• Joie-mer.jpg  

    Connaître des moments de plénitude, peut-être en avez-vous vécu? On aimerait que ça dure. En fait, quand vous avez vécu un état d'harmonie, cela ne s'efface pas. Les traces restent en vous, ineffaçables.

     
     Si ça ne tient pas, c'est parce que la vie est un perpétuel écoulement avec ses évènements, ses impressions et que, si nous ne sommes pas assez vigilants, nous nous laissons emporter et perdons ainsi notre paix, notre joie. Pourtant les empruntes de que nous avons vécu sont restées rangées quelque part en nous comme des disques. Il suffit tout simplement de penser à ressortir son disque pour réécouter ces gravures divines.

    Malgré les évènements difficiles de la vie, on peut malgré tout maintenir et sauvegarder ces états de conscience supérieure. C'est simplement une habitude à prendre: vivre dans une vigilance, une attention constante au monde divin, penser dès le matin à faire tous les gestes de la vie quotidienne en gardant ses pensées dirigées vers le Ciel (vous pouvez appeler ça comme vous voulez).

    Si vous vous habituez à maintenir cette attitude toute la journée, vous verrez que rien n'arrivera à vous ébranlez longtemps. Bien sur certains évènements peuvent nous bouleverser: une mauvaise nouvelle, une maladie, un accident. Mais si nous prenons cette habitude de maintenir en nous les bons états, nous surmonterons ces troubles beaucoup plus vite, parce que nous aurons compris que ce n'est pas à la matière, mais à l'esprit en nous que Dieu (vous pouvez aussi l'appeler autrement)  a donné la toute puissance.

    Gardez donc précieusement, et aussi longtemps que possible, tout ce que vous avez vécu de divin, car chaque moment que vous avez vécu, est éternel, vous pouvez le retrouver. Il est gravé en vous, personne ne peut vous l'enlever.
     
    Omraam Mikhaël Aïvanhov

    11 commentaires
  •  

      Dans la tradition du yoga : un yoga au service du sens

     

    Il n'y a d'esprit d'analyse que s'il y a désir de voir et de comprendre - ce que les Yoga-Sûtras appellent vidyâ. Faut-il vouloir faire de sa pratique de yoga une pratique du sens et de l'éveil, pour lutter contre ce que la tradition indienne a appelé a-vidyâ, l'ignorance, les forces obscures qui poussent à « n'en rien vouloir savoir », l'inconscient, la première grande cause de souffrance décrite par Patanjali dans les Yoga-Sûtras, aux sûtras II, 3, 4, 5, et 24.
    Faut-il également rester fidèle à la Bhagavad Gîtâ qui dit à la strophe 23 du chapitre VI : « on doit savoir que ce que l'on nomme "yoga" c'est la désunion (viyoga) d'avec la liaison (samyoga) à la souffrance (duhkha) ». En d'autres termes, ce « yoga qui doit être accompli avec résolution » disent les textes, vise une coupure !
    Mais le yoga peut-il débusquer l'inconscient ? Peut-il accrocher le tissu du refoulement ? Peut-il, derrière la plainte, déloger la jouissance funeste, celle que Freud sut reconnaître comme la résistance majeure au traitement, c'est-à-dire la satisfaction que le sujet éprouve dans son symptôme même, et que laisse entendre dvesha, le refus ?
    À l'heure actuelle, il m'est possible de dire que si la pratique du yoga ne peut certes pas se substituer à une cure analytique, le « travail » psychique qu'il implique peut s'engager si, d'être écouté, celui qui pratique se donne à la parole pour retrouver un sens à sa vie. C'est réhabiliter dans le yoga, au sein d'un cours particulier, svadhyâya, l'étude de soi, la parole, la pensée, les associations d'idées, le discernement, tout ce qui fait support à la vérité pour que la logique d'une pratique corporelle vise un dénouement. Ce type de travail peut alors disposer celui qui pratique à s'écouter autrement, s'il est entendu par quelqu'un qui lui suppose un savoir, et pour lequel sa parole prend sens. (…)
    Mais l'expérience me prouve qu'en liant la parole au corps, et le corps à la parole, une pratique devient signifiante pour celui qui décide de se pencher vers lui-même, et de se donner à un autre pour y être entendu. Cette flexion de l'être inaugure un devenir. Elle remet en mouvement le désir, la recherche, la vie qui s'était arrêtée au pied du silence. Tel un ferment, la parole traverse à nouveau les couches de l'imaginaire. Elle est une levure, pour que lève au monde un certain état du désir et s'accomplisse une destinée. Le désir, comme la portée de l'être...
    Du désir, pourtant, le yoga n'en fait guère son levain. Il semblerait même que sa tradition en repousse l'idée jusqu'à en désaffecter sa pratique. Le désir sème le trouble. Cependant, il ne saurait y avoir d'antinomie entre la source de la vie que le yoga appelle prâna, l'énergie de vie, et le désir de vivre. Pourtant le yoga continue de véhiculer cette idée qu'il vise l'inanimé, voire les béatitudes narcotiques. (…).
    Il convient de dégager le yoga de cette ornière pour lui restituer sa vivacité. La pratique posturale (âsana) convie la vie, et, si elle est discriminative, elle laisse déjà dans le corps, la trace du discernement. Elle est analytique et vivante dans le sens où elle série les sensations, sépare les champs latéraux, découpe une voie médiane, départage les axes et les plans, ouvre des volumes. Elle structure et prépare cette assise finale qui amène à clarifier un milieu pour s'y réfléchir. Ce type de pratique distingue, élague, situe. Elle ouvre à un « voir ». Alors, sur le chemin qui mène du corps à la méditation, l'incision d'une vérité pour un sujet fera d'elle une pratique signifiante.
    L'esprit d'analyse dans la tradition du yoga procède donc d'un désir de voir et de savoir (vidya), d'un désir de vérité (satya), et de changement (parinâma). (…).


