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    Chez l'itinérant

     

     

    Chez Ibara

     


     

     

    Une histoire que m'a rapporté une amie:

    Son fils est en difficulté scolaire. Dans le collège il est proposé en fin d'année des plages pour les révisions. Une prof demande à l'élève avec ironie: "Des révisions ou de l'apprentissage? "

     

    Un prof de maths me recevant avec mon fils en terminale. Il prend plaisir à lui ressortir ses mauvaises notes de seconde et lui faire la morale.

     

    Une prof de philo marque dans la marge de l'élève qui avait certainement eu une idée hors formatage du cours: "Pour qui vous prenez-vous? "

     

    Ayant assisté à de nombreux conseils de classe, je confirme que beaucoup de profs devraient passer par une psychanalyse et/ou des ateliers de connaissance de soi avant d'enseigner.

     

     

    Mais j'ai aussi le témoignage de profs qui aiment leur travail mais que ce travail devient impossible à réaliser  face à des enfants qui ressemblent à des fauves.

     

    Toute la société est malade. Je trouve parfois des réponses le front sur mon tapis. J'en donne un peu dans les salles. Si petitement, mais c'est mieux que rien...

     

      

    ...Une des solutions chez Anne

     

     


     

     


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    L'âme n'est jamais malade que de ses efforts pour ne pas rencontrer la souffrance.

     

    Le lieu où ça souffre est le même que le lieu où ça jouit : c’est le lieu où ça vit — la chair. Le refus de la souffrance est incapacité à jouir et refus de la vie.

     

    Une souffrance n’est insupportable que dans la mesure où elle est vécue tellement accompagnée de son refus qu’elle en semble indissociable : alors, la possibilité de son acceptation n’apparaît plus ; le chemin de la joie est coupé. Une souffrance quelle qu’elle soit, vécue sans refus, est non seulement supportable, mais encore un chemin vers la joie.

     

    La suite chez Denis Marquet

     



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    De toutes les attitudes positives qu’une personne peut développer envers elle-même, la plus précieuse qu’elle peut conquérir est bien celle d’être bien dans sa peau, d’être contente de ce qu’elle est, du contentement d’elle-même. Cette attitude assure sa vitalité, sa continuation à vivre. Cette personne a le goût de vivre parce que le contentement d’être soi-même est le principal ressort à ce goût de vivre. Le contentement de soi, d’être soi-même se substitue en leur absence à tout autre stimulus à l’élan vital. Ses sources sont multiples et ses conséquences, incommensurables.

     

    Mais il y a aussi ses obstacles. Et avant d’élaborer davantage la nature du contentement de soi, du contentement d’être soi-même, il importe de dénoncer un certain usage pervers de cette belle expression du contentement de soi. Dans la proposition que nous faisons ici du contentement de soi-même, il ne s’agit aucunement de l’infatuation de soi-même, de la suffisance et du misérable orgueil de « sa petite personne ». Ces attitudes sont au service de l’image de soi et non au profit du soi authentique et ne servent qu’à combler le vide de l’identité véritable. Elles ne sont aucunement un contentement d’être ce que l’on est.

     

    Dans ce texte, nous décrirons d’abord l’authentique contentement de soi, à savoir le bien d’être dans sa peau, le bon d’être ce que l’on est; puis pour conquérir le contentement de soi, nous identifierons chacune de ses sources; par la suite, nous préciserons les conséquences d’en être habité et enfin, nous nommerons les obstacles à ressentir ce bien d’être soi-même. Pour réaliser ce travail, nous ferons oeuvre de phénoménologue, soit qu’à partir d’un nombre élevé d’ingrédients sentis de la nature du contentement de soi, de ses sources, conséquences et obstacles, que nous avons identifiés ou perçus chez les personnes-en-thérapie, nous nommerons leurs ressentis et adviendra alors un thème central, une idée synthèse qui coiffera tous ces ingrédients. Et de là, le simple soulèvement du thème central par le lecteur suscitera le contentement d’être, activera ses sources, donnera sens à ses conséquences ou précisera ses obstacles.

     

     

    Description du contentement de soi

     

    Le ravissement ressenti d’être un créateur d’être et de vie

     

    1. Le contentement de soi ou le bon d’être “dans sa peau” est le ravissement ressenti d’être un créateur d’être et de vie. Cette prise en conscience d’être un promoteur d’être et de vie, un artisan qui n’a de cesse de s’actualiser, d’engendrer, d’inventer de l’être et de la vie, nous contente d’être ce que nous sommes. La mise en conscience d’être ce puits de créativité nous enchante tout simplement d’être.

    S’éprouver comme une usine nouvelle et unique d’inventivité, d’être une possibilité de création d’être, une source sans cesse renouvelée de vie constitue un très grand contentement de soi. Et le ressort pour cette joie: en être conscient. Dans la quiétude, dans la “quiddité” vigilante de la conscience, cette joie se laisse saisir. Il y a alors grand contentement de soi de percevoir « par le coeur », ce potentiel de conscience, ce pouvoir d’être que nous pouvons actualiser continuellement. C’est une grande joie de constater toute l’existence que nous pouvons constamment faire sortir du néant.

