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     Le pouvoir du moment présent

     

     

     

     

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    Version de poche


     

     

     

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    Nouvelle Terre

     

     



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    Alexandre Jollien dit dans cet interview: "J'ai rarement rencontré des gens méchants, mais surtout rencontré des gens blessés".

     

    Je me dis que cela est rassurant parce qu'une blessure est toujours guérissable.

     

    Donc, à chaque fois que nous sentons pointer la méchanceté en nous envers quelqu'un ou nous-même, il faudrait alors nous poser immédiatement la question: "Qu'ai-je donc à guérir chez moi?"

     

     

     

    Je viens de découvrir un blog dont j'apprécie les réflexions et notamment ce texte:

     

    L'icône endommagée

    À moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l'aider en rien... On n'aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.

    Le Christ regardait toutes les personnes qu'il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux. C'était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse. C'est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un coeur pur, des intentions pures, l'esprit ouvert, ce qui n'est pas toujours le cas... afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée. Chacun de nous est à l'image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée. Mais si l'on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le coeur brisé. C'est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu, que nous attacherions de l'importance. Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun...

     

     

    Anthony Bloom

    Moine orthodoxe

    Extrait de la revue "Ombres et Lumière", n° 114, juin 1996

     

     

     



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    Si les postures représentent le plus visible, le plus tangible, du travail corporel, elles n'ont de raison d'être qu'en fonction d'effets puissants, parce qu'ils mettent en jeu des énergies, dont le corps est le siège, mais qui le dépassent très largement. Les maîtres indiens ont toujours été attentifs à ces effets, dont ils reconnaissaient sans réticences la réalité. Car ils n'étaient pas, comme nous, partagés entre deux conceptions du corps : l'une, scientifique, qui assigne aux organes des fonctions précises et limitées ; l'autre, subjective, qui perçoit obscurément que « être incarné » a une signification plus large. Pour nous, il y a souvent conflit entre les deux, et reconnaître la présence, au plus profond de notre chair et de notre ossature, d'un niveau vital qui n'est accessible ni au scalpel ni aux méthodes les plus sophistiquées d'observation, ne nous est pas aisé.

    Ce niveau vital, l'Inde l'appelle sûkshma sharîra, « le corps subtil », et elle le conçoit comme la réserve d’organisation du corps dense, qui en dépend pour sa santé et son équilibre. Mais cette dépendance n'est pas totale, dans la mesure où il est possible d'exercer une influence sur ce plan profond. Les fondateurs du yoga ont estimé que la respiration, les gestes ou positions des mains, les vibrations sonores introduisaient à un espace intérieur fait de « souffles », de flux, de courants aux orientations diverses, qu'il fallait à la fois suivre dans une certaine forme de lâcher prise, et discipliner pour accéder à une expérience plus consciente et plus vaste de soi-même et du monde.

    Une expérience plus consciente : les « énergies » sont de même nature que les émotions ou les pensées. Y toucher, c'est rencontrer l'interface du corps et de la psyché, là où ils se joignent comme l'avers et le revers d'une unique réalité. « Le souffle, c'est la conscience, et la conscience, c'est le souffle » dit la Kaushitaki Upanishad (III, 3). Une expérience plus vaste : l'espace intérieur n'est pas clos sur lui-même, et le corps indien n'a rien à voir avec les poupées russes auxquelles on le compare parfois. Si le plan subtil doit être cherché à l'intérieur, il débouche en fait sur autre chose à travers le vide (âkâsha) qu'il ménage, le « trou » (kha) qui perce tout être et le relie au cosmique. Je vois là une étonnante conception du corps, très ancienne, puisque déjà aux VIIIème ou VIIème siècles avant notre ère, la Chândogya Upanishad proclamait : « Aussi vaste que l'espace qu'embrasse notre regard est cet espace à l'intérieur du cœur (…) le ciel et la terre y sont réunis, le feu et l'air, le soleil et la lune, l'éclair et les constellations » (VIII, 1, 3).

    En raison de la rencontre, au plus obscur du corps, avec la dimension cosmique, elle-même œuvre du divin, le yoga se différencie d'avec une gymnastique de bien-être – à quoi la modernité le réduit souvent – ou d'avec une ambition fakirique – qui a été la grande tentation de certains ascètes indiens. Si le yoga constitue une voie de libération, s'il est « spirituel », c'est bien parce qu'il travaille avec ce subtil qui jouxte le divin.

     

    Ysé Tardan Masquelier

    Extrait tiré de la Revue Française de Yoga – Juillet 2004

     

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    Ose devenir qui tu es.
    Sache te redire sans cesse : « Il ne tient qu'à moi ».
     

    André Gide 

     

     

     

    Glanage sur le net:

     

    Chez Tarika:

    Concentration, jeu, liberté et légèreté

     

    Chez Josette:

    Les 15 clés de l'amitié (1)

    Les 15 clés de l'amitié (2)

     

     

    Un commentaire de Nat chez Nat

     

      "L'excès de nourriture, le surmenage, le bavardage, l'adhésion à des règles, la compagnie des gens banals et l'instabilité mentale sont les six causes qui détruisent le yoga"

     

    Hatha yoga pradipika, v. 15.

