• aimer_dieu_et_son_prochain.jpg

     

    Nous sommes inscrits à l'école de la vie.

     

    C'est un emploi à temps plein.

     

    Chaque jour, l'occasion nous est donnée d'apprendre une leçon.

     

    Qu'elle nous plaise ou non, elle est inscrite au programme.

     

    Chaque circonstance de la vie est une occasion supplémentaire d'apprendre.

     

    Si vous souffrez, vous apprenez une leçon.

     

    Si vous éprouvez de la joie, vous en apprenez un autre.

     

    Chacun de vos actes, chacun des événements de votre existence, vous enseigne quelque chose de nouveau.

     

    Il n'y a aucun moyen d'échapper à cette évidence.

     

    Peut-être ne comprendrez vous jamais pourquoi vous avez la chance d'avoir trouvé le partenaire idéal, alors que vos amis se déchirent en vaines querelles et finissent par se quitter ou par divorcer, ni pourquoi vous vous débattez dans les difficultés financières alors que vos amis n'ont qu'à ouvrir leur portefeuille pour résoudre leurs problèmes.

     

    Mais une chose est sûre : un jour ou l'autre, la leçon dont vous avez besoin pour progresser se présentera.

     

    A ce moment-là, il vous appartiendra d'accepter ou non de l'apprendre.

     

    Ne cédez pas à la tentation de comparer votre destin à celui des personnes qui vous entourent.

     

    N'oubliez pas que les leçons qui vous attendent sont toujours adaptées à vos besoins et que vous êtes capable de faire face.

     

    C'est le seul moyen d'avancer sur le chemin de la vie.


    Si vous êtes capable de relever ce défi, vous comprendrez ce que vous faites sur terre, et vous vivrez plus intensément ce mystère.

     

    Vous cesserez d'être une victime des circonstances ou du destin, et vous donnerez libre cours à la force qui est en vous, pour maîtriser votre  vie.

     

    En cherchant à vivre l'existence pour laquelle vous êtes fait, vous verrez s'épanouir des dons inattendus, à côté desquels vous auriez pu passer sans jamais les voir.

     

    Le processus n'est pas simple, mais les résultas valent très largement les efforts que vous serez appelé à faire.

     

     

     

    C.Carter-Scott

     

     

     


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    Un certain homme planta une rose et l'arrosa fidèlement,
    et avant qu'elle ne fleurisse il l'examina.
    Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines.
    Et il pensa, "Comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne
    d'une plante chargée d'autant d'épines pointues ?"

      Attristé par cette pensée, il négligea d'arroser la rose
    et avant, qu'elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.

    Il en est ainsi pour beaucoup.
    A l'intérieur de chaque âme il y a une rose.
    Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent
    parmi les épines de nos erreurs.
    Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et
    voient seulement leurs épines leurs défauts.

    Nous désespérons, en pensant peut-être
    que rien de bon ne peut sortir de nous.
    Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous,
    et finalement, il meurt.

    Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
    Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'elles-mêmes
    quelqu'un d'autre doit la leur montrer.
    Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder
    est d'être capable de passer à travers les épines
    et de trouver la rose à l'intérieur des autres.

    C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne
    et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme.
    Et de l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs.
    Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines.
    Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante
    une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.

    Notre devoir en ce monde est d'aider les autres
    en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
    Alors seulement nous atteindrons l'amour
    que nous devrions ressentir pour chacun
    alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.


    http://perso.numericable.fr/~berrygill/Fleurs_des_champs.jpg
    "La fleur" de Lilou

    Il est une fleur au fond  de nos coeurs
    Qui ouvre ses pétales à l'orée du bonheur
    Elle est fragile et douce et n'aime pas les pleurs
    Qui épuisent sa sève et fannent ses couleurs.

    Elle goûte la paix, le calme est son ami
    Et de la sérénité cherche la compagnie
    Son parfum est léger et flotte dans les airs
    Chaque fois qu'un sourire la porte sur nos lèvres .

    Elle rayonne en nous si nous savons la voir
    Et l'arroser d'amour comme un divin espoir.
    Elle touche la fleur qui vit en d'autres coeurs
    Et lorsqu'on la partage y mêle ses couleurs.



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    http://4.bp.blogspot.com/_FtxPP2x391I/TQkZfiuc5rI/AAAAAAAAAAU/8Y_orgpsh-4/s1600/2.jpg



    Marche par marche, chacun peut monter son taux vibratoire et laisser derrière lui les comportements duels de la troisième dimension.
    Se réunir le plus possible avec la source divine pour s'y fondre et se laisser bercer par la vie avec confiance est un choix simple et porteur.