    Eh oui, voilà le coeur du contentement : celui d’être des donneurs d’être à nos pensées, à nos sentiments et à nos émotions, à nos actions et d’être conscient de cette créativité! Une telle inventivité, et cela à partir de nous, et qui ne cesse de continuer, cela se savoure ! Retenons que le processus d’être crée à travers nous, tout en nous créant nousmêmes. Comment ne pas être content de ce qui vient ainsi à l’existence par le pouvoir de notre processus de créateur d’être? En effet, aucune étiquette, aucun concept, aucune forme ne réussira à nous enfermer sous son emprise ou à être la définition de ce que nous sommes, à devenir la vérité.

     

    Nourris par nos racines d’être, nous sommes sans cesse nouveaux. Les étiquettes extérieures (les concepts, les formes) ne servent que d’outils pour explorer l’expérience vivante et ainsi, pour rejoindre la source de l’étiquette, pour explorer ses racines et nous permettre d’exprimer ce qui est implicite en nous. Nous sommes content de nous ressentir créateur d’être et de vie, content d’être ces usines de créativité. Ce contentement d’être n’est pas à penser, mais il est à ressentir; ressentir ce pouvoir de créateur. Et même si on veut arrêter cette “usine de création” que nous sommes, elle continue malgré nous, malgré nos petits besoins de sécurité qui pourraient nous entraîner à mettre des étiquettes et ainsi d’arrêter le flot du processus. Parce qu’il n’y a jamais une conclusion; il n’y a pas une forme qui termine quelque chose. La création continue tout le temps. La vie et l’être émanent sans cesse de nous.

     

    2. Le contentement de soi, c’est aussi un sentiment de pouvoir sur notre propre vie; la perception par l’intérieur d’une énergie à notre service parce que nous sommes enracinés dans la vie. Ce ressenti agit sur nous pour nous donner à l’intérieur de nos horizons existentiels, la vie comme on la veut, comme on la définit et comme on aime la conduire. Ce pouvoir, important ingrédient du contentement de soi, repose sur ressentir que nous avons et des ressources et du pouvoir. De cela, nous sommes content. Nous sommes vie, nous sommes existence, nous sommes être, nous sommes notre propre vérité. Cela entraîne de vivre le plus souvent possible, au fond de soi-même, dans nos racines d’être et de vie et non à la surface dans nos rôles, dans nos images ou nos paraîtres.

     

    Se ressentir par soi-même en mouvement vers le devant, vers le futur, c’est être bien dans sa peau.

     

    3. Être transporté par soi-même vers le devant, en mouvement vers le devant, « moving forward », voilà un autre sentiment bien présent dans le contentement de soi.

     

    La personne bien dans sa peau, contente d’elle est pointée vers l’avenir, vers le futur même si elle est imbibée de son présent, de son maintenant vivant. Elle se transporte elle-même vers le devant comme si elle se ressentait tel un ressort pointé vers ce qui adviendra.

     

    Aujourd’hui je me sens bien dans ma peau; je ressens une affirmation de moi-même, une certaine agressivité (mon “ad gradi”) devant les gens à rencontrer d’une manière ou l’autre mais aussi devant les tâches à accomplir. De cela, je suis content de moi. En contraste, ce ressenti d’être à plat, de flagada, de fatigue comme un mécontentement de moi qui m’alourdit et me rive dans l’inaction, dans le semblable et le pareil. Je sais qu’il y a une mise en conscience de l’élan vers l’extérieur, mise en conscience et agressivité que je veux entretenir, maintenir et utiliser davantage. C’est mon « ad gradi », mon escalade vers le devant, ma montée vers l’autre et par moment, je le sens bien en moi. Je ressens même la naissance de cet élan quand je me mobilise vers et que j’agis. Ressentir le plus possible et nommer dans les moindres détails ce goût vers le devant me permet ensuite de le retrouver à volonté et ensuite de le proposer et aider aux autres à ce qu’ils l’installent en eux. « Ad gradi! » “Grimpe mon vieux!” que je me crie intérieurement et je démarre vers l’avant. Mais il y a plus! C’est vraiment une bonne sensation pointée sur le devant même si je n’agis pas : cette conférence écoutée sur la science et la religion et je suis content, réfléchir aux idées proposées et aller plus en profondeur quand je le pourrais; avoir le goût de lire le livre de cette philosophe qui rejoint mes intérêts et continuer ses réflexions dans mes propres textes. Et même inactif, je suis pointé vers la journée qui vient; je suis content de moi, content d’aimer, content de lire, content de réfléchir, content d’écrire.

     

    4. Être bien dans sa peau et content de soi, c’est aussi ressentir plus de son humanité, c’est sentir son appartenance à l’espèce humaine par la fine perception de sa parenté avec d’autres porteurs significatifs de l’humanité, porteurs engageants vers le devant. Bien plus que seulement nous penser, nous nous ressentons dans toute la largeur de ressentir notre nature.

     

    Ressentir son appartenance à l’humanité, c’est être bien dans sa peau.