     

     

    Orienter l'ego vers le supérieur

     

     

     

     

     


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    L'homme idéal est celui qui, au milieu du plus profond silence et de la plus grande solitude, trouve l'activité la plus intense et qui, au milieu de l'activité la plus intense, sait trouver le silence et la solitude du désert.

     

    Swâmi Vivekânanda

     

     


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    Un texte par jour

     

     

    C'est ici

     

     


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    Dans le temple de ma poitrine,

     

     

    au sommet de mon coeur,

     

     

    le cheval de mon âme vole,

     

     

    comme le vent...

     

     

    Je l'arrêterai avec le lasso

     

     

    de la concentration.

     

     

    Je l'attacherai au pieu

     

     

    de la méditation profonde,

     

     

    Je le nourrirai des paroles du Lama.

     

     

    Je l'abreuverai au fleuve

     

     

    de la Conscience.

     

     

    Je le réchaufferai dans l'enceinte du vide.

     

     

    L'enfant de la connaissance le montera.

     

     

    Son casque sera le sceau du Mahayana.

     

     

    Sa cotte de maille sera faite d'attention.

     

     

    Il portera le bouclier de la patience.

     

     

    Il tiendra la lance de la comtemplation.

     

     

    L'épée de sagesse sera fixée à son côté

     

     

    Il posera la flèche de l'Esprit acéré

     

     

    sur l'arc de la compassion.

     

     

    Il attendra les adeptes

     

     

    de la sainte doctrine,

     

     

    tuera le démon de leur égoïsme.

     

     

    Il galopera dans les plaines immenses

     

     

    de la félicité.

     

     

    Derrière lui, il tranchera la racine

     

     

    du Samsara

     

     

    et chevauchera jusqu'à la rive

     

     

    du Nirvana.

     

     

    Voyez si votre Bonheur est comparable.

     

     

    Le monde n'offre pas de Joie durable.

     

     

     

    http://www.decitre.fr/gi/36/9782020850636FS.gif

     

     

    Autre version

     

     


     

     


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    Chaque matin , je m'éveille tiraillé entre le désir de sauver le monde et celui de le déguster.

     

    E. B. White

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

    De bonnes réflexions sur ce site

     

    Bonne journée!


    3 commentaires
  • 201676889532732691_pcDrdzPi_b.jpg

     

     

     
    Il n’y a pas de fin.

    Il n’y a pas d’accomplissement.

    Les états se succèdent dans ma présence.

    Aussi, aucun état ni aucune pensée ne peut prouver ou réfuter ma présence.

    L’illumination ne peut pas être trouvée.

    La réalité telle qu’elle est, est déjà totalement réalisée.

    Nous sommes comme nous sommes, déjà totalement réalisés.

    Dans la réalité, les choses sont comme elles sont,

    et n’ont aucune relation avec des concepts tels que réalisation,

    accomplissement, perfection, bien, mal…

    Je suis libre d’avoir ou de ne pas avoir de pensées,

    d’émotions ou n’importe quelle sensation.

    Je ne me sens pas coupable d'avoir des humeurs ou d'échouer,

    et je ne me sens pas fier d’être en paix ou de réussir.

    Et si je me sens coupable ou fier cela ne signifie pas pour autant

    que quelque chose ne va pas.

    Les expériences vécues ne sont pas des preuves qui valident

    ou invalident ce que je suis.

    Beaucoup de choses plaisantes ou déplaisantes

    peuvent émerger dans mon expérience.

    Je peux les laisser me traverser.

    L’apparition et la disparition de ces choses ne témoignent aucunement de ma grandeur ou de ma petitesse.

    Etre fasciné ou non par ces phénomènes et ces énergies, ne prouve pas non plus l'excellence ou la médiocrité de ma condition.

    De nouveau, je ne peux pas trouver quelque chose comme la sagesse, la réalisation ou l’illumination.

    Je suis simplement libre ou pas libre d’être moi-même.

    Me permettre de ne pas être libre, me permettre d'être come je suis,

    c’est être libre.

    Cela me libère car je réalise que « de ne pas être libre » était une conclusion mentale, à propos de ce que je ressentais, de ce que j’expérimentais.

    Ma conclusion était fausse.

    En réalité, si je suis totalement honnête avec moi-même, je ne peux absolument pas conclure quoi que ce soit sur ce qui m'arrive.

    Ce que j’appelle « ne pas être libre » est juste une pensée dans mon esprit...

    Finalement, les notions d’être libre ou de ne pas être libre, n’ont aucun sens.

    Elle n’ont absolument rien avoir avec ce qui est maintenant.

    Si je ne crois pas mes pensées, si je ne fais pas de conclusion à propos de mon expérience, je suis libre maintenant, tel que je suis.

     

     

     

    Retour à la réalité


     

    Sébastien Fargue

     

    La présence.com

     



    4 commentaires
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    Entrez en vous-même, sondez les profondeurs où votre vie prend sa source... Vous ne pourriez troubler plus visiblement votre évolution qu'en dirigeant votre regard au dehors, qu'en attendant du dehors des réponses que seul votre sentiment le plus intime, à l'heure la plus silencieuse saura peut-être vous donner...

    Rainer Maria Rilke

     



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