    Donner la grande place à l'énergie de Vie, à la Présence JE qui peut tout, est tout et aime tout, apporte une immense paix intérieure.

    Souvent, nous pensons que c'est en transformant le monde que nous serons mieux parce que nous sommes dans une pensée de dualité et nous souffrons dès lors que les autres sont, à notre idée, différents, méchants, arrivistes, destructeurs ou faibles... ou des centaines d'autres qualificatifs.
    Tant que l'on donne pouvoir à l'autre sur nos humeurs et que l'on se déresponsabilise, la séparation nourrit cette croyance et entretient la souffrance.

    Pour beaucoup, vouloir changer les autres est une profonde croyance que la vie serait meilleure.

    Ainsi, des milliers de personnes passent leur temps et leur énergie à vouloir aider, assister, modifier ou encore forcer les autres à faire ou ne plus faire, ce qu'elles estiment être le mieux pour eux, pour le monde, mais surtout pour elles !

    Combien de personnes disent à leurs proches ; "Fais ceci", "goûte cela" "c'est bon pour toi", "tu devrais essayer cela", "va voir telle personne", "participe à tel stage mais surtout pas celui là", "lis tel livre", "écoute bien ce que je te dis" "regarde ce que tu me fais", "mange cru" "pratique telle thérapie qui m'a fait du bien" "ne te laisse pas aller"... et pourquoi pas "mouche ton nez avant de dire bonjour à la dame" ou "demande-moi la permission avant de respirer"...!

    Le contrôle sur l'autre est très actif dans le grand but de trouver la paix mais ça ne sert à rien, car même si l'autre change, disparait ou se transforme, le bonheur et la paix ne viennent toujours pas chez l'auteur du conseil ou de l'ordre.

    Ce n'est qu'en s'apaisant de l'intérieur en libérant la dualité et en transformant ses peurs en amour que la paix peut s'installer.

    Refaire l'unité en soi, c'est le cadeau merveilleux de la paix qui neutralise les tensions et ouvre au Tout possible.

     

     

    Belle paix rayonnante
    Joéliah


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  • Chamomile Town flowers

     

     

    Partout sur terre le cerveau humain est le même: il recherche des certitudes, croit à son existence propre (ego), aime dominer l’autre (qu’il crée). Et il connaît la jalousie, la haine, la colère, la rancœur, les envies, l’amour et d’autres états d’âme encore.
    Voyager pour le constater. Méditer pour le comprendre.

     

     

    Pris chez

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  • ll y a entre yoga et psychanalyse une passerelle, si bien que les deux pratiques se révèlent plus complémentaires qu’antinomiques, malgré les réticences claires de certains yogis face au travail psychanalytique. Dans l’un comme dans l’autre, en effet, est défini un objectif d’éclaircissement du mental, avec pour horizon un équilibre intérieur nouveau.[…]

     