    Christiane BERTHELET LORELLE
    Extrait de la Revue Française de Yoga - Janvier 2001


    votre commentaire
  • http://psychosophro.wifeo.com/images/Livre-de-la-connaissance.jpg
    Ce n'est pas en étalant des connaissances qu'on peut transformer les humains. Les connaissances sont, bien sur, des moyens puissants, on peut faire comprendre beaucoup de choses aux gens avec de bons arguments, mais cela ne suffit pas: ils auront beau avoir compris, ils ne bougeront pas. Seuls la foi, l'amour, la conviction sont des puissances qui poussent qui stimulent, qui inspirent. Ce sont des forces vivantes. L'amour et la foi, voilà la puissance véritable! Devant les difficultés de la vie, celui qui n'a que le savoir intellectuel est branlant, faible craintif, tandis que celui qui possède l'amour, la foi, même sans savoir grand-chose, continue à marcher, à s'élever, à braver tous les obstacles.

     

    Omraam Mikhaël Aïvanhov. "La pédagogie initiatique"


    22 commentaires
  • Sagesse.jpg

     

    " Je ne vous demande pas de croire, mais de faire...
    Une connaissance acquise ne devient vivante que si on l'a repensée par soi-même "
    (Selim Aïssel)

    Cette phrase nous invite à comprendre, repenser et essayer ce que l'Enseignement nous propose.
    Il est donc nécessaire de pratiquer afin de comprendre, vérifier par soi-même et se transformer.



     

    L'essentiel du Travail sur le Chemin...

    A chaque instant, en toute circonstance :
    1. Je m'observe et je pratique le rappel de moi afin de toujours me connaître mieux.
    2. Je lutte contre la considération intérieure.
    3. Je ne m'identifie pas aux difficultés partielles que je peux rencontrer afin d'aller vers mon identité profonde.
    4. Je ne manifeste pas mes émotions négatives afin de ne pas perdre inutilement mon énergie et afin de ne pas polluer les autres.
    5. Je stoppe mon bavardage intérieur car, la plupart du temps, il ne mène qu'à une perte d'énergie.
    6. Je m'occupe de ce qui est ici et maintenant car la vie est ici et maintenant.
    7. J'arrête mes rêveries, je suis présent à mon corps : ce que je vois, ce que j'entends et comment je bouge et entre en contact avec la réalité immédiate.
    8. J'accepte avec équanimité l'agréable et le désagréable.
    9. Je ne juge pas, ne justifie pas et ne manipule pas, ni moi-même ni les autres.
    10. J'assume ce que je pense, ce que je ressens et ce que je fais.
    11. Je suis responsable et ne me soumets pas au "tu dois" ou "il faut" qu'un autre voudrait m'imposer, tout en me soumettant aux lois du pays et de la société dans lesquels je vis.
    12. Je trouve la patience d'accepter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être et le discernement qui permet de différencier l'un de l'autre.
    En comprenant l'être que je suis réellement, en étant présent à la vie telle qu'elle est, je pourrai dépasser toute illusion de moi-même et le mensonge aux autres. Et ce n'est qu'en sacrifiant cette illusion que je me réaliserai.