     

     

    Pour lire la suite de ce texte et en apprendre davantage sur la conquête du contentement... Suivez ce lien - Texte complet et gratuit en version PDF  

     

     

     

    Source

     



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  •  

    Michael Brown

     

     



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    Quand on écoute le Coran dans la force des mots, dans la beauté de leur expression comme dans la profondeur de leur substance nous emporte. Elle emporte notre cœur, elle emporte notre esprit et nous sommes rapprochés dans ce dialogue avec le Divin.

     

    Il y avait une caractéristique chez le prophète As’Salam. Porté par le message du Coran, il était lui-même un être de la parole, de la formule. On disait de lui, qu’il peut dire en peu de mots des choses extrêmement profondes. Alors il y a la psalmodie du Coran dans la beauté, et puis il y a la force du verbe dans peu de mots qui disent plusieurs choses, qui disent des choses très profondes et surtout peu de mots qui, selon les esprits, vont pouvoir dire des choses différentes et plus profondes.

     

    En d’autres termes, une parole concise, une parole forte qui dit les choses à différents niveaux et qui peuvent être comprises de différentes manières selon la profondeur de l’esprit qui les entend. Et ça c’était le propre du prophète As’ Salam il était porteur d’un message et il savait, avec l’écoute, savoir dire les choses qui portaient. Il avait une parole qu’il fallait méditer. Non pas simplement entendre mais qu’il fallait écouter. Non pas simplement comprendre mais qu’il fallait méditer. Non pas simplement recevoir mais qu’il fallait nourrir, qu’il fallait assimiler.

     

    Voila comment le prophète As’Salam avait cette parole qu’il comprenait et encore une fois avec tout ce que nous avons dit tout au long de ce mois, la psychologie, l’empathie, le temps, le courage, la justesse, la simplicité, tout ça déterminait aussi ce qui donnait aussi sa parole.

     

    Et c’est ce que nous devons aussi comprendre dans nos vies. Ce que, au bout du compte il faut essayer de nourrir notre verbe à la lumière des sensibilités, à la lumière de notre histoire, à la lumière de la traduction. Il faut faire attention à cela. Quand il est dit dans le Coran, le très miséricordieux a enseigné le Coran, il a créé l’être humain, toute l’humanité et il lui a enseigné à l’être humain l’art de l’expression.

     

    Il faut faire attention à cela, il faut faire attention à nos modes. Le prophète As’ Salam n’avait jamais de vulgarité, il évitait la nervosité de la langue. Il faut maitriser sa langue, travailler son expression, travailler son contenu, travailler sa forme, éviter la vulgarité. Pendant le mois du Ramadan on évite la vulgarité mais c’est maintenant qu’on en sort que  j’insiste sur ceci, c’est qu’on sort du Ramadan, il faut à ce moment là, non pas avec le jeûne avoir tenu sa langue, et sans le jeûne laisser libre court à ses mots. Non, il faut travailler son expression, travailler son contenu, travailler sa forme, éviter la vulgarité, éviter la nervosité, trouver et chercher les mots. Ça c’est un travail.

     

    Il y a un véritable Djihad de la langue, c'est à dire un effort pour que la langue exprime la noblesse.

     

    Certains ont une vie dans laquelle on s’habitue. On s’habitue à un langage vulgaire, on s’habitue à des mots qui n’ont pas de délicatesse. Parce que c’est comme tout, on s’habitue à tout et tout se normalise, même dans notre langage.

     

    Et quand on voit le prophète As’Salam, on voit que ce n’est pas possible, que la distinction du cœur suppose et exige la distinction du verbe et que dans la distinction du verbe, il y a quelque chose qui est dit sur notre cœur : faire attention à sa façon de s’exprimer, faire attention à ne pas trop en dire et en dire juste ce qu’il faut en cherchant les bons mots et chercher les bons mots c’est un travail, ça ne vient pas comme cela, c’est un effort qu’il faut faire.

     

    Chacun peut s’améliorer. Chacun doit s’améliorer. C’est le véritable effort intellectuel pour trouver le meilleur mot, pour pouvoir dire la plus profonde des sensibilités, le meilleur mot pour pouvoir être le miroir du cœur.

     

    N’oubliez pas, n’oubliez jamais de prendre soin de vous et de dire à ceux que vous aimez, avec les meilleurs mots possibles que vous les aimez.

     

     

    Reprise à partir du document audio

     

     



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  • Matin lumineux

     

     

    Je dépose ci-dessous un texte pris ici suite au message d'un blogueur qui se fait "réprimander" quant aux textes qu'il publie, partiellement recopiés d'ouvrages. De la même façon sur mon blog  vous trouvez beaucoup d'écrits glanés sur le net ou dans les livres.

     

    Il m'est arrivé d'avoir des remarques sur ce que je publais, et j'en ai été étonnée. Dernièrement, une blogueuse me disait trouver surprenant de ne ne pas l'avoir avertie du fait je dépose le lien de son site! J'ai été d'autant plus surprise que les textes qu'elle publiait n'était pas d'elle! Si on ne veut pas être "plagié", on ne publie pas sur internet, non?

     

    Il me semble difficile de recopier des livres entiers, et je conçois qu'il ne serait pas juste de publier un ouvrage complet, de ne pas en mettre la source ou d'en faire profit car c'est tout de même le fruit d'un travail.

     

    Je conçois aussi qu'il est honorable pour l'auteur d'avoir une partie de son oeuvre dévoilée en guise de publicité.

     

    Je crois que pour la plupart des blogueurs, la publication est avant tout l'idée de partage. Certaines idées nous touchent,  nous font avancer et nous avons tout simplement envie d'en faire profiter à tous.

     

    Peut-être que ce texte vous inspirera des réflexions...

     

     
    Enlever la poussière des illusions du monde spatio-temporel c’est supprimer la SIMONIE : Volonté réfléchie d’acheter ou de vendre à prix temporel une chose spirituelle (ou assimilable à une chose spirituelle). SIMONIE = POUVOIR. Et le « Droit d’auteur » et autre « Propriété intellectuelle » en font la partie. Enfin ! comment le mental ou l’ego d’un individu (donc son corps) peut-il être une « propriété » ? Nous sommes donc de nos jours encore au temps de l’esclavage antique et du palpage de muscles et de l’inspection de la dentition de la marchandise !
    Ainsi cet avertissement ci-dessous devrait figurer avant tout film, texte, musique, etc. Comme les mauvaises herbes, les « ayants droits » ça n’existe pas ! L’art est une chose, le mercantilisme est un drame et n’a rien à voir avec un quelconque art. C’est la bêtise bourgeoise commencée au milieu du 19ème siècle et démarrée en 1789, qui a distingué l’Art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent. C’est aussi simple que cela, tout comme est juste ce texte ci-dessous, d’après un journal d’avant la seconde guerre mondiale (texte adapté à la libération globale ou réalisation de l’Instant ou Soi divin) :

    « REPRODUCTION AUTORISÉE.

    Le régime matérialiste et corrupteur du profitariat intellectuel ou culte du mental et de sa prétendue « propriété littéraire » ou « propriété intellectuelle » a généralisé la SIMONIE et provoque une pernicieuse, dangereuse et honteuse prostitution de l’esprit, et ne permet aucunement de se libérer du mental ou ego. Cette SIMONIE encourage le culte de l’ego.
    Déjà que l’intellect est un obstacle, cet asservissement supplémentaire de l’intellect à l’argent renforce ce supplément d’obstacle bloquant la libération et empêchant la maîtrise de l’ego, maîtrise qui seule pourra sauver l’être humain sur cette planète.
    Rompant avec les égarements mortels suite à la révolution de 1789 et à la mainmise de l’argent sur les individus, nous autorisons, nous sollicitons même la REPRODUCTION, partielle ou total, de tout ce qui est publié sous forme de textes, musiques et films, peintures et dessins et techniques (en citant la source, de préférence). Du mental au génie sous quelque forme que ce soit n’ont pas à entrer dans un quelconque business.

    Nous demandons aux confrères : littéraires, musiciens, cinéastes, artistes et artisans et ingénieurs de toutes disciplines qui voudront bien user de ce droit naturel, de nous faire le service ou le partage gracieux de leurs textes, musiques, films et autres arts et techniques. La libre circulation des connaissances (sous forme de TROC) pourra ainsi profiter au plus grand nombre de personnes. C’est aussi vital que l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons.

    Il est utile de rappeler qu’en matière d’intellect il n’y a rien de nouveau sous le Soleil. Ce que nous appelons « découvertes » ou « inventions » sont simplement des REdécouvertes faites par des hommes dont les tendances innées sont fortes dans tel ou tel domaine. Il n’y a de nouveau que ce qui a déjà été oublié. Aussi les essences sont les mêmes qu’il y a 5000, 10.000, 50.000 ans, etc. Le monde a été créé en mesure, nombre et poids et c’est vrai pour l’éternité.

    Toutes industries, surtout celles travaillant sur le vivant et qui essayent de « breveter la Nature » ; tous lobbys et laboratoires de recherches ; toutes industries de l’entertainment et de médias dit de « grand public » sont des criminels qui font du business de leur intellect, et par conséquence de leur savoir faire, et de ce fait ils incitent naturellement à pratiquer ce qu’ils appellent le « piratage » et la « contrefaçon ». Ce sont eux les premiers responsables. Ce sont eux les principaux SIMONIAQUES. Ils vendent comme une SUPÉRIORITÉ. Ils vendent de la VIOLENCE. L’Or métal, le luxe incite aux pillages ».

    Ainsi :

    Question : J’entends par exemple de la musique. Elle est belle et grandiose [opinion]. Je reconnais qu’elle est de Wagner. Je ne peux tout de même pas prétendre qu’elle est de moi.
    Maharshi : Wagner et sa musique existent-ils séparés de vous ? Si vous n’êtes pas là pour dire que c’est la musique de Wagner, comment pouvez-vous en être consciente ? Sans en être conscient, peut-on dire que cette musique existe ? Pour être plus clair : reconnaissez-vous la musique de Wagner dans votre sommeil profond ? Et cependant vous admettez bien que vous existez pendant le sommeil. Ce qui prouve que Wagner et sa musique ne sont que vos pensées. Elles sont en vous et non pas hors de vous.
    (Ramana Maharshi, entretien 609).

    Le « droit d’auteur » ou « propriété intellectuelle », tout comme son prolongement avec le « brevet » est bien une escroquerie... Une SIMONIE en bandes organisées.

     

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  • Man Trying to Put a Jig Saw Puzzle Together Photographie

     

     

     

    Il me semble de plus en plus que la vie est comme un puzzle dont toutes les pièces s'emboîtent progressivement pour former une image cohérente.

     

    En fait, la réflexion sur soi-même amène chaque jour une cohérence supplémentaire, mais nous ne disposons pas

    de l'entièreté de l'image en un seul coup.

     

    C'est pièce par pièce que la vie se construit pour être sans doute complète

    au moment de la mort.

     

    En ce sens, la mort serait une réalisation.


     

    Jean Hoyoux



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    L'acceptation de s'accueillir...

     

    L'accueil des perceptions, des sensations, des émotions, des pensées, de ce que "je" pense être "moi", et donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", malheureux, bienheureux, victime ou bourreaux, traître ou sauveur...

    Si "je" m'accueille, "Je" accueille donc "moi".
    Si "je" accueille "moi", "je" est "l'accueillant", ou ne l'est pas,  "moi" est "l'accueilli", ou ne l'est pas.

    Qui est donc "moi", s'il peut ne pas être accueilli par  "je" ?
    "Moi", ne peut être l'accueil, pouvant ne pas être accueilli.

    Qui est donc "je", s'il peut ne pas être accueillant pour  "moi" ?
    "Je", ne peut être l'accueil, pouvant ne pas être accueillant.

    L'accueil est donc ni l'un ni l'autre!

    L'accueil n'appartient donc pas à la personne "moi" ou "je", il est ni l'une ni l'autre de ces personnes!

    Pourtant la personne elle-même, en tant que perception, accueillant, est, contenue en cet accueil, accueillante accueillie.

    L'accueil est,  "moi" accueilli par "je" accueillant, accueillant l'un et l'autre

    Si l'accueil est libre de son contenu, le "moi" est le personnage central, il est ce que "je" pense être "moi", et donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", malheureux, bienheureux, victime ou bourreaux, traître ou sauveur, bons ou mauvais....

    Avant de clarifier la compréhension que nous pouvons avoir de la quête du bonheur, ou de la fuite du malheur, il conviendrait d'explorer la nature même de ces expériences que nous nommons "bonheur", "malheur".

    Chaque déception, quant à la quête de l'expérience du bon, quant à la fuite de l'expérience du mauvais, se traduit par un sentiment douloureux de désappointement, de manque et de frustration.

    Les expériences successives de l'existence apparaissent comme une suite ininterrompue de satisfaction transitoire et d'insatisfaction également transitoire, de "bonheur" et de "malheur".

    La vie nous enseigne ainsi que dès que nous nous attachons à une expérience, quelle qu'en soit sa nature, bonne ou mauvaise, cette expérience vient à nous quitter et à perdre son attrait enchanteur ou son effrayante obsession.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres" continue ainsi sa course, évitant le malheur, en quête de, recherchant sans cesse un nouvel objet à quoi s'accrocher, susceptible de renouveler l'expérience paradisiaque du bonheur et de la complétude.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", en vient même à se rendre compte que la vie ne fait qu'enseigner là où le bonheur n'est pas, rétrécissant ainsi à la manière d'une peau de chagrin le champ d'investigation dans lequel ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", va chercher à puiser les expériences auxquelles ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", aspirent.

    De joie temporaire en déception temporaire,  ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense, oscille ainsi de manière chaotique, montagne russes qui mettraient en avant un appât exquis pour mieux pouvoir le retirer de la bouche avide.

    Nous pourrions ainsi nous en arrêter là pour décrire le cheminement de l'être humain, ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", plongé dans l'expérience terrestre.

    Mais ce serait ne pas tenir compte de l'aspiration profonde à une permanence, qui goûte comme un secret désir dans le coeur de chacun.

    Un bonheur permanent qui ne s'éteindrait jamais !

    En voici un bel appât qui constitue une nouvelle occasion à ce que "je" pense être "moi" de tenter de saisir ce qui lui échappe toujours.

    Le mythe du nirvana exquis est ainsi construit et devient alors l'objectif de ce que "je" pense être "moi" tendu vers l'extase de la dissolution de lui-
    même.

    La naissance à l'accueil, accueil des perceptions, des sensations, des émotions, des pensées,  de ce que "je" pense être "moi", et donc ce que je pense être le "monde" et les "autres", bien ou mauvais, s'éveille et se perd dans la conscience de l'instant.

    Car, en effet, c'est à une lente "désintégration" qu'assiste le regard attentif du chercheur motivé.

    Une désintégration de tout ce qui constitue ce que je pense être "moi", et donc ce que je pense être le "monde" et les "autres".

    Lorsque, le regard du dedans s'éveille à l'accueil de ce que "je" pense être "moi", et donc ce que je pense être le "monde" et les "autres", bien ou mauvais, signe que le regard du dehors, a épuisé ses charmes de,  ce que "je" pense être "moi", et donc ce que je pense être le "monde" et les "autres", malheureux, bienheureux, il est vu que l'expérience  de ce que "je" pense être "moi", et donc ce que je pense être le "monde" et les "autres", ne se trouve pas dans l'accumulation, mais dans la disparition de ce que je pense être "moi" de ce que je pense être le "monde" et les "autres".
     

     

    Si nous tentons de les qualifier, les mots qui viennent à l'esprit sont : contentement, mécontentement, joie, tristesse, guerre, paix, lumière, obscurité, opacité, transparence, satisfaction, insatisfaction, fermeture, ouverture...

    Ils désignent tous un état particulier, connu par chacun, et qui est ardemment recherché ou fuit à travers les multiples expériences de l'existence.

    Compte tenu que cet état est généralement ressenti de manière intermittente, il est naturel que ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", mettent ses expériences en relation avec les circonstances qui l'accompagnent.

    De ce fait, un attachement s'installe avec ces circonstances que, ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", cherche alors à maintenir ou éviter.

    Mais ces circonstances ne se laissent pas reproduire facilement, et s'accompagnent souvent d'un amoindrissement de l'expérience ressentie à leur contact.

    C'est en fait une sorte de suicide déguisé que le regard contemple, autodestruction programmée de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", qui se cherche lui-même.

    L'absence de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", serait ainsi l'apogée du bonheur recherché, une forme particulière d'extase dans laquelle  ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", est absent.

    Si "je" est absent, à qui donc profite "le crime" ?

    Si un quelqu'un reste encore dans la maison, cela signifie donc qu'un "moi-secret", inapparent car caché derrière le regard, se maintient dans l'illusion du bonheur accompli.

    Ce moi devient alors lui-même l'objet d'une investigation attentive, qui amène le regard à être absorbé dans ce qui est plus vaste que lui-même, la conscience.

    Ce mot qui, par nature, contient sa propre limite, désigne donc cela qui n'a pas de limite, le dépositaire du bonheur parfait, dans lequel la notion de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres, est complètement absente.

    Le bonheur sans  ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", serait-il ainsi le véritable bonheur ?

    On peut en effet qualifier ainsi l'expérience de l'unité de l'être, complétude silencieuse en laquelle les notions d'avant, d'après, de pendant et ensuite sont totalement absentes.

    Le temps ici n'a plus d'existence.

    L'intemporalité règne.

    C'est la demeure du silence, joie sans fard d'un absolu devenu réalité.

    Contrairement aux apparences, ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", n'est pas le résultat des circonstances extérieures, mais bien le reflet d'une attitude de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres".

    Cette attitude est composée de dé-pression et de pression, de projection et d'anticipation.

    Comme le dit son nom, la dé-pression est une chute de pression, et la projection est le pouvoir de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", de créer des formes, qui sont ensuite confondues avec la réalité.

    L'anticipation est cette habitude de projeter un futur inexistant et de le vivre comme s'il était réel.

    Tous ces subterfuges inventés par ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", pression, dé-pression, anticipation, projection, servent à maintenir son existence, et à éloigner le spectre de l'instant présent, ouverture non limitée en laquelle ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", perd sa consistance pour se dissoudre dans la conscience, accueil silencieux.

    Une pression ne peut chuter que si elle est élevée.

    Essayons de sauter par une fenêtre située au rez-de-chaussée, et nous comprendrons que la différence de niveau induit le choc, alors que l'absence de différence n'entraîne pas de choc.

    L'attente est une pression inventée par ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres".

    Elle consiste à fixer ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", sur un but.

    Si ce but est atteint ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", se réjouit.

    Si le but n'est pas atteint ce que "je" pense Ítre "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", est déçu.

    La déception peut être intense, et peut conduire à la décision, encore créée par ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", de détruire ce corps qui semble en être le responsable.

    Le suicide devient ainsi un objet de désir comme un autre, nouveau subterfuge destiné à fuir l'insaisissable présent.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", en effet, ne supporte pas de ne pas avoir une pâture à se mettre sous la dent.

    Le passé et le futur sont sa nourriture.

    Ils le maintiennent et le font fleurir, comme une bonne terre le fait avec une fleur.

    Ils sont tous deux son enfant.

    Sans lui, que deviendraient-ils ?

    Imaginez un passé-futur sans ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", à qui se rapporter.

    Ne serait-ce pas comme un bonbon vide et sans sucre?

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, est donc le personnage central à l'origine des attentes, des déceptions et des dé-pressions qui s'ensuivent.

    Comment pourrait-on soigner la dé-pression sans s'occuper de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, qui en constitue l'axe?

    Ce serait comme vouloir opérer un abdomen pour guérir d'une migraine.

    Nous en arrivons donc à l'évidence que pour soigner une dé-pression, il convient de prendre en considération que c'est ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, qui l'a créée.

    Or ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, est un personnage volatil.

    Quand on veut l'attraper, il se défile.

    Il est aussi inconsistant qu'un nuage dans le ciel.

    Pour la bonne raison, qu'il n'est qu'une pensée.

    Une pensée, cela ne semble pas grand-chose, mais pourtant une pensée qui revient sans cesse est une obsession.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, est ainsi une obsession.

    Toutes les pensées s'égrènent autour de lui.

    Il est comme un roi omnipotent, qui asservit ses sujets sans guère s'occuper de leur devenir.

    Le seul ennemi que redoute ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, est le regard.

    Comment une chose aussi impalpable que le regard pourrait-elle effrayer ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, le roi ?

    Pour la bonne raison, que lorsqu'une pensée est observée, celle-ci disparaît.

    Faites en l'essai une fois, et vous le saurez pour toujours.

    L'observation de la pensée de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, amène sa disparition.

    Vous direz - "mais n'est-ce pas ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, qui observe la pensée, ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être ?"

    Comment une pensée pourrait-elle observer une autre pensée ?

    Est-ce qu'un miroir peut observer un autre miroir qui se reflète en lui ?

    Ce qui observe la pensée de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, ne peut être qu'en dehors d'elle.

    Le regard est ainsi hors de portée de la pensée de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, puisqu'il la perçoit ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être.

    Le regard est ce qu'on nomme parfois la conscience, l'accueil, l'acceptation.

    La conscience n'est pas une personne, puisqu'elle est capable de l'observer.

    La conscience est donc libre de la personne. de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être; Pour cette raison, on la qualifie d'impersonnelle.

    Etant impersonnelle, elle ne peut qu'être libre de la souffrance qui, elle, est bien personnelle.

    Peut-on souffrir de l'ulcère de jambe du voisin?

    La souffrance se réfère ainsi à ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", encore lui.

    A ne pas la confondre avec la douleur qui, elle, appartient au corps.

    Il convient donc de se libérer de l'emprise de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres".

    Une des voies de libération est celle de l'accueil.

    L'accueil des perceptions, des sensations, des émotions, des pensées.

    L'accueil n'appartient pas à ce que "je" pense être le "monde" et les "autres", la personne.

    La personne elle-même, en tant que perception, est contenue en lui.

    Ce qui contient ne peut être contenu.

    La bouteille est libre de son contenu, versez le breuvage sur le sol, la bouteille n'en est pas affectée.

    L'inverse de la conscience, du regard éveillé, de l'accueil, est le refus.

    Ce dernier est un des magistrats au service du roi.

    Par le refus, le roi affirme son autorité.
    Un roi qui dirait toujours oui ne serait plus un roi !

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être le "monde" et les "autres" et le refus sont donc les deux alliés du roi, qui les manie avec
    dextérité, pour transformer toute situation en un problème.

    Sans refus et sans ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, où est donc passé le problème ?

    Le problème disparaît en même temps que celui qui l'a créé.

    Le chagrin et la tristesse sont un des artifices créés par le ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, pour éviter sa propre disparition.

    Ils se réfèrent tous deux au passé-futur, dont la mélopée est souvent d'actualité.

    Sans passé et sans futur, que restent-ils de ces deux compères?

    Disparition!

    Non pas celle du corps, comme le croient les amateurs d'émotions fortes, mais celle de la pensée de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être.

    Cette disparition ne se fait pas d'un tour de baguette magique.

    C'est pour l'inviter que l'ermite se retire quarante années dans sa grotte.

    L'agitation est en effet peu propice à sa disparition.

    Le recueillement et la tranquillité sont les sédiments qui préparent sa fin.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, tranquille devient transparent, comme le brouillard qui cesse dès lors que les particules qui le composent ne sont plus agitées.

    Dans ce, que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, tranquille, le sens de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, s'atténue comme l'aiguille affolée d'une boussole qui trouve un point de stabilité.

    En prolongeant cette expérience consciente, du regard éveillé, de l'accueil, du silence sans pensée, le sens de ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, finit par perdre de sa prééminence.

    Le monde peut alors être perçu tel qu'il est, sans le filtre déformant des interprétations personnelles.

    Un monde tel qu'il est n'est, ni beau, ni laid, ni agréable, ni désagréable, qu'une perception qui émerge dans le regard qui la contient.

    Le monde n'est ainsi pas plus consistant que l'image de l'oiseau qui se reflète dans la fenêtre ouverte.

    L'inconsistance du monde contraste avec la consistance du regard qui le perçoit.

    Le regard est lui-même la consistance, la densité, qui donne vie au spectacle perçu.

    Sans regard, pas de spectacle.

    Nous arrivons ainsi au terme de cette promenade, qui nous a amenés du plus loin au plus près.

    Qu'y a-t-il donc de plus prés que le regard lui-même ?

    Même les lunettes sont pour lui un objet d'observation.

    La guérison de la pression et de la dé-pression de ce que "je" pense être, ne pas être "moi", donc ce que "je" pense être, ne pas être, le monde, les autres, ne peut donc se faire qu'à travers une compréhension, qui libère de l'habitude de prendre pour réel ce qui ne l'est pas, et qui clarifie le monde opaque des projections mentales et des conséquences qu'elles entraînent.

    Rendons ainsi hommage à la joie qui se cache derrière le chagrin, et qui rayonne dès lors que ce dernier s'éteint, comme le soleil qui brille dès que les nuages s'effacent.

    Comme le souffle va et vient est fonction naturelle du corps et une expression de la vie.