    Si yoga et psychanalyse se lient pour moi dans une logique quasi naturelle, c'est que tous deux, en ce sens, visent la singularité d'un sujet. L'un permet l'autre. Le yoga permet l'analyse pour en débusquer le désir. Il permet un accès. Dans l'entre-deux qu'il entrouvre, il débouche sur de l'écoute, du savoir, de la vérité, du réel. […]
    Si l'on se contente de considérer le yoga comme une éviction de la pensée, il ne pourra jamais être question de faire de lui la voie d'une écoute. Or, l'éthique dont il s'agit est une éthique de l'écoute et de l'attention, une éthique de la parole et cela, dès l'aventure posturale, quand le corps s'unit au rythme du souffle.
    En effet, dans âsana, non seulement il est demandé à la concentration de trouver un juste accord entre la durée du geste et le temps respiratoire, mais aussi d'entendre les résonances sensorielles dans le corps. L'angle de réceptivité devient alors si grand, que le sujet reçoit aussi l'afflux des pensées qui lui arrivent, et qui, bien souvent, n'ont rien à voir avec la situation présente. C'est dire que le sujet, en position de témoin, loin d'être seul et vacant, est visité par la pensée. Il a de quoi observer et entendre. L'écoute ratisse large. Elle doit être la plus ouverte possible jusqu'à ce que les informations, une à une décantées, trouvent leur point d'orgue dans dhyâna, et conduisent le pratiquant à sa préoccupation actuelle.
    Alors, la présence et le recul que crée le travail du corps et du souffle, produisent un nouveau rapport au monde, à l'altérité, au conflit, si conflit il y a. Le yoga fait surgir du dedans, puis au dehors, la présence d'un espace.
    Dégager la voie de l'attention, prendre ainsi la mesure de cet espace, donnent la dimension essentielle du yoga : une distance et une présence, ce que l'Inde appelle la voie du purusha … l’écart et le don de l'être, l'expérience de l'amour et du détachement.
    Svâ-dhyâya, l'étude de soi, procède à mes yeux de cette expérience et s'inscrit dans cette perspective. Fidèle au désir qui est censé l'inaugurer, la séance particulière, quand elle en est le cadre, en délimite le champ dans un processus d'évolution et de changement. En luttant contre la mort incluse dans le symptôme, via la compréhension, il va chercher à produire une élévation. […]
    Alors, sans oublier qu'aimer c'est prendre le risque de souffrir, celui qui fait le choix de l'amour et de la bienveillance, s'approchera de l'éthique de l'ashtânga-yoga : un amour (ahimsa) qui côtoie la vérité (satya) et qui consent à la perte (asteya et aparigraha). Une sagesse qui assume ainsi d'endosser la souffrance humaine.
    Courage et humilité sont nécessaires dans cette démarche, mais plus vif est le désir de se libérer de ce dont nous sommes cause, plus haute est la flamme qui réveille le risque à courir, l'énergie de la Vie endormie sous la cendre, et la joie qui lui revient.
    Svâdhyâya, satya et samâdhi sont les trois mots clefs de cet engagement. La porte est étroite. Il y faut le goût de l'effort (tapas) et l'amour du travail du corps (âsana-prânâyâma), le désir de faire face (dhâranâ) et le goût de la réflexion (dhyâna, samâdhi). […]
    Un peu plus de savoir et de savoir-être, telle est la sagesse qui résulte de cette pratique, à deux, entre un professeur et son élève.
    Étayage et ouverture sont les maîtres-mots du processus, jusqu'à une ouverture sans étayage...


    Christiane BERTHELET LORELLE
    Extrait de la Revue Française de Yoga - Juillet 2001


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  •   Audomarois 11

     

     

     

    Il ne dépend que de nous de ressentir de la gratitude, de comprendre à quel point notre vie est précieuse, éphémère, à quel point c'est une chance rare.

     

    Rappelons-nous aussi que c'est nous qui choisissons de devenir sans cesse plus aigri, plus dur, plus amer, de nous sentir sans cesse trompé.


     

    Pema Chödrön dans "Entrer en amitié avec soi-même"

     



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  • http://www.vedanta.it/maestri/images/krishnamurti/Krishnamurti.gif

     

    Vous ne pouvez pas être sensible si vous n'êtes pas passionné.

     

    N'ayez pas peur de ce mot, passion.

     

    La plupart des textes religieux, des gourous, des swamis, des leaders, et j'en passe, disent: "fuyez la passion".

     

    Mais sans passion comment peut-on être sensible à la laideur, à la beauté, au chuchotement du feuillage, au coucher de soleil, à un sourire, à un cri ?

     

    Comment peut-on être sensible sans ce sentiment de passion dans lequel est un abandon ?

     

    Ecoutez-moi, je vous en prie, et ne me demandez pas comment acquérir la passion.

     

    Je sais que vous êtes suffisamment passionnés quand il s'agit de décrocher un bon job,

    ou de haïr quelque pauvre type, ou d'être jaloux de quelqu'un; mais je parle de quelque chose de tout à fait différent - une passion qui aime.

     

    L'amour est un état dans lequel il n'y a pas de "moi" .

     

    L’amour est un état dans lequel il n’y a pas de "moi" ; l’amour est un état dans lequel n’existe nulle condamnation, dans lequel on ne dit pas que le sexe est bien ou mal, ni que telle chose est bonne et telle autre mauvaise. L’amour n’est aucune de ces choses contradictoires. La contradiction n’existe pas dans l’amour. Et comment peut-on aimer si l’on n’est pas passionné ? Sans passion, comment la sensibilité est elle possible ?

     

    Etre sensible, c’est sentir la présence de celui qui est assis là, à coté de vous ; c’est voir la laideur de la ville avec toute sa crasse, sa misère sordide, et voir la beauté du fleuve, de la mer, du ciel.

     

    Si vous n’êtes pas passionné, comment pouvez-vous être sensible à tout cela ? Comment pouvez-vous percevoir un sourire, une larme ?

     

    L’amour, c’est la passion.

