilisé dans les limites de ses possibilités fonctionnelles. Dès que l’on utilise cet outil à des fins qui ne lui sont pas destinées, il perd toute sa valeur constructive et évolutive.

     

     

    En général, la pensée sort de ses foncions naturelles quand elle oublie de se faire précéder par la conscience de la relativité de toute connaissance en fonction de nos multiples conditionnements.

     

     

    Pour reprendre l’exemple de la mort, nous remarquons de fait qu’elle nous dérange qu’elle nous angoisse. Par automatisme mental, par manque de discernement intellectuel, nous assimilons la mort elle-même avec la « définition affective » que nous en avons. Le docteur Benoit parle d’une partialité affective irrationnelle qui se transmue en partialité intellectuelle. La première citée est naturelle, nous ne pouvons rien pour ni contre. Elle est parfaitement irrationnelle. Par contre, la partialité intellectuelle est conditionnée par une mauvaise utilisation de notre outil intellectuel.

     

     

    Quand un événement s’introduit dans notre existence, un de ces événements, que les fonctions naturelles de notre pensée ne peuvent solutionner, malgré tout, nous intercalons entre lui et nous (nous, c’est-à-dire nos qualités intellectuelles et affectives naturelles) des mots, des pensées, des images qui dénaturent l’événement de sa signification réelle.

     

     

    Il est donc évident que l’essence des êtres et des choses est intouchable avec les mots, les idées et les images mentales que nous employons habituellement. La connaissance du grand mystère dans l’hypothèse de sa réalisation possible, ne peut être liée à une accumulation de savoirs. La seule ouverture possible, qui nous fera progresser, est le détachement graduel par rapport à nos fausses identifications.

     

    Source

     


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  • Je suis touchée par les textes de Marie, découverte sur Facebook et qui habite pas si loin de chez moi. J'ai d'ailleurs l'intention d'aller à quelques-uns de ses cours.

    Il est nécessaire de nous mouiller à l'eau trouble de nos failles, de goûter à l'amer salé de nos larmes, de plonger dans les profondeurs du coeur de nos entrailles.
    Alors seulement peut émerger à notre propre surface le pur nectar du Soi.
    Pas d'ascension sans immersion.

    Il est nécessaire d'anéantir tous les orgueils de notre ego, de creuser la tombe du cadavre de nos illusions, de faire le deuil de notre propre chaos.
    Alors seulement pourront tomber en lambeaux les vieilles peaux qui recouvrent la précieuse soie du Soi.
    Pas de reconstruction sans destruction.

    Il est nécessaire d'avoir été intérieurement ébranlé par la traversée de zones de turbulences pour pouvoir laisser enfin la Vie danser en soi.
    Alors seulement, nous serons prêts à jouir de notre juste place : au centre de Soi.
    Pas d'évolution sans révolution.

    Marie ॐ

    Yoga, Le sens de Soi

    Yoganova

     


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  • Il se passe et se prépare des choses terribles dans le monde et chez nous. Nous avons l'obligation de le dénoncer.

    Ce n'est pas un délire: les enfants sont réellement en danger. Ariane Bilheran (doctorat de psychologie et études de lettres classiques) a décortiqué "Déclaration des droits sexuels de l’IPPF" .
    PARTAGEZ cette vidéo au plus grand nombre. Consultez les liens sous la vidéo sur youtube et ceux dans les commentaires.
    Son livre: https://www.amazon.fr/Limposture-dr…/…/ref=tmm_pap_swatch_0…

    Autre vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=xDN4zvfgGGg&feature=youtu.be

    Par la même occasion, voici ce qui se passe en France: https://www.youtube.com/watch?v=50n-F0iqbZk

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_Bilheran

    https://www.youtube.com/watch?v=aoduXWroAw0

    https://pedopolis.com/2017/09/28/cavale-des-nouvelles-de-severine-la-maman-de-amoris-partie-1/

     

     

     


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