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    Lorsque vous avez un problème ou une question que vous n’arrivez pas à résoudre, il peut être intéressant d’interroger votre intuition. Comment faire cela ?

    C’est très simple : Commencez par poser une question relative à votre problème, de telle manière que la réponse soit oui ou non. Puis écoutez la toute première réponse qui vous arrive dans votre tête. C’est la première impression qui est la bonne.

    Ensuite, le mental prend le relais. Il parasite tout et amène le doute. Il est important d’apporter un soin particulier à la manière dont sera posée la question. Ce n’est pas : « On m’a demandé tel travail, qu’est-ce que je dois faire ? » la réponse ne sera pas forcément très claire dans ce cas.

    Il faut plutôt demander : Est-ce qu’il est bon pour moi que je réalise tel travail qu’on m’a demandé ? » La réponse sera oui ou non.

    Quelquefois ce sera un blanc, ce qui signifie que soit la question était mal posée, soit que la réponse est indifférente.

    Avec le temps les réponses deviendront plus nettes et plus complètes, mais toujours très courtes deux ou trois mots tout au plus au delà de ces quelques mots, cela veut dire que c’est le mental qui parle, donc que ce n’est pas bon.

     


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    L'amour est présence. Il est la constance témoin de l'inconstance, la permanence témoin de l'impermanence. Il est le connaisseur des contraires, ne connaissant pas, dans sa nature, de contraire. Il n'y a ainsi pas de contraire à l'amour.

    Le pouvoir de l'amour est d'être libre du besoin. Il fleurit ainsi dans la plénitude de sa présence.
    Vouloir aimer appartient à la personne. L'amour est sans vouloir.

    Vouloir être aimé appartient aussi à la personne. L'amour a-t-il besoin d'amour ?

    Lorsqu'un être est aimé, il est accepté tel qu'il est. Lorsque le monde est aimé, il est accepté tel qu'il est.
    L'amour qui se réfléchit dans le mental individuel devient individualisme, égocentrisme. Lorsqu'il se réfléchit dans le mental universel, il devient universalisme, altruisme. Lorsqu'il se libère de toute réflexion, il est amour pur, unique réalité.

    Fondamentalement, être est amour. Les colères, chagrins et peurs disparaissent dans la plénitude de l'être. Ils ne sont que réactions liées à l'oubli de la nature de l'être.

    L'amour est intelligence. Il est le connaisseur du mental, et, en cela, le transcende. La pensée n'en est que son reflet, mais le reflet n'est qu'une pâle imitation de ce qu'il reflète. La voie du cœur est ainsi suprême intelligence.

    Bien que la personne soit l'expression de l'amour, elle n'en est qu'une expression tronquée. Oublieuse de ce dont elle provient, elle s'imagine détenir un pouvoir qui ne lui appartient pas. Ce n'est que le regard qui peut démasquer l'imposteur, et remettre à l'amour ce qui n'a jamais manqué de lui appartenir.

    L'abandon du pouvoir concerne la personne. Mais comment l'amour lui-même, source de tout pouvoir, pourrait-il abandonner le pouvoir ? Il est le Dieu des religions, le silence du méditant et le savoir de l'érudit. Déguisé sous des apparences multiples, il ne perd jamais le fil de ce qui est, étant lui-même le fil et la main qui l'a tissé. 

    Jean Marc Mantel

    Images

     

     


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  • Fenetre.JPG

     "Il ne faut jamais vouloir aller jusqu'au bout, il faut toujours garder quelque chose pour nourrir l'imagination."

     Extrait de "Une vie bouleversée" d'Etty Hillesum

     


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  • http://kriscounette.k.r.pic.centerblog.net/zen-galets-pierres-plages-biarritz-france-6365167499-848404.jpg

    Si tu trébuches toujours sur la même pierre,
    c'est qu'elle est dans ta chaussure.

     

    Décider de ses pensées...Cette vidéo est très intéressante. (patienter un peu pour qu'elle apparaisse)

     

     


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  • corps-femme-arbre.jpg

    Marie Lise Labonté est psychothérapeute, auteur et formatrice. Elle possède une maitrise en orthophonie et en audiologie à l’université de Montréal, et a élaboré une méthode qu’elle pratique depuis trente ans : la MLC "Méthode de libération des cuirasses", une approche psycho-corporelle. 