     

    Krishnamurti, Le Livre de la méditation et de la vie

     

    Blog: La pensée de KRISHNAMURTI

     


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  • " Si la tête en haut récapitule tout le corps,
    en bas, les pieds le récapitulent aussi et portent son devenir en puissance ...
    Partant des pieds, l'homme vivant doit croître, comme un arbre, et atteindre la tête où se multiplieront ses fruits "

     

    Annick de SOUZENELLE

     

     

    Notre corps est comme un arbre. Par nos pieds et nos jambes nous nous enracinons dans le sol. La colonne en est le tronc, avec le bassin comme souche. Nos bras sont les branches et nos mains les feuilles, la tête étant au sommet. Par les pieds, les jambes, le bassin, nous plongeons dans la vie qui est d'abord physique et inconsciente. Par les plantes de pied nous nous enracinons dans le sol, nous nous abandonnons à la vie qui monte en nous. Par le bas nous tirons la vie du sol. Par le dessus, nous recevons le soleil, l’air et le vent. C'est avec les muscles des jambes et des fesses que nous devons marcher, monter, nous asseoir, nous lever.
    Ces muscles sont enracinés dans ceux de l'abdomen qui est le centre de force et d’équilibre, le centre moteur principal du corps. C'est notre sphère de base, le centre vital où tout germe. Non seulement l'enfant chez la femme, mais également la vie physique, psychique et spirituelle de l'homme. Une belle attitude humaine consiste à se planter solidement dans son bassin et à porter son buste. Installé fermement dans son bassin, on en retire son buste que l'on porte pour s'affirmer.

    Le buste, notre seconde sphère, est orienté vers l'action et l'affirmation de soi. Alors que la sphère du bassin nous récupère en nous, celle de la poitrine nous oriente vers l'extérieur. C'est dans la troisième sphère, celle de la tête, que l'homme d'aujourd'hui s'est réfugié. Cette sphère est la plus complexe, elle est le sommet de l'évolution humaine. D'ailleurs, plus que son buste encore, normalement, on porte sa tête. Etre dans son bassin, c'est être dans son assiette. Ne dit-on pas du vrai cavalier qu'il est "dans son assiette" lorsqu'il fait correspondre son centre de gravité avec sa monture ? L'assiette est la posture du hara. C'est celle que forme le corps lorsque le rapport exact est observé entre cette coupe et l'axe de la colonne vertébrale. Cela implique que l'homme debout tient ses pieds parallèles l'un à l'autre et séparés l'un de l'autre de la longueur d'un pied environ. Ses genoux non raidis, sont prêts à la flexion, prêts à jouer avec les chevilles et les hanches pour que l'équilibre mouvant soit toujours assuré. Stable dans le mouvement ; dansant sur ses racines, l'homme dans son hara est centré en lui-même. Son buste n'est ni penché en avant, ni cambré en arrière, mais ancré avec exactitude dans le hara de telle sorte que le ventre soit toujours libéré.
    La tête, bien dégagée des épaules, qui elles lâchent prise et tombent, la colonne cervicale se déroule dans la lumière et prolonge au mieux la colonne vertébrale, obligeant le menton à un léger retrait.

    L'homme ainsi posé devient le trait d'union, l'arbre bien enraciné entre terre et ciel.

     

      Johanna Winkel

    Extrait de la revue Yoga Energie Janvier - Mars 1992

     

     


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    catmasutra-om.jpg


     

    La louange et le blâme,
    Le gain et la perte,
    Le plaisir et la douleur,
    La gloire et la honte
    Sont les huit vents mondains
    Qui vont et viennent.
    Telle la montagne
    Imperturbable face au vent,
    Le coeur du sage
    Reste inébranlable
    Face à tout ce qui arrive.

     

     

     

    Extrait d'un enseignement...

     



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  • Tournesol rouge

     

     

    Certaines personnes vivent comme des morts. Albert Camus a dit quelque chose de semblable dans L'Etranger. Il y a des gens qui circulent autour de nous et qui sont absorbés par leur passé, terrifiés par leur futur, emprisonnés par leur colère, leur jalousie. Ils ne sont pas vivants, ils portent leur cadavre. Si vous regardez autour de vous en Pleine Conscience, vous verrez des gens qui vivent comme des morts. Il faut pratiquer la résurrection; la résurrection est une pratique de tous les jours. Avec une inspiration vous ramenez votre esprit vers votre corps. Ainsi vous devenez vivant dans l'ici et maintenant.

     

    Ayez beaucoup de compassion pour les gens qui vivent comme des morts, ils ne savent pas que la vie est disponible seulement dans l'ici et maintenant. La joie, la paix, le bonheur sont des choses possibles si vous pouvez vous rendre à l'instant présent pour ne pas rater le rendez-vous avec la vie. Vous avez un rendez-vous avec la vie, un rendez-vous qui est dans l'instant présent.


     

    Thich Nhat Hanh dans "Toucher la vie"

     


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