    L'inspiration est un phénomène actif, nécessitant une mobilisation d'énergie.

    Telle "je" elle est un équivalent d'action, action d'accueillir ou pas, tel le roi, refuser.

    L'expiration est un phénomène passif, tel "moi", équivalent de la non-action en attente ou pas d'être accueillie.

    Ce que "je" pense être "moi", donc ce que "je" pense être, dans ses tendances au contrôle, perturbe la fluidité naturelle de ce mouvement.

    En écoutant le souffle, vous reconnaissez les résistances à la fluidité.

    Dès qu'une résistance est reconnue, regardée, sentie, elle cède, tout du moins partiellement.

    Lorsque l'écoute est prolongée, le souffle habité, l'accueil éveillé, "Ce" va et vient, allant et venant, devient aussi fluide que le mouvement des vagues sur une mer calme.

    "Ce" se découvrant ni "je" actif tel l'inspir, ni "moi" non actif tel l'expir, mais le connaisseur des deux, le regard, l'accueil qui les contient, "Cela".

    C'est pour "Cela" que l'intervalle entre la fin de l'expiration et le début de l'inspiration est une fenêtre ouverte sur la réalité ultime.

    Cet intervalle est libre de pensée, de tension et d'intention.

    Il est un reflet et un prolongement de la nature pleine et silencieuse de "Ca".

    L'éveil est paradoxal en lui-même.

    On le cherche alors qu'il est déjà là.

    Ceci étant, dans la plupart des cas, il a été besoin de le chercher pour le ´trouverª ou plutôt le retrouver, le re-connaître, se re-connaître.

    Nous ne pouvons pas l'avoir ou l'obtenir de quelque manière que ce soit, puisque nous le sommes.

    En fait, nous l'avons toujours été, le sommes et le serons toujours.

    On ne peut pas se procurer quelque chose que l'on est déjà.

    Ainsi, il s'agit plutôt d'une question d'identité.

    En fait, je ne suis pas ce que je pense être.

    Je peux penser être Pierre, Paul ou Jacques, alors qu'en réalité je suis la Conscience, la Vie ou Dieu comme vous préférez.

    Je ne peux pas ne pas être la Vie elle-même.
    Je suis la Vie qui est.

    Je suis la Vie sous une certaine forme pour pouvoir parler et agir d'une certaine manière.

    C'est comme l'histoire de la vague et de l'océan.

    Il n'y a pas deux choses mais une seule chose, qui est à la fois et en même temps la vague et l'océan, le mouvement et le repos, le manifesté et le
    non-manifesté.

    Ceci est donc le paradoxe, nous sommes à la fois quelque chose et son contraire, quelqu'un et personne, l'un et l'autre.

    Aussi, le chercheur en quête d'éveil, s'éveillera, lorsque cette compréhension intuitive adviendra.

    Il cherche Cela (et en réalité, Cela se cherche), et il se retrouve être Cela qui se trouve lui-même.

    Un paradoxe, le chercheur se retrouve être Ce qui était cherché.

    Le chercheur reprend conscience de Ce qu'il est, c'est-à-dire Cela.

    La vague comprend qu'elle est l'océan, ils se retrouvent être une seule et même chose.

    C'est la non-dualité.

     

     

    Naradamuni-04/07/2008

     



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  • http://images.20h59.com/_images/200837/7797_0909081004_295.jpgCommentaire de Naradamuni sur Inculture1 de Franck Lepage


    Son avis:

     "C'est une "conférence gesticulée" que l'auteur sème de place en place, une critique très drôle et très juste sur la Culture avec un grand Q et une revue de l'histoire de l'Education Populaire en France, ou pourquoi "l'éducation populaire, monsieur, ils n'en n'ont pas voulu!".

     

    Ce spectacle est un régal pour ceux qui aiment les mots, l'humour intelligent et ceux qui ne dédaignent pas écouter les "menteurs", ceux qui ne disent pas la vérité officielle.... c'est aussi un grand moment d'éducation politique.

    Juste un conseil , il faut prévoir 2h devant soi car le spectacle accroche mais on ne s'ennuie pas une minute.

     

    Pour les persévérants la suite avec InCultures 2, "... Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres...", excellent !

     

    Ceux qui préfèrent la lecture peuvent télécharger le texte intégrale du premier spectacle : "InCultures1" en PDF.

     

    Si l'éducation populaire vous interpelle... Liens pertinents, avec des "ateliers de désintoxication de langue de bois", chapître déformation continue .

    Donc, Bonne Déformation !

     

     



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  • Melodrame.jpg

     

    La plupart des gens adorent leur mélodrame personnel, car leur histoire constitue leur identité. Leur ego mène leur vie. Leur identité tout entière y est investie. Même la quête qu'ils mènent – en général infructueuse – pour trouver une réponse, une solution ou la guérison émane de l'ego. Ce qu'ils craignent le plus et ce à quoi ils résistent le plus, c'est la fin de leur mélodrame personnel. Aussi longtemps qu'ils sont leur mental, ce qu'ils redoutent et ce à quoi ils résistent le plus, c'est leur propre éveil.

     

    Eckhart Tolle


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