    Cette méthode s’inspire de son expérience et de plusieurs années de recherche sur les "cuirasses" et sur la relation intime entre le corps et la psyché.  

    Enregitrement n°1 (25 mn)

     Si nous écoutons notre corps à travers les tensions qu'il manifeste, nous découvrons un ami qui nous livre nos propres secrets. Dans le passé, quand notre être n'a pas pu exprimer sa souffrance, notre coeur s'est refermé et notre corps a construit de véritables cuirasses pour nous protéger de la déroute. Ces cuirasses sont parfois devenues inutiles. 

    Notre corps peut nous aider à faire sauter les vieux verrous et à retrouver notre énergie vitale, notre créativité et notre joie d'exister. Sur le chemin parfois long des retrouvailles, on découvre un parallèle entre notre corps et notre système familial dans lequel nous avons construit notre personnalité. Tout se passe comme si le système de notre famille, avec son organisation interne, avec ses règles et ses lois, avait déteint dans notre corps. Dans notre recherche d'harmonie intérieure, notre corps peut apaiser notre esprit, de même que nos prises de conscience peuvent redonner au corps le plaisir d'exister.

    Enregistrement n°2 (22 mn)

    Merci Eric!

     

     

     


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  • http://2.bp.blogspot.com/_6omX_IiBnTI/TTsOQZ1UvnI/AAAAAAAAAl8/5chinJmCqIw/s1600/zen-wallpaper-7.jpg

    La paix est une guerre qui érige un état impossible à décrire, qui touche aux limites du langage et qui rend l'exercice d'écrire délicat.

    Oui, il s'agit d'une guerre contre les tendances les plus délétères. Elle est la dérision face aux tracas et aux postures du quotidien. Elle est la franche rigolade au coeur des fourberies les plus viles, une aptitude à ne plus se penser comme quelque chose d'important, d'intéressant, d'utile. Je suis tranquille dès que je ne suis plus grand chose pour personne, y compris pour moi. Je fais peu. Je fais le feu, je prépare la soupe, j'épluche les patates. Je désapprends et me consacre à vivre l'hiver, saison utérine comme tu l'écris fort justement.

    Je ne sais pas de quoi sera fait tout à l'heure. Je ne sais pas non plus quels sont les composés qui ont tiré du passé ce qui a dessiné cet instant. J'attends l'heure d'aller chercher les piafs à l'école. Non, je n'attends pas. Je vis, assis, léger. Je ne suis plus en mesure d'être un guerrier en dehors des arènes de ma personnalité fissurée. Je laisse les polémiques aux polémistes, les insultes aux images blessées que j'observe s'étioler. Je polis les crevasses qui laissent passer la lumière sans la filtrer. J'élargis mes jours ; je possède la nuit. Non, je ne sais pas où tout cela me conduira et c'est très bien ainsi. Je suis content d'avoir quarante balais et même un peu plus. Je suis content de ce chemin emprunté jusqu'ici et s'il devait s'arrêter là, tout de suite, je me dirais sans tressaillir que j'ai totalement, intimement, fait ce que j'ai à faire. Vivant, je n'ai pas peur de mourir, nul besoin de m'agiter, en cet instant. Je suis reconnaissant.

    Sans doute est-ce cela "domestiquer" la mort : vivre l'instant avec une telle intensité qu'il éteint l'impression même d'être né.

    Très bel article de Nat

     


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  • Mer-Eckhart-Tolle.jpg

     Extrait du livre d'Eckhart Tolle "Le pouvoir du moment présent".

    Le livre

     


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  • [image%255B4%255D.png]

    Quand j'étais à Reims aux Assises du yoga je logeais dans le même hôtel que trois auvergnates. Sauf que parmi elles, il y en a une qui est hollandaise. Je n'avais pas fait attention aux liens lorsqu'elle m'avait écrit.

    http://brenazet.blogspot.fr/2012/05/yoga-vreugde-en-reims.html 

    Lien traduit en français

    http://brenazet.fr/ 

    Lien traduit en Français

    De bien belles poésies

     

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "identification spiritualité"

    La plupart des humains sont identifiés à ce qu'ils croient être: une personne, un corps, un mental. Or tout ceci est mouvant, changeant, inconsistant, mourant.  Mourant et pourtant bien vivant et que l'on peut toucher. C'est de là que vient la confusion. Je vois alors je crois. Pourtant avec un gros microscope, je vois les cellule de mon corps disparaitre et d'autres renaître. Rien n'est figé, sauf l’apparence. La vie me traverse, je suis traversée par la vie, par chaque souffle, je suis la vie et je ne suis rien, je suis heureuse de n'être rien car je suis libre. Libre comme la vague dans l'océan.

    Cela n'empêche en rien de vivre avec les autres, de suivre ce qu'il y a à suivre. Dans cette vie relative, bien sur qu'il faut des repères pour fonctionner au quotidien. Le problème majeur, c'est de ne plus réaliser que ce ne sont que des repères. Alors on se prend pour untel avec telle histoire alors que ce n'est qu'une mémoire, On se prend pour son corps ou telles possessions ou relations, alors que ceux-ci ne sont que matières et jeux interdépendants et mouvants.

    La plupart des humains sont conditionnés mais ne le savent pas, alors ils souffrent. Les hommes souffrent de perdre ce qu'ils ne possèdent pourtant pas. La mémoire de ce qui n'existe plus les fait encore souffrir. Il suffirait simplement d'écouter ce qui se vit en sensations, là, dans l'instant, ce qui se dit en pensées, maintenant, et réaliser que tout ça est juste du rêve. Pourquoi continuer à souffrir avec du rêve?

    Ce ne sont pas les conditionnements et les dépendances le problème, car de toute façon nous ne pouvons pas vivre sans être dépendant, ne serait-ce que le besoin d'air pour respirer. Le problème c'est de prendre ces conditionnements -les mémoires, pour ce que nous sommes.

     

    La vie me traverse,

    je suis traversée par la vie,

    par chaque souffle,

    je suis la vie et je ne suis rien,

    je suis heureuse de n'être rien

    car je suis libre.

    Libre comme la vague dans l'océan.

    Résultat de recherche d'images pour "vague dans l'océan"

     

    Merci Lise! yes

    http://satsongs.eklablog.com/

     

    Vidéo FB

    L'ego ne peut pas être la source de la libération car l'ego ne peut pas vouloir la libération : cela signifierait sa mort. C'est comme si l'ego cherchait sa propre perte ; ce serait une sorte de suicide pour lui. La libération est l'absence d'ego. Il faut donc dépasser le stade du mental, de l'ego. Il ne faut plus penser, il faut oublier les mots, les pensées, les concepts, les idées... Il n'y a plus de logique, de raison, etc. Seulement reste le « Je Suis. » - Rava

    « Que reste-t-il quand il ne reste plus rien ? » - Satprem

     

     


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  • Le créateur est celui qui se tait. Il ne cherche pas. Ne pouvant chercher que dans sa mémoire, il ne trouverait que ce qu'il projette, le connu et non le neuf. C'est le monde qui, dans son silence, le trouve. L'univers est à sa disposition. Cela est vrai quel que soit l'art. Le poète qui réfléchit n'est pas un poète. Le poète est quelqu'un qui sait se taire. Dans ce silence, il entend sa poésie, et il écrit ce qu'il entend.

     

    La créativité naît du silence, elle ne vient pas de la pensée. Il n'y a rien à expliquer, rien à justifier. Chaque oeuvre est sans cause, sans sens. L'oeuvre est à elle-même sa propre raison. Parce qu'elle vient de la créativité même, toute oeuvre d'art se situe au-delà de la compréhension. Vouloir comprendre une oeuvre d'art, c'est demeurer dans la mémoire. La vie n'est pas autre chose qu'une oeuvre d'art. Vous écoutez la vie, il y a une résonance en vous.
    Toutes les possibilités sont là.



     

     

     


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