     

     

    Son site: ici

     

     

    Site Unisson

     


     

     



    2 commentaires
  •  

    Seneque.jpg


    8 commentaires
  •  

    Joie-yoga.jpg

     

     

     Vivekananda

     

    http://www.dollsofindia.com/dollsofindiaimages/hindu-posters/swamy-vivekananda-QM11_l.jpg

     


     



    4 commentaires
  • Silence.jpg

     

    La soif de louanges et la crainte de critiques ne peuvent que troubler inutilement notre esprit. Chacune à sa manière, ces préoccupations engendrent et renforcent notre vulnérabilité à l’opinion et aux propos d’autrui.

     

    Nous sommes avides de louanges parce qu’elles flattent notre ego, et redoutons les critiques qui le menacent. Or l’avidité et le sentiment exacerbé de l’importance de soi sont tous deux sources de tourments. Lorsqu’on nous adresse des louanges, pensons que l’on ne fait pas l’éloge de « nous » en tant qu’individu, mais bien plutôt des qualités humaines et des actions constructives que nous avons eu la possibilité de manifester et d’accomplir. Ce n’est pas l’individu qui mérite d’être loué, mais la vertu qu’il exprime.

     

    De même, lorsque nous faisons l’objet de critiques, si elles sont fondées, elles sont bienvenues et salutaires, car elles nous permettent de prendre conscience de défauts ou d’erreurs que nous devons corriger ou réparer. Si elles ne sont pas justifiées, à quoi bon s’en inquiéter ? La paix intérieure naît d’une conscience sereine, et non de ce que disent les uns et les autres. Il est préférable d’avoir l’esprit en paix, alors même qu’on nous impute à tort des fautes, plutôt que d’être couverts de louanges alors que nous savons fort bien avoir mal agi.

     

    Les louanges et les critiques sont comme du vent, des échos, des illusions. Leur seul pouvoir de nous troubler est celui que nous leur accordons. Si nous ne nous préoccupons pas de polir notre image, nous ne craindrons pas qu’elle soit ternie. Les louanges et les critiques ne modifient en rien ce que nous sommes : elles n’affectent que notre « image », laquelle n’est que la vitrine de notre ego et le miroir des opinions d’autrui.

     

    Ce qui importe avant tout c’est de vérifier à chaque instant la justesse de nos motivations, afin de les rendre les plus altruistes possible, c’est-à-dire d’être sincèrement concerné par le sort des autres tout en œuvrant par là-même à notre propre épanouissement. Il faut pour cela cultiver les vertus fondamentales que sont l’amour altruiste, la compassion, la force d’âme, la liberté intérieure et la sagesse. Si on y parvient, à quoi bon s’inquiéter du qu’en-dira-t-on ? Lorsque l’ego s’est éteint, les parleurs ne font que jaser sur un mort.

     

    Une telle attitude confère une grande liberté. Comme le dit souvent le Dalaï-lama, « Certains me considèrent comme un dieu vivant. C’est absurde. D’autres me voient comme un démon, loup affublé d’une robe de moine. » Et il part d’un grand éclat de rire.

     

    Source



    4 commentaires
  •  

     

     

    Nous pouvons accepter une épreuve, nous pouvons la comprendre, mais en même temps éprouver de l’amertume, de la tristesse, du regret : nous pensons que ça aurait été tellement mieux de ne pas avoir à la subir !

    Dans ce sens, on peut dire qu’elle n’est pas encore terminée.

    Quand peut-on dire qu’une épreuve est terminée ?

    Quand nous sommes capables de nous en réjouir.

    Il est possible qu’en apparence elle ne nous ait rien apporté, mais encore qu’elle nous ait fait perdre beaucoup de choses, et même des êtres qui nous sont chers.

    Pourtant, après cette épreuve nous sentons que notre lumière, notre amour, notre force ont augmenté, et la paix et la joie nous envahissent.

    C’est à ce moment-là seulement que nous pouvons dire que nous avons surmonté l’épreuve.

     

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

     

    Image et texte trouvé ici



    votre commentaire

  • Vivez bien l’instant présent 
    au lieu de vivre mal votre passé ou votre futur. 

    En effet, la plupart du temps,
    lorsque vous vous projetez dans l’un ou autre, 
    c’est principalement pour évoquer des regrets, des rancunes 
    ou émettre des craintes et des peurs. 

    Soyez chaque minute dans l’instant que vous vivez 
    afin de le gérer avec un maximum d’amour. 

    Ainsi, dans l’avenir, votre passé sera ce qu’il devait être 
    et vous n’aurez pas de regret. 

    Quant à votre avenir, 
    il sera glorieux grâce à votre évolution qui sera constante. 

    d'après l'Horoscope Maya

    Pris chez Option Bonheur

     

     

    ♥♥♥

     

    Site nature

     

    103

     


    4 commentaires
  • Carte-Noel-2.jpg

    Carte d'une lectrice amie dont la phrase va très bien avec le texte de Joéliah.

    Merci aussi à toi D. pour tous ces livres que tu m'envoies et tes mots chaleureux.

     


    Nous voici déjà au 21 décembre et au solstice d'hiver où la nature, dans la région va se mettre réellement en repos pour quelques mois de plénitude intérieure.
    Pour une partie de l'humanité, se mettre en repos est essentiel pour permettre de libérer ce qui est inutile pour son évolution et pouvoir se ressourcer avant de prendre une autre envergure au printemps.

    Dans le cycle naturel, les feuilles d'arbres qui étaient très belles et donnaient une allure majestueuse à l'arbre sont tombées et vont maintenant se décomposer.
    L'arbre va alors absorber sa propre transformation par le biais de la terre, pour se nourrir profondément.

    De même pour nous, certaines parties que nous aimions beaucoup doivent être libérées librement afin de nous servir d'engrais pour nourrir notre essence profonde.
    Un temps de libération extérieure est nécessaire pour permettre d'enrichir l'intérieur et pouvoir, par la suite, manifester de nouveau cette richesse à l'extérieur de manière plus grandiose.

    L'arbre qui grandit d'année en année et devient majestueux a eu l'opportunité de se trouver à la meilleure place et de profiter ainsi de la vie de manière plus importante.

    La graine dont il est issu, a su s'enraciner au bon endroit loin de l'ombre des autres arbres afin de profiter d'un maximum de soleil tout en étant près d'une source d'eau pour nourrir ses racines.

    Souvent, ces arbres deviennent des hôtes généreux pour les oiseaux, les écureuils ou les insectes qu'il abrite et tout le monde vit en symbiose parfaite.
    On peut appeler cela la manifestation merveilleuse de la vie.

    Bizarrement, chez l'homme, cela devrait être pareil mais force est de constater que son mental et son émotionnel lui procurent des états d'âme assez étonnants.
    Et les jeux de rôles vont bon train...

    Celle ou celui qui a peur... attire celles et ceux qui nourrissent sa peur et sont nourris eux-mêmes par la joie de faire peur ou l'orgueil de les écraser...
    Celle ou celui qui a honte... attire celles et ceux qui vont la ou le ridiculiser encore plus et se nourrissent de la joie de l'humiliation.
    Celle ou celui qui manque de confiance, attire celles et ceux qui vont la ou le trahir... et ainsi de suite...
    Tout est jeu d'ego. Ego pas très égaux mais chacun responsable.

    La loi d'attraction est toujours en action. La fréquence émise par la pensée ressentie profondément, attire un écho semblable.

    Bonne nouvelle ! Chacun peut changer sa fréquence et attirer autre chose.

    L'écho est 'le' cadeau. Et en ce temps de Noël, s'offrir un cadeau spirituel est merveilleux...
    L'écho est l'image du programme intérieur défectueux.
    Et ce temps d'hiver intérieur est la période idéale pour aller modifier le processus intérieur.

    Il est bon de prendre un temps de méditation pour aller vider, jeter, transformer, libérer, faire tomber ses 'feuilles' mortes afin qu'elles servent d'engrais pour une transformation ultérieure.

    En cette période de fin d'année, il est bon de se poser ces questions :

    Qu'est-ce que j'ai besoin de libérer pour me transformer ?
    Que suis-je prêt(e) à faire pour me transformer ?
    Que suis-je prêt(e) à lâcher ?
    Qui ai-je envie d'être au printemps prochain ? ...

    Ce temps d'introspection est nécessaire pour faire renaitre l'enfant divin que nous sommes tous. Frères et sœurs en incarnation venus vivre ensemble le jeu de la Vie matérialisée.

    Et là-haut, dans un plan supérieur, invisible mais tellement présent, nos êtres réels observent nos comportements d'humains et soupirent devant la complexité de nos choix d'expériences... alors qu'il serait tellement simple de s'entraider, de s'aimer inconditionnellement, de se respecter...

    Noël nous donne l'opportunité d'y penser... et de passer à l'action !

    Alors qui pouvons nous aider ? Aimer mieux ? Comprendre mieux ? Accepter ? ...
    Des Noëls... c'est tout les jours qu'il en faudrait !

     

    Lejardindejoeliah.com


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique